Isabel dos Santos lors d'une table ronde sur l'évolution des affaires dans le domaine de l'énergie, dans le cadre du Bloomberg Global Business Forum, à l'hôtel Plaza, à New York, le 26 septembre 2018. © Mike Coppola, Getty Images via AFP
Accusée de corruption, Isabel dos Santos va devoir restituer plus de 400 millions d'euros d'actions à la compagnie pétrolière angolaise Sonangol, un nouveau revers pour la femme la plus riche d'Afrique et fille de l'ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos.
Dans une décision datée du 23 juillet, l'Institut néerlandais d'arbitrage (NAI) affirme que la transaction par laquelle Isabel dos Santos a acquis, en 2006, une participation indirecte de 6 % dans le groupe pétrolier et gazier portugais Galp Energia, via une société néerlandaise, est "nulle et non avenue".
En conséquence, elle doit restituer ses actions, d'une valeur totale de 422 millions d'euros à la société publique Sonangol, donc à l'Angola, affirme la décision arbitrale, obtenue vendredi 30 juillet par l'AFP.
La transaction, via la holding Exem Energy, qui appartenait au mari d'Isabel dos Santos, s'est déroulée selon des "conditions anti économiques" et à des prix "non conformes au marché", argumente la décision juridiquement contraignante, qui évoque encore des "transactions kleptocratiques" grâce auxquelles Isabel dos Santos et son époux se sont personnellement enrichis avec des biens de l'État angolais.
Après avoir versé un acompte de 15 % depuis une société des Îles Vierges, Isabel dos Santos a ensuite payé, lorsque qu'elle est devenue PDG de Sonangol en 2016, le restant du prix d'achat de sa participation indirecte dans Galp en kwanza, monnaie locale angolaise sans valeur en dehors du pays, plutôt qu'en euros comme convenu contractuellement, affirme la décision.
Les avocats d'Exem contestent "la décision prise par le panel de trois arbitres qui ont décidé que seules les allégations présentées par Sonangol étaient suffisantes et n'ont pas statué sur les preuves et documents présentés" par la défense, ont-ils expliqué à l'AFP depuis Lisbonne. "Dans cette sentence arbitrale, le récit politique l'emporte clairement sur l'analyse juridique", affirme la défense d'Exem, précisant qu'un "recours juridique sera déposé auprès du tribunal compétent" pour la contester.
Accusée d'enrichissement illicite et de blanchiment d'argent
Surnommée la Princesse par la rue angolaise, Isabel dos Santos, 48 ans, qui a nié toute malversation, est accusée de corruption par la justice de son pays. Elle fait aussi l'objet d'une enquête au Portugal, ancienne puissance coloniale.
Elle est également mise en cause par les "Luanda Leaks", enquête par un consortium de 120 journalistes fondée sur la fuite de 715 000 documents dont les conclusions sont accablantes pour elle et son mari – l'homme d'affaires congolais Sindika Dokolo, décédé en octobre dans un accident de plongée – : le couple a "siphonné les caisses du pays".
Cette participation dans le capital de Galp ne représente qu'une petite partie de la myriade d'investissements en Angola et au Portugal d'Isabel dos Santos, d'une valeur d'environ 3 milliards de dollars, selon le magazine américain Forbes.
La femme d'affaires avait été nommée "première femme milliardaire d'Afrique" en 2013 par le magazine. Mais avec l'arrivée au pouvoir en Angola de Joao Lourenço en 2017, les nuages se sont amoncelés sur son couple.
En décembre 2019, les avoirs du couple, qui fréquente les plages de St-Tropez et les palaces londoniens, sont gelés par la justice angolaise qui les accuse d'enrichissement illicite et de blanchiment d'argent et évoque le détournement de plus d'un milliard de dollars des groupes publics pétrolier et de diamants, dans un pays où un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Outre Sonangol qu'elle a dirigé vers la fin du long règne de son père (1979-2017), Isabel dos Santos avait multiplié les investissements dans la téléphonie, les mines de diamants, la banque ou encore l'immobilier, dans son pays et au Portugal.
Avant de quitter la présidence en 2017, son père l'avait nommée à la tête de la puissante compagnie pétrolière nationale Sonangol, poste dont l'actuel chef de l'État, qui a promis de faire le ménage, l'a limogée en 2018.
Auteur: AFP
Comments
Karim wade numero deux.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Und lecon pour Macky Sall, meme si il placait un Proche ein 2024 il ne sera Pas non plus a l abri
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Elle devrait former un beau couple avec Karim Wade, des cléptomanes de haut vol
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Comme Karim kieta , karim wade , son père est elu president , miraculeusement elle devient la femme la plus riche du continent......
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Ça me rappelle le dictateur de Brazzaville qui lui aussi avait nommé son fils à la tête de la société nationale de pétrole. Actuellement
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Les faye sall sont avertis,ils sont pires.
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Finalement ces chefs d'état africains qui offrent des postes de responsabilité à leurs enfants leur rendent un mauvais service
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Les fils de président en Afrique et les jolies filles de président ... pires. Les peuples volés, RV avec les justiciers internationaux devant des juridictions et juges libres pour remboursements de vos milliards.
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