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Wednesday 30 April, 2025
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Le Burkina acte le départ des troupes françaises, Paris rappelle son ambassadeur

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Paris rappelle son ambassadeur au Burkina

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé jeudi le rappel de son ambassadeur au Burkina Faso "pour mener des consultations" au lendemain de l'annonce du départ du pays des forces spéciales françaises d'ici "un mois".
"Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l'état et les perspectives de notre coopération bilatérale", a expliqué à l'AFP le Quai d'Orsay.
Dans les usages diplomatiques, un rappel pour "consultations" signale un mécontentement avec le pays voire une crise diplomatique.
Mais le rappel de Luc Hallade coïncide également avec une demande de la junte burkinabè de remplacer l'ambassadeur.
En décembre, une lettre avait en effet été envoyée à Paris pour réclamer son départ, les autorités lui reprochant d'avoir fait état publiquement de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays, en proie à des violences jihadistes.
L'ambassadeur, qui était arrivé à Ouagadougou à l'été 2019, était toutefois resté à son poste. Et la visite de la secrétaire d'Etat française Chrysoula Zacharopoulou le 10 janvier avait laissé entrevoir une possibilité d'apaisement entre les deux pays.
Le tournant est intervenu il y a quelques jours quand le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l'accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays.
Cette dénonciation a été "formellement" reçue mardi par le ministère des Affaires étrangères, a annoncé mercredi le Quai d'Orsay.
"Conformément aux termes de l'accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite", a-t-il précisé à l'AFP. La France respectera "les termes de cet accord en donnant suite à cette demande", a-t-il ajouté.
Face à des relations franco-burkinabè dégradées et un sentiment anti-français grandissant à travers le pays, les responsables français martelaient ces derniers mois que les forces spéciales ne resteraient qu'à la demande des autorités burkinabè.
"La France n'impose rien, elle est disponible pour inventer un avenir ensemble", avait ainsi déclaré la secrétaire d'Etat à l'issue d'un entretien avec le capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat fin septembre.
Aide au développement
Pourtant, peu après cette visite, le gouvernement avait fait savoir qu'il affirmerait avec force la souveraineté du pays et entendait "diversifier ses partenaires" dans la lutte antijihadiste, longtemps menée avec principalement l'aide de la France.
Le Burkina héberge actuellement un contingent de près de 400 militaires des forces spéciales françaises, dans une opération baptisée Sabre. Ces militaires auront quitté le pays "d'ici fin février" et le retrait de tous les matériels devrait être achevé "fin avril", a affirmé mercredi à l'AFP une source proche du dossier.
Selon des sources concordantes, l'option privilégiée serait alors de redéployer ces militaires d'élite au Niger voisin, qui accueille déjà près de 2.000 personnels français.
Ouagadougou souhaite le départ des forces militaires françaises sans pour autant rompre diplomatiquement avec Paris.
Mais la France reste dans l'expectative désormais des décisions de partenariats des autorités burkinabè alors que les nouvelles autorités ont amorcé un rapprochement avec la Russie.
Le Premier ministre burkinabè avait fait une discrète visite mais remarquée à Moscou en décembre avant de déclarer il y a deux semaines qu'un partenariat avec la Russie était "un choix de raison".
Lors de sa visite à Ouagadougou, Chrysoula Zacharopoulou "a été très claire sur les conséquences du choix que feront les autorités", avait récemment expliqué à l'AFP une source diplomatique. Et d'ajouter: "chaque choix a des conséquences".
Parmi les questions, l'avenir de l'aide française au développement qui pourrait être suspendue, comme au Mali, si les Burkinabè se tournaient vers la société paramilitaire privée russe Wagner. Environ un milliard d'euros a été injecté au Burkina Faso entre 2011 et 2021 via l'Agence française de développement.
Auteur: AFP
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Comments

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    Du balai les orpailleurs il y a 2 ans

    Manu est vénèèèèèère 😂 

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    Fer Kessel il y a 2 ans

    "chaque choix a des conséquences" Ce discours montre que les français sont très déterminé a ne jamais guérir de leur mentalité coloniale impérialiste et terroriste, le bourkina est un état souverain et indépendant, l'aire des dirigeants africains esclaves de maison est revolu sauf en Côte d'Ivoire, senegal niger togo et Benin  Mentalement pour les dirigeants français le temps s'est arrêté vers 1860,la jeunesse africaine actuelle a perdue tout complexe devant l'homme blanc 

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    il y a 2 ans

    Que vaut un milliard d'euro en 10 ans? 100 millions d'euros par an et mieux c'est l'argent burkinabe' loge' au tresor francais qu'on leur prete avec interets.Ce que la france appelle "aide au developpement" est loge' au ministere de la defense francaise.Et c'est exactement la meme chose que cette meme france pratique chez les autres pays africains.   Combien de milliards d'euro sont engloutis en Ukraine en moins d'un an contre 500 tonnes d'or vole' au meme Burkina seulement sur la meme periode par la france?   Who's kidding who?

