"XËYU NDAW ÑI" : Le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise dénonce une rupture brutale des contrats
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"XËYU NDAW ÑI" : Le Collectif interministériel des agents de l’Administration sénégalaise dénonce une rupture brutale des contrats
Les travailleurs des Ciments du Sahel dénoncent les sanctions maintenues par leur direction générale depuis le mouvement d’humeur causé par l’emprisonnement du collègue de service, Saliou Ndiaye, qui a entrainé l’usine dans un climat de répression. Dans un communiqué parvenu à SenewebNews, les travailleurs soulignent que, « la famille Layousse se croyant aux dessus des la législation du travail et de la convention collective se sert du pouvoir de l’argent pour corrompre la haute autorité de l’Etat en bafouant tous les textes de loi sans aucun respect de la justice de notre pays ». Selon les travailleurs de Ciments du Sahel, les conditions de reprise du travail sont les suivantes : « la libération du collègue Saliou Ndiaye emprisonné illégalement par erreur judiciaire, et la reprise du travail par le personnel de Cds sans aucune poursuite, ni répression de la Direction Générale », qui ont été bafouées. Ils dénoncent aussi le licenciement abusif d’une cinquantaine de travailleurs dont Mme Nafi Diop Ba, qui a toujours défendu l’amélioration des conditions de travail du personnel des Cds. « Aujourd’hui personne n’est épargnée contre les licenciements dans cette usine, où le comité de gestion de la crise est entre les mains du directeur de l’exploitation. Les personnes formant le comité de négociation avec la direction viennent de perdre la seule femme du groupe, victime de sa loyauté, de son sens de l’honneur. Elle vient purement et simplement d’être licenciée», déplorent les travailleurs des Ciments du Sahel dans leur communiqué. Pour les syndicalaistes, le Bureau international du travail, le patronat sénégalais, toutes les instances syndicales, la Raddho, le M 23 doivent s’autosaisir comme l’avait préconisé le camarade Secrétaire général National Mody Guiro. « Le président de la République, le ministre de l’Emploi et du travail, le ministre de l’Intérieur, les députés de l’Assemblée Nationale, les sénateurs sont tous interpellés et doivent s’autosaisir pour sauver cette situation de crise qui perdure. Plusieurs centaines de familles sénégalaises sont menacées par une décision unilatérale de rupture de contrats de travail par la Direction générale des Ciments du Sahel », déclarent-ils.