Le CAMES fait de Dakar le cœur battant de l’excellence académique africaine
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Le CAMES fait de Dakar le cœur battant de l’excellence académique africaine
Le CAMES fait de Dakar le cœur battant de l’excellence académique africaine
Demi-finales tournoi UFOA-A U17 : Les Lionceaux visent une qualification pour la CAN, face à la Guinée-Bissau
Massacre du 28 septembre 2009 : Sékouba Konaté défie Dadis Camara devant la CPI
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
Equipe de France - Liste des 23 : La grande première de Mateta !
Présidentielle en Côte d’Ivoire : Ecarté de la course, Tidjane Thiam poursuit ses chimères en Occident
C’est confirmé, William Saliba va prolonger son contrat avec Arsenal. L
Agroécologie et changement de paradigme pour une souveraineté alimentaire : À Niaguis, les organisations paysannes de l’Afrique de l’Ouest portent le plaidoyer
Une opération de contrôle de grande envergure menée par la police de Saint-Louis a permis l'interpellation de quatre individus en possession de produits stupéfiants.
Dans la vallée du fleuve, au nord du Sénégal, les femmes sont au coeur de la production agricole, de la gestion de la famille, de la vie tout simplement
Ce mercredi 10 septembre 2025, Dame Amar et ses co-prévenus ont comparu devant le tribunal. Ils avaient été interpellés dans la nuit du 1er au 2 septembre, lors d’une opération menée par la Brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Dakar, dans l’appartement de Dame Amar, situé à Dakar-Plateau.
Guinée : la vérité sur le décès de Lanciné Konaté, faussement présenté comme agent Croix-Rouge
Le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a publié, mercredi, la liste des 23 Bleus convoqués pour disputer les matches de qualifications à la Coupe du monde 2026 face à l'Ukraine et l'Islande (5 et 9 septembre).
L'ancien Premier ministre civil du Mali, Choguel Kokalla Maïga, limogé en novembre par les militaires au pouvoir depuis 2020, a été inculpé mardi pour "atteinte aux biens publics" et placé sous mandat de dépôt, a appris l'AFP de sources judiciaires.
Mali : L’ex-Premier ministre Choguel Kokalla Maïga placé en garde à vue
Karaté : polémique autour de la non-sélection de deux karatékas, la fédé réagit
À Dakar, la capitale sénégalaise, la prostitution atteint des proportions alarmantes.
Le village de Kountouata, dans le département de Koumpentoum, est endeuillé par un drame survenu vendredi dernier. Le fils de Mamadou Konaté, agent de la Grande Muraille Verte en service à la brigade des Eaux et Forêts de Koumpentoum, a été victime d’un équidé. Les éléments de la brigade de gendarmerie de Koumpentoum ont été alertés par un coup de fil du chef de village, qui a assisté à la scène.