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Bénin : Invité à un évènement de mode, le président Talon accueille les retardataires

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Le samedi 03 décembre dernier, le président de la République Patrice Talon était à la place de l’Amazone à Cotonou. Il était l’invité de marque d’Oyémi Fashion Show 2022, un évènement de mode organisé par l’épouse de son ministre des Sports Oswald Homéky. Le chef de l’Etat qui est arrivé sur les lieux  peu avant 20 heures, heure du démarrage de l’évènement, a constaté qu’il n’y avait pas grand monde.Les invités étaient en retard. Patrice Talon a donc décidé d’accueillir les premiers retardataires et en a profité pour les sensibiliser sur  la ponctualité. Cette initiative du président de la République n’a pas laissé indifférent Richard Flash, un artiste béninois invité à la manifestation. « Avec ce signal fort du chef de l’Etat qui était là pour nous donner cette leçon d’être à l’heure aux évènements, je pense qu’on va mettre ça dans les réformes culturelles et tous les évènements » a-t-il déclaré.Un amoureux de la cultureDepuis son arrivée au pouvoir, Patrice Talon essaie d’amener les Béninois à rompre avec certaines mauvaises habitudes, notamment au niveau de la gestion de la chose publique. Par ailleurs, sa présence à cet évènement de mode, est sans nul doute un témoignage de sa passion pour la culture. Il avait donné le ton au début de son premier mandat en allant assister à une représentation théâtrale à Cotonou. Le locataire du palais de la Marina s’est ensuite illustré en réclamant à la France les trésors du royaume d’Abomey pillés (royaume du Sud-Bénin) pendant la période coloniale. Ces œuvres ont finalement été restituées au pays en novembre 2021. Sous sa présidence, des monuments comme la statue de l’Amazone ou encore celle du résistant Bio Guéra ont été érigés en plein cœur de Cotonou. Des musées sortent également de terre dans le pays.
Auteur: Bernardin PATINVOH (correspondant) Cotonou
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Comments

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    il y a 2 ans

    Très bon et exceptionnel management pédagogique du Président béninois. Bonne communication aussi en lieu et place " le Président tape sur la table ". Les invités " dotés d'intelligence " font avoir honte et s'amender.

