Alors que les infrastructures du Sénégal s’étendent et que les ambitions de développement s’affichent avec fierté, les moyens de financement suscitent de vives interrogations. Eurobonds, crédits bilatéraux, emprunts multilatéraux… Derrière les projets du Plan Sénégal Émergent se cache une mécanique financière complexe. En 2025, la dette publique du pays avoisine les 100 % du PIB, avec un service de la dette qui absorbe près d’un tiers des recettes budgétaires de l’État. À l’heure où les échéances s’accumulent, une question s’impose : dans quelle mesure ces flux d’endettement servent-ils réellement l’économie productive et le bien-être collectif ?
il y a 3 mois
3,553 Lectures
19 Commentaires