Le 27 janvier 2012. Vendredi, prédit comme celui de tous les dangers, le Sénégal a reçu un coup de massue qui, durant des jours, a fait sombrer la majorité de sa population
💡 Bon à savoir
Cette interface de recherche vous permet d'explorer toutes les archives d'actualités du Sénégal, de 2006 jusqu'à aujourd'hui. Profitez de notre base de données complète pour retrouver les événements marquants de ces dernières années.
Le 27 janvier 2012. Vendredi, prédit comme celui de tous les dangers, le Sénégal a reçu un coup de massue qui, durant des jours, a fait sombrer la majorité de sa population
Le meurtre de sang-froid d'un citoyen noir, africain-américain par un policier blanc euraméricain, commis en plein jour dans une rue de la capitale du Minnesota est un fait divers qui rappelle tragiquement les pratiques de lynchage d'un passé esclavagiste et ségrégationniste de l'Amérique condamné par l'histoire.
Fama Diop, la dame tuée à Yoff par son mari, Emmanuel Sanchez qui s'est ensuite suicidé, a été abattue de deux balles. «Libération» explique que c'est une affaire de jalousie qui a poussé Emmanuel à commettre l'irréparable. Fama a été enterrée vendredi dernier. Sa famille, installée à Liberté 2, est toujours dans la consternation. Sa mère, Arame Sow, très croyante, s'en remet à Dieu. Selon elle, personne ne peut échapper à son destin et il était écrit que sa fille allait mourir de cette manière.
La dame du Walo est une femme atypique, au parcours comme on en voit rarement sous le ciel politique sénégalais. Hier mise dans la nécessité de devoir se battre dans un milieu où le mâle dominant ne laisse de place qu'à celles qui ont les moyens d'arracher ce qu'elles visent.
Elles ont pour noms : Sara Cissé, Fily Diouf, Mado, Fama Thioune, Arame Ndiaye, Dieynaba Sellou Bâ, Bessel Bass, Betty Mboup, Aminata Angélique Manga, Mia, Jeanne Diokh, Aïssata Sow… Elles, ce sont ces belles jeunes dames qui crèvent les écrans des chaînes de télévision de la place et qui font désormais partie du quotidien des Sénégalais à qui elles apportent joie et bonne humeur. Car avec la naissance des nombreuses chaînes de télé, être belle fait désormais partie de la concurrence. C’est même devenu un plus. Il faut donc user de son charme pour s’imposer à la télé. «Etre sexy ci la bok», disent certains. Mais, ces belles femmes ne le prennent pas comme ça. Si certaines avouent que leur beauté accroche le téléspectateur plus que toute autre chose, les autres, elles, préfèrent insister sur le contenu de leurs émissions. Quatre d’entre elles ont accepté de se confier aux disquettes de Walf Grand-Place.
Entre porter le voile islamique ou le foulard traditionnel appelé « moussor » en wolof, les femmes sénégalaises choisissent toujours le mouchoir de tête qui est liée à leur goût et qui semble leur donner une certaine protection. Si porter le foulard constitue une continuation d’un legs et la perpétuation d’une pratique, le voile n’est rien d’autre qu’un acte d’adoration de Dieu qui a ses exigences que beaucoup de femmes ne sont pas prêtes à adopter.
Le champion de lutte, Balla Gaye n°2, Baboye a créé hier un attroupement sans précédent dans l’histoire de l’arène Sénégalaise. A bord d’une Peugeot 206 CC deux portes, décapotable, Baboye était l’attraction à l’entrée de l’échangeur de la Patte d’Oie. Il y a une vague déferlante de fans venus des quatre coins de Grand-Yoff, Patte d’Oie et environs pour voir Baboye. Puisque dans pareilles situations certains fans zélés ne peuvent pas se retenir de taper sur la voiture pour manifester leur joie, un d’eux a donné un coup de poing qui a été fatal au pare-brise arrière de la bagnole, lequel a volé en éclats. Le policier en faction a aussitôt pris au collet le fan qui a eu la main lourde pour le conduire au poste de police.
Un audimat de la scène radiophonique, doublé d’un connaisseur en Jazz, c’est bien Michael Soumah. Les mélomanes de la 94.5 sont habitués à sa voix mélodieuse qui les accompagne à l’heure de la sieste, tous les après-midi. Son talent lui vaut toutes les estimes, mais il garde les pieds sur terre et s’investit corps et âmes dans son métier d’animateur qui lui prend beaucoup de son temps. Cela explique aisément le fait qu’il ne se soit pas encore passé la corde au cou. D’ailleurs, il regrette d’avoir choisi l’animation, qui l’a tout de même propulsé au-devant de la scène.
De l'indépendance à nos jours, les femmes ont incontestablement joué un rôle assez important dans les partis politiques. Confinées hier au rôle « d'applaudisseurs » voire d'animatrices des manifestations politiques, elles se logeront d'abord au Parlement avant d'intégrer, toujours sous Léopold Sédar Senghor, le gouvernement. Sous le magistère du successeur du premier président du Sénégal indépendant, Abdou Diouf, elles prétendront à l'exercice des affaires. Sous Me Abdoulaye Wade, Mame Madior Boye dirigera l'exécutif. Pour cette présente campagne présidentielle, leur cercle s'élargit autour de bien des candidats.
Ch. Sylla et Nd. S sont mariés depuis 11 ans et vivent en parfaite harmonie au quartier Kawsara à Thiès chez la grand mère de la femme. L'état démentiel dans lequel sa femme se trouve depuis sa naissance n'avait en rien entaché leur union. C' était le parfait amour jusqu'au jour où, Chérif Sow, locataire dans la maison, ne vienne s'immiscer dans leur ménage. Profitant de la déficience mentale de la femme, Chérif qui abusait sexuellement d'elle. L'ayant surpris à trois reprises en train de sortir de la chambre de sa femme, Ch S avait porté plainte et la police avait intimé à Chérif Sow l'ordre de quitter les lieux et de laisser tranquille la femme d'autrui.