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    Laysa il y a 2 ans

    Il n'ya aucun doute la france tire des benefices à rester dans nos territoires, si non elle ne serait pas mécontente de quitter le burkina, le mali et la centre afrique. Nous avons vu la france publier des videos filmées la nuit et montrant des "agents de wagner"  entrain de déterrer ou enterrer des "corps" et je me demande ou étaient ces moyens qui ont permis de filmer ces image lorsque les soit disant terroristes menaient leurs exactions. S'ils sont capables de filmer par satelite ou drones les "agents de wagner", il doivent en être 1000fois plus pour suivre les terroristes qui n'ont pas les moyens de wagner. La france doit être un couteau à double tranchant ils jouent double jeu, c'est évident

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    reply_author il y a 2 ans

    attention cela aura une conséquence sur nous sénégalais. la france ne peut pas se permettre de nous perdre

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    Juste en passant il y a 2 ans

    J'aime trop ton prénom, à la fois pour la signification ( lionne) et parce que ça me rappelle une cousine à ma mère qui était d'une beauté époustouflante 🥰  Et ton commentaire est pertinent MachaALLAH 🥰 🧡 

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    reply_author il y a 2 ans

    Les mines d'or Canadiennes, Australiennes et Russes produisent 60 tonnes par an au Burkina D’une production de 5,6 tonnes d’or en 2008, le pays a exporté 66,858 tonnes en 2021 avec une contribution au budget de l’Etat qui s’est fortement améliorée ces dernières années passant de 8,912 milliards de FCFA (13 322 231 de dollars) en 2008 à 322 milliards de FCFA (536 219 805 de dollars) en 2020  

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    OQTB obligation de quitter le il y a 2 ans

    Qui peut m'expliquer pourquoi la France veut aller en recours malgré son OQTB? Expiration de visa françafrique? refus de renouvellement de carte de sejour de la France en Afrique? reconduite à la frontiere, charter.  

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    reply_author il y a 2 ans

    🇫🇷 C'est aujourd'hui que la justice française va donner sa délibération sur la Fermeture de l'école Panafricaine en Guadeloupe.

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    reply_author il y a 2 ans

    Les 11 Accords Coloniaux France - Afrique (Pillage systématique de l'Afrique)   1. La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation   Les états nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.    2. La confiscation automatique des réserves financières nationales   Les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961 : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.   Comme conséquence, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrones et incomplètes du fait qu’elles sont pilotées directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que la CEMAC ou la CEDEAO. Ainsi, du fait des conditions qui lient les banques des zones économiques et financières, elles sont obligées de garder 50% de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor Français, ainsi que 20% supplémentaire afin de couvrir « les risques financiers ».   De plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre équivalent à 20% des recettes d’état de l’année N-1 ! Bien que le BEAC ou la BCEAO ont des possibilités de retrait supérieur auprès du Trésor Français, ces retraits doivent faire l’objet de l’accord du Trésor Français. La décision finale revient donc au Trésor Français qui a lui même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne.   En d’autres mots, 80% des réserves financières africaines, sont déposées sur un compte opération contrôlée par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elle-même. Pire, les pays eux mêmes ne savent même pas quel est la part de réserves financières qui leur appartient en groupe ou individuellement en tant que pays, mais détenus par l’administration du Trésor Français.   Les gains issus des investissements de ces fonds au Trésor Français sont censés être rajouté à la cagnotte africaine, mais aucun compte n’est donné là dessus aux banques ni même aux pays membres. « Seul un groupe limité à six administrateurs du trésor français ont connaissance des montants du compte d’opération, du lieu d’investissement des sommes. Les banques centrales africaines n’ont pas accès à ces informations »   déclarait le Dr. Gary K. Busch.   3. Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays   La France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: « Je ne suis pas intéressé », que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.   4. Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offre publics   Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix auprès d'un autre partenaire.   En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises,  tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agriculture.   5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies   Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les «accords de défense» attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France.   La situation sur le continent est telle que la France a formé des centaines, voire des milliers de « traîtres« . Ils sont tous en sommeil, et seront activés en cas de besoin pour un coup d’état ou tout autre but (Le cas Bozize en Centrafrique)!   6. Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts   En vertu de ce qu’on appelle « les accords de défense » attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans les bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.   7. L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation   Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française a même été créé. Elle s’appelle la « Francophonie » et possède plusieurs organisations satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.   8. L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique)   Voilà la vraie vache à lait pour la France. Mais la France n’est pas prête à faire tomber ce système économique datant de la colonisation qui met environ 500 milliards de dollars des caisses de l’Afrique dans sa trésorerie.   9. L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves.   Pas de rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit, le directeur des banques centrales des ex-colonies présente ledit rapport lors des réunions bi-annuelle des ministres des Finances sur les ex-colonies. Ce rapport est ensuite compilé par la  Banque de France et le Trésor français.   10. Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France   Pourquoi les alliances militaires régionales en Afrique sont les plus faibles? La plupart des pays ont seulement des alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs!    11. L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale   Plus d’un million de soldats africains se sont battus auprès de la France pour la défaite du nazisme et du fascisme au cours de la seconde guerre mondiale. Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée par la France de nos jours.

