Niché dans un dédale de ruelles sinueuses sur les hauteurs de la médina de Fès, ancienne capitale mérinide, le mausolée de Sidi Ahmed Al Tijani demeure l’un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés du Maroc.
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Niché dans un dédale de ruelles sinueuses sur les hauteurs de la médina de Fès, ancienne capitale mérinide, le mausolée de Sidi Ahmed Al Tijani demeure l’un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés du Maroc.
C’est une réflexion à vocation spirituelle et scientifique, qui veut retracer l'ordre qui régit l'existence de l'origine à nos jours
« Il apparut à un moment où obscurité et injustice s’emparent des contrées du pays Noir. Il tint debout avec, en main, le sabre de la volonté inflexible »
Aux assoiffés de Sîra, hagiographie du Prophète de l’Islam, Cheikh El Hadji Malick servit le Rayy Zam’ân, qacîda communément appelée Nûniya. L’auteur de l’inimitable Khilâçu Zahab n’a pas à convaincre de sa culture historique, tellement la Mîmiya a eu ce don de replonger aussi bien le récitant que l’entendant dans ces rares ambiances où le Sceau des prophètes est magnifié sans perdre de vue l’impossibilité d’en faire le tour. Mais la volonté de Cheikh El Hadji Malick de le décrire sous ses aspects les plus significatifs, notamment, dans son éthique ne fait l’ombre d’un doute.
Il fut le « père » dont l’aura a pu faire supporter le choc que constituait la disparition de Cheikh El-Hadji Malick Sy en cette année 1922. Mais il demeure surtout le « grand père » de ceux qui ne l’ont jamais vu et qui sont les plus fascinés par cette figure unique dont la présence dans les cœurs juvéniles éternise l’image. Serigne Cheikh Ahmet Tidiane Sy se demandait bien s’il était possible de compter parmi les absents un illustre guide qui gît à jamais dans cœurs : Afa ghâba man sakanal qulûba khalîlâ.
Le terme «wolof» Gamou, marque la commémoration de l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (Psl). Désigné également sous le vocable arabe de «Maouloud», qui signifie naissance, il est célébré en majorité par la confrérie Tijaniyya, dans la nuit du 11ème au 12ème jour du mois de «Rabihoul Awwal» (troisième mois du calendrier hégirien) appelé Gamou en «Wolof». Toutefois, cette cérémonie religieuse n’a pas toujours été ce qu’elle est devenue aujourd’hui. À l’origine, elle était plutôt un rassemblement profane, empreint d’ambiance festive et libertine. L’édition 2008, qui correspond à l’an 1429 de l’Hégire, sera célébrée dans la nuit du 19 au 20 mars.