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Universités : Bassirou Diomaye Faye «rappelle l’urgence de prendre toutes les mesures idoines pour la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale»

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En conseil des ministres, ce mercredi 27 novembre, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a abordé la question de la transformation systémique des universités publiques. De ce fait, il a rappelé au Premier Ministre «l’urgence de prendre toutes les mesures idoines afin d’assurer la continuité des activités pédagogiques et la stabilité sociale dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur publics».
 
«Il a, à cet effet, demandé au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, en relation avec les Recteurs et les Directeurs des Centres des Œuvres sociales universitaires, un plan d’urgence, sous la supervision du Premier Ministre, pour la livraison, selon un calendrier maîtrisé, de tous les chantiers relatifs aux amphithéâtres, salles de cours, restaurants et pavillons engagés par l’État dans les universités publiques », renseigne-t-on dans le communiqué dudit conseil.
 
 
Audit des dépenses universitaires et sociales
 
L’on ajoute que le Chef de l’État accorde une attention particulière à la maîtrise des budgets des universités, des centres des œuvres sociales ainsi que des structures du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
 
À ce sujet, indique-t-on, il a invité le Premier ministre à finaliser un audit des dépenses universitaires et sociales et de faire engager sans délai un processus d’optimisation du fonctionnement des universités et centres des œuvres sociales en relation avec toutes les parties prenantes.
 
« Le Chef de l’État a souligné, dans cette dynamique de rénovation de la gouvernance universitaire, l’importance de promouvoir, en synergie avec la communauté universitaire, un modèle économique consensuel pour assurer le fonctionnement adéquat et les performances consolidées du système universitaire et de recherche. Eu égard à l’accroissement significatif annuel des effectifs d’étudiants, le Gouvernement devra en accord avec les universités, arrêter une nouvelle politique de gestion du capital humain en vue d’asseoir une meilleure planification du processus d’orientation des nouveaux bacheliers et de fixer les postes budgétaires d’enseignants pour leur prise en charge adéquate », poursuit-on dans le document.
 
 
La lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réclamée
Pour cela, Bassirou Diomaye Faye a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de réfléchir, dans un esprit de complémentarité, à la mutualisation de certaines fonctions en tenant compte de la carte universitaire dont les objectifs doivent être conformes à la stratégie de montée en puissance des Pôles territoires.
 
« Pour clore ce chapitre, le Président de la République a invité le ministre en charge de l’Enseignement supérieur à accélérer, en relation avec le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, la finalisation de la lettre de politique sectorielle de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Cette nouvelle feuille de route devra favoriser le repositionnement stratégique du secteur de l’Enseignement supérieur dans les politiques publiques et son rôle majeur dans la préparation et la valorisation du capital humain national, axe prioritaire de la ‘’Vision Sénégal 2050’’ », a-t-on conclu.
Auteur: AWA FAYE
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Comments

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    il y a 4 mois

    En 2025. Il faut atteindre l'objectif 0 greve des étudiants. Ces affaires de retards de paiements des bourses il faut y mettre un terme définitivement car les ministres n'ont pas de retard de salaire (j'espere)

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    Karim-USA il y a 4 mois

    Si Abdourahmane DIOUF ne peut pas payer les bourses des étudiants, il doit démissionner ! J’entends aussi parler de retard de salaires à la TFM et à e-média ! Personnellement, je n’ai jamais travaillé pour personne au Sénégal. Mais, un retard de salaire ou retard de bourse, c’est une grosse honte ! Cela est inconcevable et c’est une connerie qui n’arrivé nulle part ailleurs dans le monde ! Quand on ne paie pas les salaires, il faut fermer l’entreprise et rendre la licence Uand on est une télévision publique.Le Sénégal est un pays fou ! Et les travailleurs ne connaissent souvent pas leurs droits ! Un patron de presse, ce n’est pas un mendiant ! Un ministre qui n’arrive pas à payer les bourses doit démissionner !

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    il y a 4 mois

    Pour un bon fonctionnement des universités, il faut dissoudre et interdire les amicales. Les amicales sont des mafias de maitres chanteurs qui sèment le désordre. Quand les intérêts des groupuscules qui les dirigent sont menacés, ils créent le désordre. Il faut aussi noter qu'ils sont au service du Coud, Crous qui les utilisent pour détourner les fonds. Il faut aussi réformer les universités, un pays pauvre doit financer l'étudiant sur un seul cursus, quand c'est fini c'est fini. On est libre de se réinscrire à ses frais l'état ne prend rien en charge. Les bourses d'études doit être pour les bacheliers entre 17 et22 ans, au delà celui qui s'inscrit ne bénéficie ni de bourse ni des avantages sociaux..

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    agent Municipal il y a 4 mois

    Monsieur Le Président de la République du Sénégal, Son excellence monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Je tenais, en tant que Citoyen LAMNDA, à vous faire part d’une situation qui me parait être d’une importance capitale pour bon nombres de nos concitoyens désireux de jouer leur partition dans la bonne marche des affaires publiques. L'égalité, en général, est une valeur fondamentale d’une démocratie. Nous avons construit notre société sur l'égalité entre tous les individus. Ce principe fondamental, l’Etat doit y veiller dans la vie de tous les jours. Le préambule de la Constitution du Sénégal proclame, en effet, l'égal accès de tous les citoyens, sans discrimination, à l'exercice du pouvoir à tous les niveaux. Et aux termes de son article 1er: « La République du Sénégal est une démocratie politique, économique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans discrimination d'origine, de race, de sexe, de religion ». Si la motivation ultime de toute législation est de satisfaire les besoins et les nécessités du moment tout en préservant les aspirations des générations futures alors le décret de 2011, qui a ouvert le concours aux agents municipaux, des forces armées et des agents du secteur parapublic en modifiant le décret d’origine n°92-1614 du 20 novembre 1992 portant organisation et fonctionnement de l’Ecole nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM), doit à son tour être révisé pour parachever l’intention du législateur. Il faut aller jusqu’au bout de la logique et permettre à ces catégories d’agents de faire les concours professionnels de l’administration comme le ferait n’importe quel autre agent de l’Etat. Sachant que Réformer un tel décret n’engage aucune dépense à gérer, monsieur le Président de la République, je vous prie de bien vouloir prendre en considération cette requête pour une éventuelle révision du décret portant création de l’ENA. Je vous remercie

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