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    il y a 2 ans

    Quelle ressemblance avec Senghor

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    il y a 2 ans

    Affaire Adji Sarr : Finalement un mensonge collectif criminel. ( BOUBACAR SALL )   La confrontation tant annoncée entre Mr Ousmane Sonko et Mlle Adji Sarr a finalement eu lieu ce Mardi 6 Décembre 2022. Cette confrontation était réclamée à cor et à cris par la présumée victime Adji Sarr, par ses rares supportrices, par tout Benno Bokk Yakkar, par son avocat sueur Me El Hadj Diouf   Tous nous prédisaient un massacre lorsque ce jour arrivera au vu de toutes les preuves que détient Mlle Adji Sarr démontrant que Mr Ousmane Sonko l’a violée 5 fois et parfois sodomisée. Certains prédisaient même que c’est ce jour là que Mr Ousmane Sonko quittera de lui-même le monde de la politique    Dans une interview avec Kaliphone Sall, Mlle Adji Sarr déclarait ceci : « « J’ai toutes les preuves des accusations dans mon téléphone. (….) Si les sénégalais avaient connaissance de ces preuves que je détiens, je vous jure qu’ils iraient le déloger chez lui pour le conduire directement à la police (….) Je n’attends que le jour de la confrontation » »   Les membres de Benno Bokk Yakkar, de Coddas, et autres défenseurs de Mlle Adji Sarr faisaient des sorties fréquentes pour confirmer les propos de cette dernière. Bon nombre d’entre eux déclaraient avoir visionné ces preuves en question ou en détenaient même des copies.   Durant presque deux années, les phrases les plus entendues dans le clan de BBY et les proches de Mlle Adji Sarr étaient : « Que Ousmane Sonko accepte d’aller répondre au juge – Que Ousmane Sonko ait le courage de faire face à Adji Sarr ». C’était même devenu le principal discours de campagne de la coalition Benno Bokk Yakkar pour les élections locales de Janvier 2022, et les dernières législatives de Juillet 2022.   Je me suis toujours dit que tous ces pères et mères de familles de BBY, tous ces époux et ces épouses, tous ces intellectuels, tous ces ministres, tous ces députés, tous ces élus locaux, tous ces hauts fonctionnaires, tous ces avocats, tous ces musulmans et chrétiens, ……, ne pouvaient pas avoir décidé de mentir de façon collective à la face du monde sur le même sujet.   J’étais donc certain qu’ils détenaient quelque chose qui sera enfin dévoilé le jour de la confrontation Adji Sarr – Ousmane Sonko. Bien que je me demandais qu’est-ce qui empêchaient à toutes ces personnes qui ont une haine viscérale contre Mr Ousmane Sonko de publier depuis lors ces Vidéos / Audios / Photos / Messages sensés le détruire à jamais ? C’était plus simple que de monter tous ces dossiers farfelus de « Force Spéciale » ou de rebelle, et faire tuer des citoyens innocents.   Je me demandais aussi pourquoi aucune de ces preuves n’a été sortie lors de l’audition de Mlle Adji Sarr, ni lors de sa confrontation avec Mme Ndeye Khady Ndiaye. Alors que c’est justement à cela que sert la phase d’instruction. Ce n’est pas lors d’un procès qu’on brandit des preuves subites à l’insu de tous pour dire « SURPRISE !!! ».   