[Reportage] Le combat d’Awa Sow et les éleveuses du Ferlo pour leur survie
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[Reportage] Le combat d’Awa Sow et les éleveuses du Ferlo pour leur survie
Les moutons de Cheikh Bâ circulent dans une vallée au sol sec et nu parcourue de petites dunes de sable blanc, à une centaine de kilomètres à l'est de Dakar. Cette année, l'éleveur n'ira pas jusqu'à la capitale sénégalaise de peur de nouveaux troubles.
Une cinquantaine de jeunes tortues sillonnées ont découvert près de Dakar le sol africain de leurs ancêtres, où elles vont devoir oublier leurs années à Monaco et apprendre la vie sauvage pour contribuer à sauver leur espèce menacée...
La mangrove, qui compte parmi les écosystèmes les...
C’est un véritable "No Men’s Land". À 300 km de Nairobi, le village d’Umoja est devenu un refuge pour les femmes du nord du Kenya victimes de mutilations génitales, de mariage forcé ou encore de viol. Alors que l’on célèbre ce 8 mars la Journée des droits des femmes, J.A. vous emmène à la découverte de cette société matriarcale qui tente de faire souche.
Février 2017, sur un des sentiers qui mène à la brousse sur la Petite côte, une ambiance morose. Pour une période fraiche, le temps est chahuté par une forte chaleur. On est loin pourtant du désert de l’Atacama (1) au Pérou, mais ici, tout est à terre et les espaces de vie, de verdure pour dire, sont quasi existants. Dans ce décor de fou, même la rivière Mballing a vu ses aires d’eau se réduire comme neige au soleil au fil des ans. A partir de Warang, en prenant les voies de l’est qui mènent dans certains villages, à Mboulème, Gagna et Mbourokh, la Petite côte ressemble à une terre de verdure. Mais, paradoxe, à l’intérieur des villages, la misère et la pauvreté n’ont pas de nom.
« La dernière fois, j’ai brûlé une surface à peu près de cette taille ». Dans son hameau au sud de Madagascar, Mihareta Laivao montre la parcelle de forêt, l’équivalent d’un terrain de football, qu’il reconnaît avoir détruite pour cultiver ses plantations.
Birette est là-bas… depuis le barrage de Diama, on n’aperçoit que ses minarets. Les berges du fleuve nous indiquent le chemin menant vers un pêcheur qui lance ses filets. D’emblée, le Trarzamauritanien se donne à nous. Comme répondant à un appel, on est là, spectateur muet, scrutant la beauté de l’instant.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a inauguré, ce jeudi, l’unité de transformation du beurre de karité de Médina Kénioto (Kédougou). Son département ayant signé un protocole de partenariat depuis décembre 2013 avec l’Association des Femmes pour la Planète (Afp), en vue d’optimiser les services rendus par les écosystèmes dans une perspective de gestion durable, le ministre a rappelé que le ministère de l’Environnement a procédé à l’installation d’une clôture et d’une protection de 1,07 ha, à la mise à disposition d’une pépinière de 5 000 plants de karité et de 800 acacias melifera, l’encadrement des femmes sur les bonnes pratiques de récolte de karité, la formation des femmes en techniques de pépinière, l’appui en matériel de reboisement et la cartographie des peuplements de karité dans la zone d’intervention de l’association.
Dékheulé porte les traces du déshonneur que la Nation a réservé à Lat Dior, un de ses héros nationaux. L’ancien roi du Cayor tombé sous les balles des colons français voit sa mémoire se perdre dans la nature. Son mausolée est mal entretenu et dévalorisé malgré la potentialité touristique qu’il offre. Pour le constater, il faut pouvoir y accéder. Il faudra s’engouffrer dans une piste qui n’existe que de nom.
Les populations de l’arrondissement de Gniby, dans le département de Kaffrine, sont plus qu’inquiètes : elles ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, depuis plus de deux mois, elles sont envahies par des criquets, en grand nombre et, du reste, très voraces, trop dévastateurs. Ils ne laissent aucune feuille verte derrière eux, sauf celles des acacias : la seule espèce qui leur tienne tête pour le moment.
