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L'arrestation d'Issa Kaou N'Djim : Un rebondissement politique entre le Mali et le Burkina Faso

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Le 13 novembre 2024, Issa Kaou N'Djim, une figure politique malienne, a été arrêté à Bamako à la suite de propos jugés « gravissimes » par les autorités burkinabè. Ancien vice-président du Conseil national de transition (CNT) malien et ex-soutien du régime militaire dirigé par le général Assimi Goïta, N'Djim a récemment pris ses distances avec le pouvoir militaire malien, exprimant des positions critiques à l’égard de la gestion du pouvoir. Son arrestation survient après des déclarations dans l'émission « Rendez-vous des idées » sur Joliba TV News, où il a mis en doute la version officielle du gouvernement burkinabè concernant une tentative de déstabilisation du Burkina Faso.
Le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso a rapidement réagi, estimant que ces propos discréditaient les autorités burkinabè et avaient pour effet de semer le doute sur la stabilité du pays. Le 12 novembre, une plainte a été adressée à la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali, demandant des mesures contre la diffusion de l’émission. Le lendemain, Issa Kaou N'Djim a été interpellé à son domicile à Bamako, par des agents en civil qui l’auraient conduit pour une audition.
Cette arrestation n'est pas la première pour N'Djim, qui avait déjà été condamné en 2021 à six mois de prison avec sursis pour des propos jugés subversifs. Au-delà de ses critiques à l’égard des militaires au pouvoir, il a souvent pris position pour un retour rapide à un régime civil, ce qui l’a placé en opposition avec les autorités en place.
L'arrestation d'Issa Kaou N'Djim met en évidence les défis auxquels sont confrontés le Mali et le Burkina Faso, deux pays actuellement dirigés par des régimes militaires. Des événements qui soulignent les tensions autour de la gestion de l’opposition et de « la liberté d'expression » dans un contexte de transition politique, un aspect important de l'évolution des situations internes des deux pays.
Auteur: Par Aminata Traoré
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Comments

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    Mooom la il y a 5 mois

    Il est temps de retourner a la peine de mort et de prendre les traîtres a la nation les adeptes et esclaves de la démocratie occidentale,de la liberté d'expression etc

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    reply_author il y a 5 mois

    Va prendre tes médicaments. Tu délires

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    Sitor il y a 5 mois

    Il a la tête de sitor ndour 😀

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    il y a 5 mois

    C'est la liberté d expression il n a dit que son avis sur un sujet

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    reply_author il y a 5 mois

    Liberte de quoi ? Au Mali ya pas ca de .

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    Défenseur il y a 5 mois

    Voilà moi je me pose toujours des questions sur le nom N'djim ?

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    reply_author il y a 5 mois

    Pourquoi te poser des questions sur le patronyme Ndjim ? Les patronymes en Afrique de l'Ouest transcendent les États et les ethnies. Sinon un Kebé, un Sylla , un Sakho , un Soumaré, un Tandia, un Bathily, Diané, un Diabira et un Cissé sont loin d'être wolof mais soninkes De même qu' un Diarra , Koné, Coulibaly, Traoré et Keita sont malinkes ou bambara. Alors circulez, il n'y a rien à voir !

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    reply_author il y a 5 mois

    Donc,en fait la liberté d'exprimer son opinion, la liberté tout court c'est ..l'esclavage !! C'est le même raisonnement du 1er ministre malien qui dit que le régime des colonels maliens qui a profité de la lutte du peuple malien pour s'accaparer le pouvoir est plus ...démocratique que celui du Sénégal qui a accédé au pour suite à une élection libre et démocratique ! C'est 1984 de Orwell !

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