Vu que Mlle Adji Sarr et son camp nous disaient qu’elle attendait sa confrontation avec Ousmane Sonko, alors on a attendu. J’ai essayé d’imaginer comment se déroulerait le jour de cette confrontation qui est enfin arrivé. Mais à la fin de la journée, je réalise qu’effectivement le Sénégal a été tenu en haleine par une grosse bande de mythomanes.   1° Je m’imaginais que Mlle Adji Sarr sortirait du tribunal avec dans les bras un enfant de 13 mois, qui a été accouché en toute discrétion, et qui sera le portrait tout craché de Mr Ousmane Sonko. En lieu et place de cela j’ai vu qu’elle n’avait qu’un avocat en sueurs dans les bras   2° J’imaginais que Mlle Adji Sarr apparaitrait avec un air de délivrance, tout sourire, les bras en l’air en signe de victoire. En lieu et place j’ai vu une demoiselle fâchée, qui se disputait toute seule contre les micros, et ballotée par ses accompagnants qui semblaient craindre une nouvelle bourde. Elle semblait être devenue l’accusée et non plus l’accusatrice.   3° J’imaginais Me El Hadj Diouf sortir du tribunal aux cris de « Hourra Hourra ! Nous l’avons terrassé. Ousmane Sonko est fini. ». En lieu et place j’ai vu un avocat nerveux, verser des litres de sueurs, qui déclare qu’il n’y a pas eu confrontation car le prévenu n’a pas parlé, et donc sa cliente non plus. Visiblement l’avocat a oublié que c’est à l’accusateur de s’exprimer et d’exposer les preuves. Et à l’accusé de réagir.   4° J’imaginais que la coalition Benno Bokk Yakkar tiendrait un point de presse pour se féliciter que la confrontation se soit enfin tenue, et pour féliciter la demoiselle Adji Sarr d’avoir achevé la bête. En lieu et place, tous les membres de Benno semblent être allés au lit très tôt.   5° J’imaginais que les télés et radios partisanes, que les sites d’information en ligne alimentaires feraient des unes et des éditions spéciales détaillant comment Ousmane Sonko a été terrassée par une gamine et ses preuves. En lieu et place j’ai constaté que ces médias sont vite passés à autre chose, comme pour faire oublier cette journée.   6° J’imaginais que Mr Ousmane Sonko sortirait du tribunal avec des menottes aux poignets, cachant son visage avec sa veste pour éviter les photographes et caméramen. En lieu et place j’ai vu un Ousmane Sonko tout sourire, moqueur, qui déclare que ce fut un massacre, mais contre l’autre camp.   Il est vrai que si l’on s’en tient aux déclarations de Adji Sarr et ses avocats, alors qu’ils nous avaient annoncé une mise à mort de Ousmane Sonko le jour de la confrontation, on a presque eu droit à des larmes.   Par contre le compte rendu fait par Ousmane Sonko dans sa communication nocturne nous renseigne le pourquoi de ces larmes, et comment chacun en a eu pour son grade :   ** Le Juge Mahamane Diallo pour son instruction biaisée et sa partisanerie   ** Le parquet mis devant sa participation active au complot, document à l’appui   ** L’avocat mis devant ses propres agressions sexuelles et condamnations   ** Et enfin Adji Sarr ridiculisée dans sa robe moulante rouge   Après s’être foutus de nous pendant près de deux années, après nous avoir abreuvé de mensonges, après avoir causé une vingtaine de morts, des centaines de blessés et de mutilés, des dizaines d’emprisonnement, un dossier appelé « Mensonge Collectif Criminel » doit être monté contre les fossoyeurs à l’origine de cette mascarade macabre car il est hors de question de passer tout cela par pertes et profits.