Avec l’ONG Agronome et vétérinaires sans frontières, des éleveurs français cherchent des solutions palliatives d’un désastre annoncé au Sénégal.
MBAR TOUBAB, 1 décembre 2011 (IRIN) - L’ancien chevrier Samba Ba montre fièrement du doigt un rang d’acacias d’un mètre de hauteur émergeant des herbes fines qui sont la seule autre plante qui pousse dans cette savane aride du nord du Sénégal.
La station balnéaire de Saly Portudal étouffe. Les installations anarchiques poussent comme des champignons. La superficie plantée de quelques 300 000 arbres de diverses espèces et de plantes florales (filaos, eucalyptus, bougainvilliers, acacias, prosopis, técoma, ibiscus, (...)
Au lendemain de l’indépendance, la Société Immobilière du Cap-vert (SICAP) crée un ensemble de quartiers d’habitat social spécifique. Ces quartiers tels que : Liberté, Dieuppeul, Amitié sont dotés d’infrastructures paysagères et d’aires de jeux assez performantes. Le Clergé implanté dans la zone, y construit des équipements scolaires et sanitaires de grande qualité. Des cap-verdiens, béninois et bissau-guinéens ont vite investis ces cités où les familles sénégalaises qui les avaient délaissées au départ, les rejoignirent progressivement. Ce brassage, ethnique, culturel et religieux inédit a-t-il alors favorisé l’éclosion de cet idéal qu’on tenterait de nommer: esprit sicapois?
Assise devant sa maison, Adja Fatou Ndiaye apprécie avec bonheur le va-et-vient qui s’effectue sous ses yeux. A coups de balai, les agents de nettoiement vont et reviennent, enlèvent le sable entassé le long du trottoir, chargent les camions, sous le regard de cette riveraine, peu habituée à ce genre de spectacle. Les quelques espaces visibles sont entourés de pneus peints en rouge blanc, le long de la ruelle jalonnée d’acacias. Nous sommes au marché Hlm, un petit canal tapissé de marchands, qui s'ouvre sur le long du boulevard Cheikh Ahmadou Bamba, pris en étaux entre Colobane, quartier populeux de Dakar, et Bopp.
Les 4000 élèves et les professeurs du Lycée Limamoulaye sont en sursis. Ils travaillent dans bâtiments dont certains sont préfabriqués et peuvent se désintégrer à tout moment. Les responsables de l’établissement ont tiré la sonnette d’alarme le lundi 12 octobre 2009 lors du passage du ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle, Moussa Sakho. Le Lycée Limamoulaye ne grouille pas de monde aux environs de 14 heures en ce lundi 12 octobre 2009. Des rangées disciplinées de lycéennes s’acquittent aux formalités d’inscription dans un petit bâtiment bordé d’acacias, à la peinture râpée. Un peu plus loin, en face de l’administration, d’autres filles sont assises sur les bancs publics. Le calme de cimetière emplit les lieux.
Elles sont souvent des collégiennes venues amasser de l’argent à Dakar pendant les grandes vacances, ou encore des femmes ayant laissé enfants, époux ou familles au village. Leur lieu de prédilection étant la grande capitale où elles espèrent trouver de quoi tenir de retour au bercail. Mais le rêve ne devient pas parfois réalité... Dakar, est la belle et prospère capitale pour bon nombre de nos filles vivant en milieu rural surtout. Il est tôt le matin. L’On se précipite qui, pour aller au travail, qui pour s’occuper d’autres choses. Ici, chacun a plus ou moins quelque chose à faire, à voir les incessants va et vient.
Sur l’autoroute, avant le grand rond-point de la Patte d’Oie, se cache dans la vallée, derrière les jardins horticoles, une petite bourgade qui abrite tant bien que mal son petit monde. Là, se dressait il n’y a guère, la station Elton détruite pour les besoins du chantier de l’autoroute à péage. À plusieurs dizaines de mètres du centre de traitement des eaux de Cambérène, Fouta Elton, petit « village » guinéen, est un univers de toutes les surprises, qui contraste aujourd’hui, avec l’urbanisation fulgurante de Dakar entreprise par les autorités.