Les autorités politiques, les anciennes gloires et la génération 2002 ont honoré, hier, de fort belle manière, la mémoire de Jules François Bocandé. L’ancien capitaine des Lions a eu droit à un hommage solennel, réservé aux hommes de mérite. Mais, son décès, au-delà de l’hommage solennel qu’il a suscité, devrait être perçu comme un signe de reconnaissance à l’endroit des pionniers de la Nation, des anciennes gloires. D’où une invite aux autorités à une intervention à temps réel.En fait, au lieu de se poser la question de savoir de quoi est-il mort, les autorités devraient plutôt s’interroger sur le sens de ce décès. Jules François Bocandé, homme de foi, homme généreux qui, malade, passe de vie à trépas, sans le moindre soutien des autorités politiques. C’est une leçon à méditer. «Au Sénégal, on attend que quelqu’un meurt pour venir faire la queue chez lui, avec des hommages à n’en plus finir. Il faut avoir une pensée pieuse pour les anciennes gloires qui sont malades et n’ont pas de quoi se faire soigner», recommande l’ancien international, Séga Sakho. Victor Diagne, lui, fustige la perte des valeurs chez les anciens footballeurs, avant d’inviter les jeunes à prendre exemple sur Boc, qui, de son vivant, a brillé par son altruisme, sa générosité et son sens des responsabilités.
Auteur: Cheikh Bamba Diagne
Publié le: Mercredi 16 Mai 2012
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