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    reply_author il y a 2 ans

    GATSA GATSA rekkkk

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    il y a 2 ans

    Les 11 Accords Coloniaux France - Afrique (Pillage systématique de l'Afrique)   1. La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation   Les états nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.    2. La confiscation automatique des réserves financières nationales   Les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961 : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.   Comme conséquence, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrones et incomplètes du fait qu’elles sont pilotées directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que la CEMAC ou la CEDEAO. Ainsi, du fait des conditions qui lient les banques des zones économiques et financières, elles sont obligées de garder 50% de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor Français, ainsi que 20% supplémentaire afin de couvrir « les risques financiers ».   De plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre équivalent à 20% des recettes d’état de l’année N-1 ! Bien que le BEAC ou la BCEAO ont des possibilités de retrait supérieur auprès du Trésor Français, ces retraits doivent faire l’objet de l’accord du Trésor Français. La décision finale revient donc au Trésor Français qui a lui même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne.   En d’autres mots, 80% des réserves financières africaines, sont déposées sur un compte opération contrôlée par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elle-même. Pire, les pays eux mêmes ne savent même pas quel est la part de réserves financières qui leur appartient en groupe ou individuellement en tant que pays, mais détenus par l’administration du Trésor Français.   Les gains issus des investissements de ces fonds au Trésor Français sont censés être rajouté à la cagnotte africaine, mais aucun compte n’est donné là dessus aux banques ni même aux pays membres. « Seul un groupe limité à six administrateurs du trésor français ont connaissance des montants du compte d’opération, du lieu d’investissement des sommes. Les banques centrales africaines n’ont pas accès à ces informations »   déclarait le Dr. Gary K. Busch.   3. Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays   La France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: « Je ne suis pas intéressé », que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.   4. Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offre publics   Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix auprès d'un autre partenaire.   En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises,  tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agriculture.   5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies   Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les «accords de défense» attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France.   La situation sur le continent est telle que la France a formé des centaines, voire des milliers de « traîtres« . Ils sont tous en sommeil, et seront activés en cas de besoin pour un coup d’état ou tout autre but (Le cas Bozize en Centrafrique)!   6. Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts   En vertu de ce qu’on appelle « les accords de défense » attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans les bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.   7. L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation   Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française a même été créé. Elle s’appelle la « Francophonie » et possède plusieurs organisations satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.   8. L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique)   Voilà la vraie vache à lait pour la France. Mais la France n’est pas prête à faire tomber ce système économique datant de la colonisation qui met environ 500 milliards de dollars des caisses de l’Afrique dans sa trésorerie.   9. L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves.   Pas de rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit, le directeur des banques centrales des ex-colonies présente ledit rapport lors des réunions bi-annuelle des ministres des Finances sur les ex-colonies. Ce rapport est ensuite compilé par la  Banque de France et le Trésor français.   10. Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France   Pourquoi les alliances militaires régionales en Afrique sont les plus faibles? La plupart des pays ont seulement des alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs!    11. L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale   Plus d’un million de soldats africains se sont battus auprès de la France pour la défaite du nazisme et du fascisme au cours de la seconde guerre mondiale. Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée par la France de nos jours.

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    il y a 2 ans

    Thiey une jeunesse qui est constamment dans la politique politicienne et à rebacher les slogans des années 1960 Bon Dieu les 400 soldats des forces spéciales SABRE était au Burkina Faso à la demande du pays pour l'aider dans sa lutte contre le terrorisme djihadiste .Aujourd'hui le même Burkina demande leur départ et elles s'en vont. Donc où est le problème ? Qui est gagnant ou perdant ?  Que rapporte le Burkina l'un des pays les plus pauvres du monde classé 184 sur 191 à l'indice IDH du PNUD?  N'est ce pas la France qui.va économiser des milliards ainsi que la vie de ses soldats  Quand les forces auront quitté le Burkina j'espère que vous trouverez un autre bouc émissaire pour justifier l'incapacité du pays à assurer sa sécurité.   

