Une rencontre sur le système de rémunération a réuni les responsables syndicaux, des acteurs de la Société civile et le ministère de la Fonction. De l’avis des derniers, le pré-rapport soumis à leur appréciation n’apporte pas beaucoup de correctifs. Ils restent donc dubitatifs. Ils ont réagi sur la Tfm.
Cheikh Seck (Syndicat de la santé)
«Mettre à notre disposition l’essentiel du rapport. Cela nous permettra de faire une orientation. Dans le rapport, ils ont évoqué un décalage c’est-à-dire entre presque moins de six ans, on est passé à moins de 173 milliards à 670 milliards de francs Cfa. Mais moi en tant qu’agent dans le secteur de la Fonction publique, je me demande sur l’écart, qu’est-ce que j’ai gagné. Je dis, rien du tout. Donc, où est passé tout cet argent ?»
Saourou Sène, secrétaire général du Saems
«Il ne s’agit plus de revenir sur le diagnostic. Il est déjà connu de tous. C’est que nous avons un système de rémunération frappé d’iniquité et d’injustice. S’il ne s’agit que de faire de la littérature, nous ne sommes pas là pour faire semblant. Pour un travail scientifique, il était important que nous puissions avoir tout le rapport étant donné que le rapport existe.»
El Cantara Sarr (Syndicat des Inspecteurs de l’Education)
«Nous pensons que le gouvernement est en train de dérouler sa feuille de route qui consiste à faire de l’habillage, du formalisme. Montrer que ‘’oui nous respectons les engagements’’. Mais en réalité au bout, cela va accoucher d’un résultat qui sera très faible. Et, ça sera une perte de temps. Il faut au préalable et c’est un minimum, disposer de la bonne information et de l’information pertinente. »
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