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    il y a 2 ans

    Affaire Adji Sarr : Finalement un mensonge collectif criminel. ( BOUBACAR SALL )   La confrontation tant annoncée entre Mr Ousmane Sonko et Mlle Adji Sarr a finalement eu lieu ce Mardi 6 Décembre 2022. Cette confrontation était réclamée à cor et à cris par la présumée victime Adji Sarr, par ses rares supportrices, par tout Benno Bokk Yakkar, par son avocat sueur Me El Hadj Diouf   Tous nous prédisaient un massacre lorsque ce jour arrivera au vu de toutes les preuves que détient Mlle Adji Sarr démontrant que Mr Ousmane Sonko l’a violée 5 fois et parfois sodomisée. Certains prédisaient même que c’est ce jour là que Mr Ousmane Sonko quittera de lui-même le monde de la politique    Dans une interview avec Kaliphone Sall, Mlle Adji Sarr déclarait ceci : « « J’ai toutes les preuves des accusations dans mon téléphone. (….) Si les sénégalais avaient connaissance de ces preuves que je détiens, je vous jure qu’ils iraient le déloger chez lui pour le conduire directement à la police (….) Je n’attends que le jour de la confrontation » »   Les membres de Benno Bokk Yakkar, de Coddas, et autres défenseurs de Mlle Adji Sarr faisaient des sorties fréquentes pour confirmer les propos de cette dernière. Bon nombre d’entre eux déclaraient avoir visionné ces preuves en question ou en détenaient même des copies.   Durant presque deux années, les phrases les plus entendues dans le clan de BBY et les proches de Mlle Adji Sarr étaient : « Que Ousmane Sonko accepte d’aller répondre au juge – Que Ousmane Sonko ait le courage de faire face à Adji Sarr ». C’était même devenu le principal discours de campagne de la coalition Benno Bokk Yakkar pour les élections locales de Janvier 2022, et les dernières législatives de Juillet 2022.   Je me suis toujours dit que tous ces pères et mères de familles de BBY, tous ces époux et ces épouses, tous ces intellectuels, tous ces ministres, tous ces députés, tous ces élus locaux, tous ces hauts fonctionnaires, tous ces avocats, tous ces musulmans et chrétiens, ……, ne pouvaient pas avoir décidé de mentir de façon collective à la face du monde sur le même sujet.   J’étais donc certain qu’ils détenaient quelque chose qui sera enfin dévoilé le jour de la confrontation Adji Sarr – Ousmane Sonko. Bien que je me demandais qu’est-ce qui empêchaient à toutes ces personnes qui ont une haine viscérale contre Mr Ousmane Sonko de publier depuis lors ces Vidéos / Audios / Photos / Messages sensés le détruire à jamais ? C’était plus simple que de monter tous ces dossiers farfelus de « Force Spéciale » ou de rebelle, et faire tuer des citoyens innocents.   Je me demandais aussi pourquoi aucune de ces preuves n’a été sortie lors de l’audition de Mlle Adji Sarr, ni lors de sa confrontation avec Mme Ndeye Khady Ndiaye. Alors que c’est justement à cela que sert la phase d’instruction. Ce n’est pas lors d’un procès qu’on brandit des preuves subites à l’insu de tous pour dire « SURPRISE !!! ».   Vu que Mlle Adji Sarr et son camp nous disaient qu’elle attendait sa confrontation avec Ousmane Sonko, alors on a attendu. J’ai essayé d’imaginer comment se déroulerait le jour de cette confrontation qui est enfin arrivé. Mais à la fin de la journée, je réalise qu’effectivement le Sénégal a été tenu en haleine par une grosse bande de mythomanes.   1° Je m’imaginais que Mlle Adji Sarr sortirait du tribunal avec dans les bras un enfant de 13 mois, qui a été accouché en toute discrétion, et qui sera le portrait tout craché de Mr Ousmane Sonko. En lieu et place de cela j’ai vu qu’elle n’avait qu’un avocat en sueurs dans les bras   2° J’imaginais que Mlle Adji Sarr apparaitrait avec un air de délivrance, tout sourire, les bras en l’air en signe de victoire. En lieu et place j’ai vu une demoiselle fâchée, qui se disputait toute seule contre les micros, et ballotée par ses accompagnants qui semblaient craindre une nouvelle bourde. Elle semblait être devenue l’accusée et non plus l’accusatrice.   3° J’imaginais Me El Hadj Diouf sortir du tribunal aux cris de « Hourra Hourra ! Nous l’avons terrassé. Ousmane Sonko est fini. ». En lieu et place j’ai vu un avocat nerveux, verser des litres de sueurs, qui déclare qu’il n’y a pas eu confrontation car le prévenu n’a pas parlé, et donc sa cliente non plus. Visiblement l’avocat a oublié que c’est à l’accusateur de s’exprimer et d’exposer les preuves. Et à l’accusé de réagir.   4° J’imaginais que la coalition Benno Bokk Yakkar tiendrait un point de presse pour se féliciter que la confrontation se soit enfin tenue, et pour féliciter la demoiselle Adji Sarr d’avoir achevé la bête. En lieu et place, tous les membres de Benno semblent être allés au lit très tôt.   5° J’imaginais que les télés et radios partisanes, que les sites d’information en ligne alimentaires feraient des unes et des éditions spéciales détaillant comment Ousmane Sonko a été terrassée par une gamine et ses preuves. En lieu et place j’ai constaté que ces médias sont vite passés à autre chose, comme pour faire oublier cette journée.   6° J’imaginais que Mr Ousmane Sonko sortirait du tribunal avec des menottes aux poignets, cachant son visage avec sa veste pour éviter les photographes et caméramen. En lieu et place j’ai vu un Ousmane Sonko tout sourire, moqueur, qui déclare que ce fut un massacre, mais contre l’autre camp.   Il est vrai que si l’on s’en tient aux déclarations de Adji Sarr et ses avocats, alors qu’ils nous avaient annoncé une mise à mort de Ousmane Sonko le jour de la confrontation, on a presque eu droit à des larmes.   Par contre le compte rendu fait par Ousmane Sonko dans sa communication nocturne nous renseigne le pourquoi de ces larmes, et comment chacun en a eu pour son grade :   ** Le Juge Mahamane Diallo pour son instruction biaisée et sa partisanerie   ** Le parquet mis devant sa participation active au complot, document à l’appui   ** L’avocat mis devant ses propres agressions sexuelles et condamnations   ** Et enfin Adji Sarr ridiculisée dans sa robe moulante rouge   Après s’être foutus de nous pendant près de deux années, après nous avoir abreuvé de mensonges, après avoir causé une vingtaine de morts, des centaines de blessés et de mutilés, des dizaines d’emprisonnement, un dossier appelé « Mensonge Collectif Criminel » doit être monté contre les fossoyeurs à l’origine de cette mascarade macabre car il est hors de question de passer tout cela par pertes et profits.