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    il y a 2 ans

    Les 11 Accords Coloniaux France - Afrique (Pillage systématique de l'Afrique)   1. La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation   Les états nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.    2. La confiscation automatique des réserves financières nationales   Les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961 : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.   Comme conséquence, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrones et incomplètes du fait qu’elles sont pilotées directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que la CEMAC ou la CEDEAO. Ainsi, du fait des conditions qui lient les banques des zones économiques et financières, elles sont obligées de garder 50% de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor Français, ainsi que 20% supplémentaire afin de couvrir « les risques financiers ».   De plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre équivalent à 20% des recettes d’état de l’année N-1 ! Bien que le BEAC ou la BCEAO ont des possibilités de retrait supérieur auprès du Trésor Français, ces retraits doivent faire l’objet de l’accord du Trésor Français. La décision finale revient donc au Trésor Français qui a lui même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne.   En d’autres mots, 80% des réserves financières africaines, sont déposées sur un compte opération contrôlée par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elle-même. Pire, les pays eux mêmes ne savent même pas quel est la part de réserves financières qui leur appartient en groupe ou individuellement en tant que pays, mais détenus par l’administration du Trésor Français.   Les gains issus des investissements de ces fonds au Trésor Français sont censés être rajouté à la cagnotte africaine, mais aucun compte n’est donné là dessus aux banques ni même aux pays membres. « Seul un groupe limité à six administrateurs du trésor français ont connaissance des montants du compte d’opération, du lieu d’investissement des sommes. Les banques centrales africaines n’ont pas accès à ces informations »   déclarait le Dr. Gary K. Busch.   3. Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays   La France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: « Je ne suis pas intéressé », que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.   4. Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offre publics   Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix auprès d'un autre partenaire.   En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises,  tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agriculture.   5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies   Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les «accords de défense» attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France.   La situation sur le continent est telle que la France a formé des centaines, voire des milliers de « traîtres« . Ils sont tous en sommeil, et seront activés en cas de besoin pour un coup d’état ou tout autre but (Le cas Bozize en Centrafrique)!   6. Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts   En vertu de ce qu’on appelle « les accords de défense » attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans les bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.   7. L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation   Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française a même été créé. Elle s’appelle la « Francophonie » et possède plusieurs organisations satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.   8. L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique)   Voilà la vraie vache à lait pour la France. Mais la France n’est pas prête à faire tomber ce système économique datant de la colonisation qui met environ 500 milliards de dollars des caisses de l’Afrique dans sa trésorerie.   9. L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves.   Pas de rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit, le directeur des banques centrales des ex-colonies présente ledit rapport lors des réunions bi-annuelle des ministres des Finances sur les ex-colonies. Ce rapport est ensuite compilé par la  Banque de France et le Trésor français.   10. Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France   Pourquoi les alliances militaires régionales en Afrique sont les plus faibles? La plupart des pays ont seulement des alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs!    11. L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale   Plus d’un million de soldats africains se sont battus auprès de la France pour la défaite du nazisme et du fascisme au cours de la seconde guerre mondiale. Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée par la France de nos jours.

