Thiobon, dans le département de Bignona, arrondissement de Tendouck, a célébré, cette année 2025, son ʺ Boukout ʺ, l’entrée des jeunes dans le bois sacré.
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Thiobon, dans le département de Bignona, arrondissement de Tendouck, a célébré, cette année 2025, son ʺ Boukout ʺ, l’entrée des jeunes dans le bois sacré.
Ndeketeyo, il y avait pire que la frustration et le refoulement, l’irresponsabilité, l’amateurisme, le dilettantisme, l’inculture démocratique et politique comme mode de fonctionnement des nouvelles forces antirépublicaines.
''Il fait partie des meilleurs'', diront ses camarades et collègues de la corporation.
En Occident, la capitale économique du Nigeria n'a pas bonne presse. Pourtant, l'accueil peut s'y révéler bien meilleur que prévu, surtout pour les «oyibos» (les Blancs, en yorouba), qui sont particulièrement choyés.
Le village de Mbassis, relevant de la commune de Mbam, dans le département de Foundiougne, a vécu, au rythme de la traditionnelle cérémonie de circoncision appelée « ndut ». Depuis la nuit des temps, ce rite d’initiation masculine chez les Sérères et obligatoire pour devenir homme au sein de la communauté est une tradition jalousement préservée dans cette localité. Elle fait partie de leur identité. Récit de notre équipe qui a eu le privilège d’assister à cet événement grandiose et culturellement riche.
Dans son livre «Par-cours d’un journaliste autodidacte», le présentateur de l’émission Faram Facce, Pape Ngagne Ndiaye, retrace son parcours dans les médias, de la radio OxyJeunes à la Tfm en passant par Wal fadjri. Les anecdotes croustillantes et les confidences généreuses défilent au fil des pages. Seneweb vous en propose les bonnes feuilles.
La saison des njuulis s’ouvre avec les grandes vacances scolaires mises à profit par les parents pour faire circoncire leurs garçons. Plus qu’une tradition prônée par la sunnah musulmane la circoncision demeure en fait un phénomène socioculturel en Afrique noire et un passage obligé pour tout homme. Antérieure à l’avènement des religions révélées sur le vieux continent, elle obéit de facto à des considérations superstitieuses dont certaines se gomment malheureusement avec la modernité. Ce qui en rien n’altère le caractère exquis du rite initiatique de la circoncision. Entre prépuce servant de talisman, lingué (bâton de circoncis) pour saluer ou tunique blanche bouffante assortie à un bonnet à la forme pyramidale comme habit d’usage, Le Quotidien vous replonge dans ce rite initiatique qui fait l’homme dans notre société.
Des responsables de la collectivité mandingue ont annoncé mercredi une mesure consistant à suspendre pendant un an, à partir de juillet prochain, le Kankurang, le masque et le rituel célébrant la circoncision chez cette communauté.
Depuis le mois de février dernier, période de l’annonce de la rentrée des initiés de Karthiak dans le bois sacré, les populations de Karthiak, dans le département de Bignona (Région de Ziguinchor), les ressortissants de cette localité, au Sénégal tout comme à l’extérieur du pays, les alliés et les autorités du pays n’ont de cesse de préparer l’événement. C’est finalement le samedi 22 septembre dernier que les initiés ont franchi le seuil des quatre bois sacrés de Karthiak pour un séjour d’une semaine. Une épreuve redoutable et obligatoire qui permet l’accomplissement de l’initié dans le système d’apprentissage des valeurs sociétales du Diola. La célébration des rites initiatiques en milieu diola mobilise toute la communauté, qu’elle soit Kassa, Fogny, Blouf, etc. Le Bukut de Karthiak n’a pas dérogé à la règle. Elle a mobilisé, malgré une semaine très pluvieuse, des milliers de personnes venues accompagner les initiés dans cette redoutable épreuve.
La cérémonie d’initiation annuelle en pays Bassari, le Nitchy, dans le village d’Ebarack, a été rehaussée, cette année, par la présence du Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement et Maire de Kédougou, Moustapha Mamba Guirassy.
Qu'est-ce qui attire les initiés? Des idéaux du XVIIIe siècle à l'ésotérisme, en passant par la politique et les affaires, Roger Dachez, président de l'Institut maçonnique de France, décrypte les évolutions et les ressorts d'une société moins secrète qu'il n'y paraît.
