Une scène de tension s’est produite dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 octobre 2025 à l’hôpital Ignace Deen de Conakry, à la suite d’une opération des services antidrogue menée dans...
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Une scène de tension s’est produite dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 octobre 2025 à l’hôpital Ignace Deen de Conakry, à la suite d’une opération des services antidrogue menée dans...
Talc et cancer: plainte au Royaume-Uni contre Johnson & Johnson, selon des avocats
Le climat social se tend dans le secteur de la santé.
Dubaï a accueilli ce 14 octobre l’inauguration du nouveau laboratoire de XPANCEO, entreprise de deep tech spécialisée dans les lentilles de contact intelligentes
La nomination du Dr Alioune Ibnou Abou Talib Diouf à la tête de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP) marque un tournant décisif pour le secteur pharmaceutique national
La Senelec a célébré, ce mardi 14 octobre 2025, le 30ème anniversaire de sa filiale Proquelec, pionnière de la sécurité électrique au Sénégal.
Il y a un an, le Président Diomaye Faye lançait la vision Sénégal 2050.
L’intelligence artificielle s’impose désormais comme un moteur de transformation incontournable des services publics
Après Saint-Louis, où la fièvre de la vallée du Rift est présente dans plusieurs circonscriptions, la région de Matam est aussi touchée par la maladie. En plus de deux décès notés, dont un cas post-mortem, cinq cas ont été enregistrés au niveau des trois départements.
L’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) lance la phase expérimentale de la plateforme numérique Achats Publics en Procédures Électroniques (APPEL), au cœur du New Deal technologique de l’État.
La scène politique française connaît depuis plusieurs mois un bouleversement inédit. Réélu en 2022 mais privé d’une majorité stable à l’Assemblée nationale en 2024, le chef de l’État se trouve confronté à une crise institutionnelle majeure.
Vision Sénégal 2050 : Une souveraineté de façade selon Babacar Lo Ndiaye
Dans le cadre du Forum Invest In Sénégal (Fii Sénégal 2025), le ministère de l’Industrie et du Commerce a organisé un Boardroom dédié aux agropoles
Saisie de 32,7 kg de haschich à l’AIBD, un trafiquant interpellé
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
En décembre 2026, Abou Dhabi accueillera la Conférence des Nations unies sur l’eau, co-organisée avec le Sénégal.
Le ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a assuré, lors de clôture de l’atelier national consacré à la Stratégie de souveraineté semencière 2025–2034, que "les semences, c’est une gouvernance, c’est la transparence, le fondement même de notre souveraineté alimentaire".
Le ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a assuré, lors de clôture de l’atelier national consacré à la Stratégie de souveraineté semencière 2025–2034, que "les semences, c’est une gouvernance, c’est la transparence, le fondement même de notre souveraineté alimentaire".
Trois Etats d’Inde ont interdit un sirop pour la toux après la mort d’au moins neuf enfants de moins de 5 ans en deux mois