S’il existe une fête musulmane qui a bien été tropicalisée, c’est bien la fête de l’Achoura, plus connue sous le nom de Tamkharite.
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S’il existe une fête musulmane qui a bien été tropicalisée, c’est bien la fête de l’Achoura, plus connue sous le nom de Tamkharite.
Ce samedi 29 août, la communauté musulmane célèbre la nuit d’Achoura, communément appelé ‘’Tamxarit’’...
S’il existe une fête musulmane qui a bien été tropicalisée, c’est bien la fête de l’Achoura, plus connue sous le nom de Tamkharite.
Ce samedi 29 août, la communauté musulmane célèbre la nuit d’Achoura, communément appelé ‘’Tamxarit’’...
Le Taajabóon d'Ouzin Keïta
Le prêcheur Iran Ndao est foncièrement contre le Taajabóon, ces chants et danses qui marquent la première nuit de la célébration de la Tamkharit ou Achoura. Durant ces festivités, les hommes se déguisent en femmes et vice-versa.
Les origines du «taajaboon»(Par Fallou Cisse)
La Tamkharite ou Achura est célébrée ce jour, lundi. Ce qui est fondamentalement recommandé à l’occasion de l’Achura, c’est de jeuner le 9ième et le 10ième jour. Car le prophète jeunait le 10ième jour du mois de Moharram et avait promis de jeuner le 9 ème jour de l’année suivante (promesse qu’il n’a pas pu tenir car il mourut avant l’Achura suivant).
Aux origines d’une tradition païenne - La Achoura, communément appelée Tamkharite, va être célébrée mercredi prochain. La communauté musulmane sénégalaise, à l'instar des autres pays de la Umma islamique, va communier pour prier dans la dévotion et la ferveur, après un copieux dîner. Cependant, le sens religieux de la fête est en train de perdre progressivement du terrain au profit d'actes profanes. En réalité, la jeune génération ne retient de la Tamkharite que le «thiéré (bassi saleté)» et le «taajaboon (carnaval masqué)». Or, ce jour a une implication profonde dans l'édification de l'Islam.
C’était une véritable nuit des gais lurons. Au terme du dîner, le jour de « tamkharite », les enfants se déguisent pour aller faire le « tajaboon ». Ils se rendent ainsi de maison en maison, munis d’instruments de musique de fortune qu’ils se sont fabriqués de leurs propres mains. Dans chaque maison, ils jouent des rythmes, tapent des mains et chantent la chanson du « tajaboon ». On leur donne pour récompense des bonbons, des biscuits, du riz, du sucre. Mais, actuellement, il n’y a plus cet engouement chez les jeunes. Ils semblent avoir d’autres préoccupations.