Des heurts ont mis aux prises de jeunes Guinéens et les forces de sécurité jeudi dans différents quartiers de la banlieue de Conakry où un collectif interdit avait appelé à manifester contre la junte au pouvoir, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) qui appelait à la mobilisation a rapporté que cinq personnes avaient été blessées par balles, dont une se trouvait dans un état critique, à la suite de confrontations dans la nuit autour d'un axe qui traverse la banlieue de la capitale.
Aucune confirmation de ces informations n'a été obtenue d'autre source.
Le FNDC, officiellement dissous par la junte, avait appelé à manifester pacifiquement jeudi à Conakry, puis le 26 octobre dans tout le pays, pour réclamer un retour rapide des civils à la tête du pays, ainsi que la libération des prisonniers détenus selon lui pour des raisons politiques.
Le FNDC est la dernière organisation à mobiliser, mais a reçu le soutien des principaux partis, réduits à l'inaction.
La banlieue de Conakry et la route Le Prince qui la traversent sont traditionnellement le théâtre de la contestation.
Des dizaines de pick-ups de police et de gendarmerie ont été stationnés le long de cet axe. Des jeunes ont cependant brûlé des pneus et renversé des poubelles sur la route, désertée de tout trafic.
De nombreuses boutiques ont gardé porte close en banlieue ou sur les grands marchés de Madina et Bonfi.
A Kagbelin et Kountia, autres zones de la banlieue, des manifestants se sont attaqués à de rares véhicules conduits par des civils auxquels ils reprochaient, selon des témoins, de n'avoir pas suivi l'appel à la protestation.
Le FNDC avait été à l'origine de manifestations les 28 et 29 juillet, le 17 août, et les 5 et 6 septembre. Cinq personnes avaient été tuées en juillet, et deux en août.
Le colonel Mamady Doumboya qui a pris le pouvoir par la force en septembre 2021 s'est depuis fait investir président et s'est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans. L'opposition accuse la junte de confisquer le pouvoir et de faire taire toute voix discordante à coup d'arrestations de leaders politique ou de la société civile, et d'enquêtes judiciaires.
Ces manifestations ont lieu alors qu'une mission ouest-africaine se trouve cette semaine en Guinée.
Le 24 septembre, l'organisation ouest-africaine a donné aux autorités un mois pour proposer un nouveau calendrier de retour des civils au pouvoir sous peine de "sanctions plus sévères" que celles déjà imposées.
Auteur: AFP
Comments (15)
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Où sont les crétins de Pastef qui applaudissaient les juntes ?
Alors les primitifs, 25 eme plus pauvre de la planete la forme aujourd'hui ?
Sénégal rek ya mana dooul .. Sonko et Barthélémy n'ont jamais dit que Macky à droit à un troisième mandat.. Dangay diéma dokh si khelou nite yi.. Macky lui-même avait dit que c'était fini pour lui... Donc vous emmerdez vous les gens de L'APR Association des Prédateurs de la république...
C'est la faute de la France où pas ?
C'est l'Afrique ! Elle restera ainsi jusqu'à l'extinction du soleil.
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Le cas du Sénégal est très particulier par rapport à ces pays en conflit interne. Le jour où nous évertuerons pour imiter ces pays, on saura que jamm rekk meuta niane. IL faut oeuvrer pour la paix c'est mieux. Bart DIAZ et SONKO ont reconnu publiquement que Macky peut se présenter aux élections de 2024. Ils ajoutent que son régime est fini et qu'il est minoritaire. Yaa khayti, diaroul thiow. Dèm Elections lou waay am niou khamni nonou nga tollou
Tchad : de violents heurts opposant policiers et manifestants à N’Djamena font au moins trente morts Ces affrontements se déroulent après la prolongation pour deux ans de la « transition » dirigée par Mahamat Idriss Déby.
Voila comment ca finit toujours quand on ne fout Rien pour son pays
Les événements récents au Tchad en donnent une nouvelle fois une illustration magistrale. Contrairement à ses engagements, Mahamat Déby a décidé, via un pseudo dialogue national, de s’octroyer le droit de se représenter à la fin de la transition qui va encore durer deux ans. Ni le Quai d’Orsay, ni l’Élysée n’ont communiqué après cette décision, ce qui montre leur embarras. Si Emmanuel Macron n’approuve pas cet ukase, que peut-il faire après avoir permis au fils d’Idriss Déby de prendre le pouvoir de manière anticonstitutionnelle ? L’époque du « gendarme de l’Afrique » est définitivement révolue, les chefs d’État ont le choix de leurs partenaires. Le président du monde d’après agit comme ceux du monde ancien, le ver était dans le fruit dès l’adoubement de Mahamat Déby en avril 2021. La politique à géométrie variable est l’autre grand reproche fait à la France. Au Mali, « une junte illégitime et illégale », au Tchad, au Burkina Faso en Guinée, des juntes qui bénéficient d’une bienveillance certaine. Avec la guerre en Ukraine, outre les ressources disproportionnées envoyées à Kiev, un autre « deux poids, deux mesures », se révèle plus crûment encore. Contrairement au massacre de Boutcha, jamais les grandes tueries comme celles de Duékoué, Côte d’Ivoire, mars 2011 ; d’Ogossagou, Mali, mars 2019; de Yirgou, Burkina Faso, janvier 2019, n’ont donné lieu à des demandes de réunions d’urgence au Conseil de Sécurité. Pourtant, le manque de réaction internationale devant ces hécatombes est vécu comme une forme de racisme et revient systématiquement parmi les critiques.
Tout notre soutien au peuple de Guinée victime de ses dirigeants. Doumbouya et sa junte devrait prendre exemple sur Dadis qui aujourd'hui est jugé pour ses crimes
Tu ne vois pas qu'ils sont manipulés ? La transition veut réformer le pays et n'arrange pas les politiciens corrompus qui veulent rester dans l'ancien système.
Ce même peuple a sa responsabilité dans cette affaire : On ne doit jamais applaudir les militaires au pouvoir
La Guinée quel gachis! Elle n'a jamais eu les dirigeants qu'elle mérite
C'est dans ces situations qu'un SEUL individu,en l'occurrence Macky Sall sur les 17 millions que nous sommes au Sénégal veut nous mener.
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