Anthony Boyd avait été condamné à la peine capitale pour enlèvement et meurtre en l’absence de preuve matérielle. Il continuait à clamer son innocence
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Anthony Boyd avait été condamné à la peine capitale pour enlèvement et meurtre en l’absence de preuve matérielle. Il continuait à clamer son innocence
Deux hommes condamnés à mort, l’un en Floride et l’autre dans le Missouri, ont été exécutés ce mardi. Au total, les États-Unis ont procédé à 37 exécutions depuis le début de l’année 2025, soit le plus haut niveau depuis 2013.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Viol collectif à Mbour : la victime reçoit un traitement d'urgence
Le Sénégal va réformer son calendrier vaccinal à partir du 1er juillet avec l'introduction du vaccin hexavalent. Cette décision vise à simplifier la logistique des séances de vaccination et à offrir une meilleure protection continue aux enfants de 0 à 23 mois contre six maladies.
Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko présentait, ce vendredi, son très attendu Plan de redressement économique et social, baptisé « Jubbanti Koom », au Grand Théâtre de Dakar, les réactions ne se sont pas fait attendre.
Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR-Les Leaders, critique vigoureusement le plan de redressement économique présenté aujourd'hui par le Premier ministre.
Le Programme Élargi de Vaccination (PEV) marque une avancée majeure à Kaffrine avec l’introduction du vaccin hexavalent, visant à optimiser la protection des enfants tout en réduisant le nombre d’injections.
Lionel Messi, Luis Suarez, Sergio Busquets, Jordi Alba: c'est sur ce quarteron de vétérans issus de la grande époque du Barça que mise l'Inter Miami pour résister à la formidable machine du PSG, champion d'Europe, dimanche en huitièmes de finale du Mondial des clubs.
Le Sénégal va réformer son calendrier vaccinal.
La jeune commerçante de 26 ans, Ndoumbé Sèye alias ‘’Barbishseye’’, établie à Rufisque, a été condamnée, ce 24 juin 2025, à deux ans de prison, dont trois mois ferme, par le tribunal des flagrants délits de Dakar.
Z. Bao, plus connue sous le pseudonyme « Been2 » sur TikTok, proposait en ligne une gamme de produits et d’injections destinés à modifier l’apparence physique : augmentation des seins, des fesses, des hanches ou encore ventre plat.
La Division spéciale de la cybercriminalité (DSC) a procédé à l’interpellation de trois (03) individus impliqués dans la vente illicite de produits non homologués prétendument destinés à la modification corporelle à visée esthétique, tels que l’augmentation des fesses ou des seins, ou encore l’éclaircissement de la peau, par inhalation ou injection.
La Division de la cybersécurité a frappé fort dans la lutte contre la médecine esthétique clandestine.
Au Sénégal, on n’arrête plus le "progrès"... sur la chair
Face à des transferts financiers annuels dépassant les 3 milliards de dollars, le Sénégal observe une montée importante des investissements immobiliers issus de sa diaspora.
La société West African Energy (WAE) a annoncé, ce 4 mai 2025, à travers un communiqué, l’injection de 127 mégawatts (MW) dans le réseau de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), marquant ainsi une avancée majeure dans la mise en service de sa nouvelle centrale électrique à cycle combiné, d’une capacité totale de 366 MW, implantée à Rufisque.
Selon des informations de Jeune Afrique, la compagnie pétrolière Woodside Energy s'apprête à ouvrir des négociations avec les autorités sénégalaises.
Rarement, le monde n’a connu de telles turbulences depuis l’épisode de la deuxième guerre mondiale, qui s’est soldée par la victoire des alliés et que les américains ont su mettre à profit pour prendre le contrôle de l’économie mondiale à travers la création des Institutions de Bretton Woods et la mise en place du Plan dit Marshall.