Espagne : comment des Sénégalais tentent d’échapper à la «chasse aux immigrés»
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Espagne : comment des Sénégalais tentent d’échapper à la «chasse aux immigrés»
Malgré les appels au calme, la ville de Torre Pacheco, dans le sud de l'Espagne, a été secouée par une troisième nuit d'émeutes de dimanche à lundi.
L'intoxication mortelle de 23 enfants depuis le début de l'année autour de Johannesburg a nourri une énième vague antimigrants en Afrique du Sud.
Alors que le Sénégalais Mamour Sarr se remet de ses blessures après la violence xenophobe qui s’est emparée de Durban en Afrique du Sud, l’on apprend qu’un autre compatriote, Khadim Bèye, est décédé dans le pays de Madiba. Mais il n’y aurait pas, du moins pour le moment, de lien direct avec les actes de violences perpétrés contre des immigrés africains et qui ont fait quatre morts et plusieurs blessés, à en croire Sory Kaba, le directeur des Sénégalais de l’extérieur.
«Je n’ai plus aucun problème. Je vais bien et mes blessures sont presque guéries. C’est suite aux évènements de ces derniers jours que j’ai été blessé, les blessures n’étaient pas graves du tout», rassure d’emblée, le seul Sénégalais blessé dans les violences xénophobes à Durban, Mamour Sarr qui a émigré en Afrique du Sud en 1997. Marié, le père de famille encore sous soins, revient pour l’Observateur sur les circonstances du drame qui a failli lui coûter la vie.
Accusé d’être à l’origine d’une vague de violences xénophobes en Afrique du Sud, le roi des Zoulous Goodwill Zwelithini a à son tour appelé au calme lundi, et rejeté toute responsabilité dans ces incidents meurtriers.
Nous vous informions qu'un Sénégalais figure parmi les blessés suite aux violences xénophobes notées en Afrique du Sud ces dernières semaines. Selon des informations fournies par l’Ambassade du Sénégal en Afrique du Sud, le blessé s'appelle Mamoune Sarr et que son état de santé n'est pas alarmant. Il a été opéré du genou.
Robert Mugabe, président du Zimbabwe, a fustigé l’"horreur" dont sont victimes les étrangers établis en Afrique du Sud.
Inacceptable ! L’Afrique se donne en spectacle, encore une fois. Elle pille, elle tue, elle massacre et ridiculise les siens à la face du monde. En atteste la violence xénophobe qui s’est emparée de l’Afrique du Sud ces dernières semaines et qui n’a pas sa place dans un monde civilisé, a fortiori dans un pays où le racisme blanc a fait des victimes innommables, et battu, par le passé, le record des bassesses que n’égalent pas les exactions actuelles.
Le gouvernement sud-africain a ouvert plusieurs camps d'accueil pour les étrangers dont les magasins ont été pillés et brûlés ces deux dernières semaines. Le président sud-africain Jacob Zuma a lancé un appel au calme et à la fin des violences xénophobes.
Regain de violence en Afrique du Sud où la chasse aux immigrés africains prend des proportions inquiétantes. Alors que la communauté éthiopienne s’apprête à rapatrier les corps de trois de ses ressortissants tués dans le courant des deux dernières semaines, on dénombre une quatrième victime après le déchaînement de la violence contre les immigrés africains, éthiopiens et Malaisiens notamment.
Pour satisfaire la population, le gouvernement israélien s'est lancé dans une campagne d'expulsion des réfugiés africains.
Une vidéo filmée à Jeddah, en Arabie saoudite, relance le débat sur le traitement des travailleurs immigrés au royaume des Al-Saoud. On y voit un officier saoudien expulser, comme du bétail, des Africains hors d’un bâtiment administratif.
Les autorités mènent une guerre sans merci aux sans-papiers depuis trois semaines. Les associations dénoncent et appellent à une politique migratoire respectueuse de l’être humain. Quelles sont les raisons de ce tour de vis??
