Il a 28 ans jour pour jour disparaissait Elhadji Assane Marokhaya Samb, historien, parolier originaire du Cayor, plus précisément à Sakal.
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Il a 28 ans jour pour jour disparaissait Elhadji Assane Marokhaya Samb, historien, parolier originaire du Cayor, plus précisément à Sakal.
De notre Antiquité égyptienne, comme revendication, à la Civilisation de l’Universel, comme tension, le Sénégal a toujours été une promesse au monde, une ambition culturelle, une vocation à l’excellence, une exigence démocratique, une porte océane ouverte à tous les ailleurs fécondants, le limon fertile de tous les enracinements.
La polémique sur l'Histoire générale du Sénégal s'enfle
Les Lébous constituent une communauté au Sénégal. Traditionnellement pêcheurs mais aussi agriculteurs, ils sont concentrés dans la presqu’île du Cap-Vert (Dakar) qu’ils occupaient à l’arrivée des premiers colons dans la région. Ils parlent la langue wolof deswolofs, qui contrairement à ce qui est admis, n’est pas le dialecte initial de ces derniers. La langue wolof était en fait à l’origine la langue des lébous. Ils ont été les haut-parleurs d’origine du wolof. Ils sont désormais majoritairement musulmans, mais ont conservé des pratiques issues de leur religion traditionnelle.
La saison des njuulis s’ouvre avec les grandes vacances scolaires mises à profit par les parents pour faire circoncire leurs garçons. Plus qu’une tradition prônée par la sunnah musulmane la circoncision demeure en fait un phénomène socioculturel en Afrique noire et un passage obligé pour tout homme. Antérieure à l’avènement des religions révélées sur le vieux continent, elle obéit de facto à des considérations superstitieuses dont certaines se gomment malheureusement avec la modernité. Ce qui en rien n’altère le caractère exquis du rite initiatique de la circoncision. Entre prépuce servant de talisman, lingué (bâton de circoncis) pour saluer ou tunique blanche bouffante assortie à un bonnet à la forme pyramidale comme habit d’usage, Le Quotidien vous replonge dans ce rite initiatique qui fait l’homme dans notre société.
« Il apparut à un moment où obscurité et injustice s’emparent des contrées du pays Noir. Il tint debout avec, en main, le sabre de la volonté inflexible »
Ils s’appellent Kènbougoul (« personne ne veut »), Yâdikone (« tu étais venu »), Yakha Mbotou (« gâche linge »), des prénoms atypiques qui protègent des caprices de la destinée, d’après les griots.
Le Sénégal, pays le plus occidental de l’Afrique de l’ouest, a un une histoire précoloniale riche. Aujourd’hui, parmi les richesses que compte notre pays, figure en bonne place la diversité ethnique, qui cimente et harmonise la cohésion nationale. Mais, comment le peuplement de ce pays s’est réalisé ? Quelle ethnie a en premier foulé le sol de ce pays ? C’est ce que Seneweb a tenté de savoir.
Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a révélé avoir récemment écrit "un texte sur le vrai et le faux", paru dans un livre édité par un de ses anciens étudiants, dans le but d'administrer la preuve que les philosophes n'ont "plus besoin de s'épuiser sur ces a priori absurdes de langues qui seraient concrètes ou abstraites", en allusion à celles africaines qui ne permettraient pas d'enseigner la philosophie.
Le professeur Abdou Salam Fall, sociologue à l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan), dirige le Laboratoire de recherches sur les transformations économiques et sociales (Lartes) qui a réalisé, dans le cadre du programme « Jangandoo », une étude touchant 15.000 enfants âgés entre 6 et 18 ans.
Les liens de parenté très étroits entre les guides spirituels du mouridisme et de la tidjaniya dans notre pays sont connus. Mais rares sont ceux qui savent qu'ils sont tous des descendants de Mame Maharame Mbacké, arrière grand-père du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba et du deuxième Khalife général des Tidjanes El Hadj Malick Sy. Sans compter que Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh porte le sang de Mame Maharame Mbacké, tant du côté maternel que paternel.