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    Boulaye Cissé il y a 2 ans

    Alors que nos vaillants Lions se sont évertués avec abnégation à peaufiner l’image du Sénégal à l’international et à consolider le prestige de notre cher pays, monsieur Macky Sall s’emploie, quant à lui, à creuser une fosse oú il va enterrer image et prestige. Le président Donald Trump avait insulté tous les peuples africains en traitant nos pays de "fosses à merde" (shit-holes). Si au Sénégal on tourne délibérément le dos au progrès démocratique pour mettre en place une véritable autocratie (un pouvoir qui n'a d'autre justification et légitimité que lui-même), ne creusons nous pas une "fosse à merde" pour y enfouir les Sénégalais. Car voyez-vous, c’est précisément ce que Macky Sall s’apprête à faire en traitant la Constitution comme un vulgaire papier toilette. Il serait à l’affût et se préparerait à nous imposer un troisième mandat en dehors de toute légalité constitutionnelle ! Les prémisses ?    - le blocage en catimini d’un amendement au Protocole de la CEDEAO visant à bannir le troisième mandat en Afrique de l’Ouest ; (1) - le honteux « ni oui ni non » quant à la dissimulation d’une intention criminelle ; (2) - la mise en place d’un gouvernement dit « de combat » qui l’installe dans une logique de guerre contre l’opposition ; (3) - son refus d’identifier un candidat à sa succession à 13 mois de l’élection présidentielle ; (4) - l’accumulation d’un fabuleux trésor de guerre à coup de malversations, de détournements et de caisses noires ; (5) - les attaques contre les lanceurs d’alerte et les journalistes ; (6) - la vassalisation des corps de contrôle du processus démocratique et du maintien de l’ordre ; (7) - et maintenant une prise de parole orchestrée par les inévitables pousses-au-crime accrochés comme des sangsues à leurs privilèges indus et à leurs butins. Tout cela nous incite à suspecter une intention malveillante et criminelle : celle de violer la Constitution en toute connaissance de cause. (8) Le fera-t-il ? Tentera-t-il le troisième mandat ? Sera-t-il candidat en février 2024 ? Et ce malgré les échecs chez nous (Abdoulaye Wade) et chez nos voisins (Alpha Condé) ? Sans compter une opinion publique nationale largement hostile à un tel projet ? (y compris dans la diaspora) L’histoire se répète sous forme de farce, nous a dit Karl Marx. Malheureusement, notre président n’a pas lu Marx. D’ailleurs qui a-t-il lu (à part Paulo Coelho) ? Mais en vérité, cela dépendra de nous Sénégalais : de ce que nous attendons et exigeons du président de la République vis-à-vis de notre Constitution et de ce qui, par contre, peut être anticipé du président de BBY. Une Constitution est avant tout un engagement solennel qui maille toute une nation, qui fait de nous des citoyens et nous assigne une responsabilité individuelle et collective de respecter la loi et de faire en sorte que la loi soit respectée par tous. Au point où il nous est même exigé de dénoncer tout crime ou toute intention criminelle. Article 25-3 : « Tout citoyen est tenu de respecter scrupuleusement la Constitution, les lois et règlements, notamment, d’accomplir ses devoirs civiques et de respecter les droits d’autrui. Il doit veiller à s’acquitter de ses obligations fiscales et à participer à l’œuvre de développement économique et social de la nation ». Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, est un citoyen spécial car c’est à lui que nous avons confié la responsabilité suprême de protéger l’intégrité de notre Constitution, en notre nom à tous. Il n’en demeure pas moins un citoyen soumis comme nous tous aux édicts de la constitution et notamment en son article 25 précité. Et il le sait ! Le président de BBY par contre est un citoyen tout au plus ordinaire, certains diront même limité quant à sa capacité en tant que président de la République à comprehender les défis complexes liés au sous développement de notre pays et à son laxisme complice par rapport à la corruption éhontée de son régime. Il aspire néanmoins, et cela devient de plus en plus clair, à prolonger indûment son séjour au Palais de l’avenue Leopold Sedar Senghor. Pathétique ! Cela dit, le président de la République lui, sait pertinemment qu’il s’agit là d’un interdit absolu de notre Constitution comme il l’a écrit et comme il nous l’a dit lui-même à plusieurs reprises. Nous l’avons cru ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas mentir. Ni se complaire dans une litanie de promesses jamais tenues. La parole d’un président est sacrée. Surtout en Afrique. Nonobstant les gesticulations des comparses du président de BBY et les contorsions intellectuelles de ses affidés, nous savons tous que nous avons rejeté la possibilité d’un troisième mandat anticonstitutionnel au Sénégal lorsque nous l’avons signifié sans ambages au président Ablaye Wade en 2012. Et ce avec la mobilisation d’opposants de taille dont le président de l’APR de l’époque, Macky