Il devient évident que l’aveu satanique et les offenses aux religieux déteindront fortement et longuement sur Me Wade, ses actes et déclarations. Depuis la réaction du Président au sujet de la « Déclaration de la conférence épiscopale » jusqu’à l’érection du promontoire « Monument de la renaissance Africaine », s’amoncèlent des nuages entre le régime libéral dit de l’alternance et tous les croyants de toutes obédiences et chefs religieux du pays. Sans cesse, le peuple a la présomption d’être agressé dans sa foi, ses croyances et convictions. Les clameurs populaires se font plus stridentes et pérennes. Mais le Président Wade n’en a cure, lui qui ne « fait rien pour rien ».
La notion de sexualité désigne un ensemble de phénomènes qui englobe non seulement la sexualité génitale mais également toutes les émotions complexes qui s’y rattachent. Durant l’adolescent, les enjeux psychologiques liés à la sexualité gravite essentiellement autour de la constitution de l’identité sexuée et des réaménagements de la relation aux parents et aux pairs. Notons en outre que les relations sexuelles concernent environ 50% des adolescents âgés de 15 à 18 ans des deux sexes. Contrairement à ce que l’on pourrait croire du fait de la plus grande précocité de la puberté, l’âge du premier rapport sexuel, en moyenne 17 ans, ne s’est pas abaissé depuis vingt ans.
Trente quatre imams et oulémas mauritaniens ont signé, la semaine dernière, à Nouakchott, une fatwa interdisant la pratique de l’excision dans leur pays. Sous l’impulsion du Forum de la pensée islamique et du dialogue entre les cultures, du gouvernement et de l’Unicef, les spécialistes de la loi islamique ont débattu d’une pratique jusqu’alors taboue et contre laquelle il sera désormais possible de prêcher à l’intérieur comme en dehors des mosquées. Une trentaine de personnalités religieuses faisant autorité en Mauritanie ont signé une fatwa (avis juridique qui a valeur de loi), le 12 janvier, condamnant les mutilations génitales féminines (MGF). Cette fatwa stipule que les excisions « ont été avérées néfastes par les experts. Une telle pratique est donc interdite au vu des dommages qu’elle entraîne ».
Association, en partie secrète, de personnes qui professent des principes de fraternité, se reconnaissent entre elles à des signes et à des emblèmes et se divisent en groupes appelés "Loges", la franc-maçonnerie qui est au coeur de l’actualité nationale depuis le fameux droit de réponse du président Wade au journal français « L’Express » en date du 7 février 2009, n’est pas une nouveauté au Sénégal. En effet, la première loge maçonnique a été créée par le Grand Orient en 1781 à Saint-Louis. Blaise Diagne, premier député africain élu à l’Assemblée nationale française en 1914, était devenu franc-maçon en 1899. En sa mémoire, une loge Blaise Diagne a été fondée à Dakar en 1977. "Le Réveil" était une publication franc-maçonne sénégalaise.
Avec son documentaire intitulé Diola Tigi, la réalisatrice Fatou Kandé a voulu ramener de son aventure casamançaise ce qu’il y avait de plus cher, de mieux partagé par l’ethnie diola. Et sa camera a rencontré le bukut…Dans la matinée d’hier, c’était au tour de la presse. Quand on y songe, il a tout de même quelque chose d’assez déroutant, le titre du film. Diola tigi, on penserait presque à un de ces regards fouillés qui s’attardent sur tout et rien à la fois, sorte de vision panoramique sur tout ce qui se réclamerait de la culture diola.
Des besoins croissants en cadres officiers, face aux limites de la politique de formation à l’extérieur, dues à la rareté des places et des disparités dans les enseignements, ont amené le Conseil supérieur de la défense à décider de la création, en 1976, de l’Ecole nationale des officiers d’active (Enoa). Le décret de création ne sera néanmoins entériné qu’en 1981 et l’ouverture officielle de l’école, sur les anciens locaux du Cneps de Thiès, le 4 janvier 1982. Si l’exigence de la qualité de la formation, une volonté d’ouverture vers d’autres pays africains et la nécessité d’accroître les moyens, ont jalonné la marche de l’Enoa, le commandement militaire sénégalais peut être fier du quart de siècle d’existence.