Le livre "Oralité africaine : entre esthétique et poétique" est une synthèse de 200 pages, qui analyse le mythe de Ndiadiane Ndiaye (roi du djolof) et l’épopée d’El Hadji Omar Tall (résistant et soufi) en tentant d’expliquer les rapports entre l’oralité et l’écriture, selon son auteur, le professeur Samba Diop, de l’Université d’Oslo, en Norvège.
El Hadji Ndiaga Mbaye n'est plus. Mais il susbsiste au temps comme l'a bien écrit le défunt poète, son Excellence Birago Diop. "Les Morts ne sont pas morts", écrivait Birago. Hier, l'âme généreuse de El Hadji Ndiaga Mbaye, maître incontesté et incontestable de la parole, a certainement plané au-dessus de la Maison Douta Seck, lieu de Culte des Artistes, qui ont célébré un des leurs, arraché à l'affection des Sénégalais, et digne de mériter un Monument en son nom pour immortaliser son message.
’appuyant sur le pouvoir de la parole, le conte constitue une passerelle de communication pour véhiculer une morale. Il peut être également - et c’est là une de ses fonctions insoupçonnées - le moteur de talents cachés... Le conte fait l’homme. C’est à ce constat qu’ont abouti des participants à la table ronde internationale sur la professionnalisation des conteurs au Sénégal, qui s’est tenue le mercredi 27 juin 2012, à la salle de cinéma de l’Institut français de Dakar. Membre fondateur de l’association "Amoon na fi" * qui a pour objectif de maintenir et diffuser la tradition orale, en France comme au Sénégal, Thierno Diallo montre comment des élèves "déclarés nullards", "qui ne lèvent jamais la main en classe", ont pu convaincre tout le monde de leur maîtrise de la langue française.
A moment où Abdoul Mbaye, récemment nommé Premier Ministre, s’apprête à occuper le neuvième étage du building, il nous a paru utile pour l’histoire et pour la postérité de revisiter la lettre mémorable que son père Kéba Mbaye lui adressa, le 28 aout 1982.
Au moment où Abdoul Mbaye, récemment nommé Premier Ministre, s’apprête à occuper le neuvième étage du building, il nous a paru utile pour l’histoire et pour la postérité de revisiter la lettre mémorable que son père Kéba Mbaye lui adressa, le 28 aout 1982. La littérature occidentale, notamment française, abonde de correspondances entre auteurs ou entre un auteur et ses amis. La correspondance est même parfois utilisée comme forme littéraire ou comme support philosophique. C’est dire que la correspondance a considérablement enrichi le patrimoine littéraire et philosophique de l’humanité.
Lui, le musulman se perçoit comme le fils spirituel de Léopold Sédar Senghor, le catholique, premier président de la République du Sénégal, à qui il a succédé en 1981. Sa haute taille – certains l’ont surnommé « La Girafe » – n’est pas un obstacle à la rencontre de cet homme d’État qui a marqué au delà de son pays, notamment par sa façon de jouer au jeu démocratique lors de sa défaite à l’élection présidentielle de 2000.
La quatrième édition de Festiparoles sera placée cette année, sous le thème «Transmission Ndigal». Une commémoration qui sera exclusivement dédiée à Ndiaga Mbaye, l’un des griots wolofs les plus populaires qui s’illustrait de son vivant, à «promouvoir les paroles africaines d’hier et d’aujourd’hui», principal credo du réseau associatif «Le Puits à paroles», initiateur de la manifestation prévue du 28 janvier au 6 février.
Daouda Ndiaye est poète, juriste et docteur en Sciences de l’Education. Il a soutenu sa thèse de doctorat en Sciences de l’Education à l’Université Paris 8 Vincennes-St-Denis, publiée aux Editions Atelier National de Reproduction des Thèses de l’Université de Lille, sous le titre L’enseignement des langues nationales à l’école primaire : le cas du wolof au Sénégal.
L’ancienne biscuiterie de Médina a servi d’espace d’échange sur l’utilisation des langues nationales. C’était, hier, au tour d’un café littéraire dans le cadre du Fesman 3.