Guillaume Soro est de retour en Afrique depuis début novembre. Mais il n’a pas regagné la Côte d’Ivoire. L’ancien Premier ministre ivoirien craint certainement d’être arrêté, puisqu’il est condamné à la prison à vie dans son pays, pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Hier jeudi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a justement évoqué la situation de l’ex-chef rebelle, après la séance hebdomadaire du Conseil des ministres.
« Le pays est ouvert »
Contre toute attente, l’autorité a indiqué que M. Soro pouvait rentrer au bercail. « Pour ce qui est de savoir si M. Guillaume Soro peut rentrer, évidemment, je pense là-dessus que le ministre de l’Intérieur, qui a réussi à gérer le retour de plusieurs exilés volontaires, dit juste, quand il dit : 'M. Soro Guillaume peut rentrer quand il veut.' Effectivement, le pays est ouvert », a laissé entendre Amadou Coulibaly. L’ironie de cette déclaration n'a pas échappé au principal concerné.
Sur son compte X, il a soigneusement dézingué l’exécutif ivoirien. « J’apprends que le gouvernement inconstitutionnel de Côte d’Ivoire annonce, non sans ironie, que je peux désormais rentrer dans mon pays », a écrit l’ex-chef rebelle, avant d’indiquer qu’il ne lui faudra plus cinq ans d’exil avant de retourner en Côte d’Ivoire.
« Il en sera autrement pour retourner sur ma terre natale ivoirienne »
« Si cela m’a pris cinq longues années pour regagner ma terre ancestrale africaine, il en sera autrement pour retourner sur ma terre natale ivoirienne, par la grâce de Dieu le Tout-Puissant », a assuré M. Soro.
Rappelons à toute fin utile que l’ancien Premier ministre ivoirien était un allié du président Alassane Ouattara avant de tomber en disgrâce.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Vendredi 24 Novembre 2023
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