Sall. Cherchez l’erreur ! N’empêche, si nous devons recommencer soyons prêts à le faire. Monsieur Macky Sall, attention ! Un président de la République ne doit pas provoquer ses concitoyens et surtout sa jeunesse. Il leur doit respect et considération. Ce serait une erreur politique monumentale que de confondre patience et passivité. Qui plus est, nous avons par référendum en 2016, adopté des révisions à certains articles et alinéas de la Constitution dont la réduction de la durée du mandat, le nombre de mandats restant inchangé depuis 2001. Nous n’avons pas adopté une nouvelle Constitution qui prétendument remettrait les pendules à zéro. La Constitution de 2001 demeure donc toujours en vigueur avec l’interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs quelque soient leurs durées. Nul n’est dupe. Que le président de BBY puisse estimer qu’il demeure l’homme indispensable pour mener le Sénégal vers « l’émergence », qu’il pense que son bilan doit lui valoir une exception à la règle, qu’il puisse s’inquiéter avec raison de son degré d’impunité après son second et dernier mandat, qu’il se soucie du sort futur de son entourage nous importent peu et je dirais même que ce sont des arguments irrecevables parce que hors sujet. Il ne peut tout simplement pas exercer de troisième mandat, sauf à violer l’esprit et la lettre de la Constitution et à commettre un crime contre la nation sénégalaise. Crime qui ne devra jamais rester impuni. Jamais ! Ni pour lui ni pour ses complices qui seront bien entendu les premiers à aller « brouter » ailleurs. Il nous faudra aller les débusquer dans leurs nouvelles prairies. Ils sont tout simplement toxiques ! Monsieur Macky Sall, un président de la République ne doit pas ramer à contre courant de l’histoire, surtout à un moment où les peuples se lèvent pour écrire leur propre histoire (Amérique latine, Sahel, Iran,…). N’ayez aucun doute, le Sénégal s’inscrit dans ce mouvement global. Arrêter la mer avec ses bras ? Ou avec des fusils ? Allons nous permettre au président de BBY d’installer notre pays dans une instabilité sociale économique et politique du fait d’un troisième mandat illégitime imposé par la ruse, la duplicité et la force ? La nation sénégalaise fait face là à l’un des plus grand défi de son histoire démocratique récente car en Afrique, troisième mandat veut dire présidence à vie et autoritarisme, surtout lorsque le pétrole et la corruption sont au rendez-vous. Ne nous berçons pas de certitudes et d’illusions : les démocraties sont fragiles et ne sont pas uniquement menacées par des hommes en uniformes mais souvent par des hommes dits « forts » issus du processus électoral et qui se croient plus “malins”que leurs pairs ou prédécesseurs. Plus malin que le peuple ? Nous sommes donc tous interpellés et nous devons tous nous dresser pour briser dans l’œuf cette intention criminelle afin de protéger notre futur. Et imposer une fois pour toutes une norme consensuelle dont le non-respect a déjà causé la perte d’une dizaine de vies humaines. Combien d’autres ? S’il y a une chose que nous pouvons et devons laisser en héritage à nos enfants et petits-enfants, c’est au moins de maintenir intact cette aspiration à la démocratie et aux libertés politiques. Allons-nous permettre au président de BBY de nous entraîner dans une régression historique et nous rabaisser au rang de régimes archaïques tels le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Congo, la Guinée Équatoriale…? Bien sûr que non. Nous nous devons donc de rappeler au président de la République l’essentiel de son serment. Le serment est prêté dans les termes suivants :“Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”. C’est tout simplement son devoir, car la Constitution est au dessus du président. Qu’il se dévêtisse donc de ses habits de chef de parti et revêtisse pour une fois ceux du président de la République. Il serait temps. À ce titre, je lui conseille plutôt de s’investir dans la résolution des conflits en Afrique comme s’y attellent les anciens présidents du Nigéria Olusegun Obasanjo (en Ethiopie), celui du Kenya Uhuru Kenyatta (en RDC) et tant d’autres avant eux après l’accomplissement de leurs deux mandats. Ou de s’emparer de la problématique de la liberté de circulation dans notre continent ou d’autres éléments du plan Afrique 2063 de l’Union Africaine. Monsieur Macky Sall, oui il y a des missions élevées et dignes pour un président de Republique après son second et dernier mandat : se mettre au service de l’Afrique ! L’alternative de forcer un troisième mandat le conduirait tôt ou tard à rejoindre la compagnie des "pestiférés" de l’histoire contemporaine de l’Afrique tels que Blaise Compaoré, Alpha Condé, Omar el Bechir, Hissen Habré, Hosni Moubarak, Idriss Deby, Ben Ali… Je répète : tôt ou tard. Vraiment, ça n’en vaut pas le coup ! À part ça, bravo à nos chers Lions dignes fils du pays. (A suivre) Pierre Sané est ancien SG d’Amnesty International.