La campagne de chasse aux «goorjiguènes», ouverte au Sénégal et qui a contraint de nombreux homosexuels à renoncer -temporairement et publiquement- à leur penchant sexuel ou à prendre le chemin de l’exil, est en train de nuire à l’image du pays en Europe. Après les dénonciations organisées dans la presse occidentale et les Unes incendiaires de Têtu -un journal militant de l’homosexualité- c’est au tour de la ville de Paris d’entrer dans la danse pour conspuer le comportement «inacceptable» des Sénégalais taxés d’homophobes. La journée du 1er décembre, jadis destinée à la commémoration de la lutte contre le Sida, a été l’année dernière détournée de son objectif et transformée en tribune de dénonciation du Sénégal.
Rosarno - Plus d’un millier d’immigrés Africains ont quitté la ville de Rosarno, en Calabre, dans le sud de l’Italie et le calme rétabli, la justice a ouvert une enquête sur une éventuelle implication mafieuse dans les affrontements des derniers jours. Entre jeudi et samedi, ces affrontements ont fait 67 blessés, dont 31 immigrés et le pape Benoît XVI a lancé un appel hier au respect de ces travailleurs. "Un immigré est un être humain, différent de par sa provenance, sa culture et (ses) traditions mais c’est une personne à respecter et qui a des droits et des devoirs", a-t-il dit.
Deux immigrés ont été blessés par des inconnus vendredi dans la petite ville italienne de Rosarno où, la nuit précédente, des émeutes avaient éclaté après l'agression d'ouvriers agricoles africains par une bande de jeunes Calabrais. Les deux immigrés en question ont été blessés aux jambes par des tirs de carabines à air comprimé, quelques heures après les émeutes nocturnes. Vendredi soir, plusieurs centaines d'habitants de Rosarno se sont rassemblés devant la mairie, demandant pour une grande part à ce que le gouvernement prenne des mesures contre les immigrés.
Après le scandale, vient le temps des explications. Accusé d'avoir menti sur (presque) toute la ligne dans son livre Soif d'Europe, qui retrace son soi-disant passé de clandestin sénégalais immigré en France, Omar Ba a donné sa version des faits dans une interview exclusive à Jeune Afrique. Qui est vraiment Omar Ba ? Un simple étudiant sénégalais en France qui a eu le tort de s’approprier, sans le dire, des témoignages d’immigrés clandestins pour les relater à la première personne dans son livre, Soif d’Europe, publié en 2008 aux Éditions du Cygne ? Certes, il le reconnaît volontiers dans l’interview qu’il a accordé en exclusivité à Jeune Afrique TV (voir ci-dessous) : il a « bidonné ».
Une carte bleue, sur le modèle de la «green card» américaine, permettra à l'élite du tiers-monde de s'intégrer plus facilement sur le territoire européen. Bienvenue aux ingénieurs in­diens ! Tout en faisant la chasse aux immigrés clandestins, l'Europe souhaite attirer sur son sol des travailleurs hautement qualifiés issus des pays tiers, qu'ils soient africains, chinois ou du sous-continent. Réunis jeudi à Bruxelles, les ministres de l'Immigration ont mis la dernière main à un projet de directive permettant d'offrir à cette élite diplômée, une carte bleue, l'équivalent de la célèbre «green card» américaine.
Des clandestins sénégalais qui prennent à partie un policier du pays d'accueil pendant que d'autres se rebellent contre des policiers venus du pays d'origine. Telles sont là les images surréalistes, symboles d'un drame humain vécu au quotidien. (Correspondant permanent) - Une vingtaine de clandestins sénégalais qui prennent à partie un policier espagnol dans les locaux du centre de détention d'El Matorral, sur l’île Canarie de Fuerteventura ; 300 immigrés sénégalais qui se rebellent contre la demi-douzaine de policiers sénégalais venus de Dakar pour les identifier ; des immigrés qui s’entassent comme des sardines dans les centres d’accueil, pleins à craquer, dans des conditions inhumaines et insalubres que ne cessent de dennoncer les syndicats de la police en Espagne