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    il y a 2 ans

    B­­o­­n­j­­o­u­r, j­­­e m'a­p­p­e­­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­bu­­­t du mo­dèle S­­­E­­­X­­­E 18+) J'a­ime êt­­re photo­­­grap­­hiée n­u­e) Veuil­lez noter me­­s phot­­os à l'adr­­­esse su­iva­­­nte -> W­­­W­­W­­­.­­X­­­2­­1.­­­F­­U­­­N

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    il y a 2 ans

    B­o­­n­­­j­­o­u­­r, j­e m'a­­p­­p­e­lle Alisia, j'ai 21 a­ns) Dé­­­bu­­­t du mo­­dè­le S­­E­­X­­E 18+) J'a­ime êt­­­re pho­­to­­grap­hi­­­ée n­­­u­­­e) V­e­u­i­­l­­­lez no­­ter me­­­s phot­­­os à l'adr­­esse su­­i­­­va­­nte --> W­­W­­W­­.­­X­­2­1.­­F­­U­­N id08179444

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    il y a 2 ans

    B­o­n­j­­­o­­­u­­­r, j­­e m'a­­p­p­­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­­ns) Dé­­bu­­t du mo­dè­le S­­­E­­­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­re pho­­­to­grap­­­hi­­­ée n­­­u­­­e) V­­­e­­u­i­­l­­­lez no­­ter me­­­s phot­os à l'adr­esse su­­­i­va­­­nte --> W­­­W­­­W­­­.­­X­­­2­­­1.­F­­U­­­N id05883091

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    il y a 2 ans

    B­­o­n­j­­o­­u­­­r, j­­e m'a­­p­­p­e­lle Alissa, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­­t du mo­­dè­­le S­E­­­X­­E 18+) J'a­ime êt­­­re pho­­­to­­­grap­hi­ée n­u­­­e) V­­e­­u­i­l­lez no­ter me­s phot­­­os à l'adr­­­esse su­­­i­­­va­nte --- W­­­W­­­W­.­­X­­­2­­­1.­­F­­U­­N id06162783

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