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    il y a 2 ans

    Les 11 Accords Coloniaux France - Afrique (Pillage systématique de l'Afrique)   1. La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation   Les états nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.    2. La confiscation automatique des réserves financières nationales   Les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961 : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.   Comme conséquence, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrones et incomplètes du fait qu’elles sont pilotées directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que la CEMAC ou la CEDEAO. Ainsi, du fait des conditions qui lient les banques des zones économiques et financières, elles sont obligées de garder 50% de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor Français, ainsi que 20% supplémentaire afin de couvrir « les risques financiers ».   De plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre équivalent à 20% des recettes d’état de l’année N-1 ! Bien que le BEAC ou la BCEAO ont des possibilités de retrait supérieur auprès du Trésor Français, ces retraits doivent faire l’objet de l’accord du Trésor Français. La décision finale revient donc au Trésor Français qui a lui même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne.   En d’autres mots, 80% des réserves financières africaines, sont déposées sur un compte opération contrôlée par l’administration française. Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elle-même. Pire, les pays eux mêmes ne savent même pas quel est la part de réserves financières qui leur appartient en groupe ou individuellement en tant que pays, mais détenus par l’administration du Trésor Français.   Les gains issus des investissements de ces fonds au Trésor Français sont censés être rajouté à la cagnotte africaine, mais aucun compte n’est donné là dessus aux banques ni même aux pays membres. « Seul un groupe limité à six administrateurs du trésor français ont connaissance des montants du compte d’opération, du lieu d’investissement des sommes. Les banques centrales africaines n’ont pas accès à ces informations »   déclarait le Dr. Gary K. Busch.   3. Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays   La France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: « Je ne suis pas intéressé », que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.   4. Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offre publics   Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix auprès d'un autre partenaire.   En conséquence, dans la plupart des ex-colonies françaises,  tous les leviers économiques des pays sont entre les mains des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. C’est la même chose dans le commerce, la construction et l’agriculture.   5. Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies   Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les «accords de défense» attachés au pacte colonial, les Africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs en formation en France.   La situation sur le continent est telle que la France a formé des centaines, voire des milliers de « traîtres« . Ils sont tous en sommeil, et seront activés en cas de besoin pour un coup d’état ou tout autre but (Le cas Bozize en Centrafrique)!   6. Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts   En vertu de ce qu’on appelle « les accords de défense » attachés au pacte colonial, la France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans les bases et installations militaires, entièrement gérées par les Français.   7. L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation   Une organisation de la langue française et de la diffusion de la culture française a même été créé. Elle s’appelle la « Francophonie » et possède plusieurs organisations satellites. Ces organisations sont affiliées et contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.   8. L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique)   Voilà la vraie vache à lait pour la France. Mais la France n’est pas prête à faire tomber ce système économique datant de la colonisation qui met environ 500 milliards de dollars des caisses de l’Afrique dans sa trésorerie.   9. L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves.   Pas de rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit, le directeur des banques centrales des ex-colonies présente ledit rapport lors des réunions bi-annuelle des ministres des Finances sur les ex-colonies. Ce rapport est ensuite compilé par la  Banque de France et le Trésor français.   10. Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France   Pourquoi les alliances militaires régionales en Afrique sont les plus faibles? La plupart des pays ont seulement des alliances militaires avec leurs ex-colonisateurs!    11. L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale   Plus d’un million de soldats africains se sont battus auprès de la France pour la défaite du nazisme et du fascisme au cours de la seconde guerre mondiale. Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée par la France de nos jours.

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    Laye il y a 2 ans

    Anyway nous avons des problèmes internes mais 79% c'est pas à cause de la France. Ne nous precipitons pas, des relations centenaire on les romp pas sans conséquences. Assumons...

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    il y a 2 ans

    L'afrique est bloqué par des coups de force régulière, par l'incurie d'une partie de sa jeunesse, par l'insolence  et surtout la médiocrité . Des jeunes tellement cons que tout peut les manipulés. DOMMAGE

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    reply_author il y a 2 ans

    ils vont faire appel à la russie. Pauvre afrique !

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    reply_author il y a 2 ans

    Enfin une réflexion intelligente.  

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    Khaqataay Gigantesque !!! il y a 2 ans

    Hahahahahahahaha OQTB : Obligation de Quitter le Territoire Burkinabé 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣  Noooooooooooooon lii mo nèkh waay 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 

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    reply_author il y a 2 ans

    Le Burkina n'a qu'à garder touters les recettes de ces exportations, ses devises étrangéres et pas les verser à Paris. "Aides au developpement" mon c.....l

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    reply_author il y a 2 ans

    Quel recours ? La demande à été reçue par les canaux officiels Mardi, le déménagement sera terminé dans moins d'un mois Faut pas confondre des commandos des forces spéciales avec les 800 000 clandos qui s'accrochent désesperement aux mamelles de la France

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    reply_author il y a 2 ans

    L'or est la plus grande exportation (81,4% de ses exportations totales) Le Burkina Faso exporte principalement vers la Suisse (76,3%), l'Inde (6,8%), la Côte d'Ivoire (2,9%), Singapour (2,7%) et le Ghana (1,4%) les importations proviennent principalement de Chine (12,4%), de Côte d'Ivoire (8,2%), de France (7,3%), des USA (7,1%) et de Russie (6,9% Au cours des premier et deuxième trimestres 2021, l'excédent commercial cumulé s'est élevé à 304,2 milliards de FCFA   Source : Organisation mondiale du commerce (OMC)

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    il y a 2 ans

    Si l'ambassadeur est rappelé, ils vont faire comment pour avoir des visas pour les centaines de milliers de migrants ? Tous ces panafricanistes comme Kémi Séba et Natahlie Yamb vivent confortablement en Europe et vous disent de chasser les Européens.

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    reply_author il y a 2 ans

    L aide au développement a appauvri l Afrique francophone 

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    reply_author il y a 2 ans

    La france porte les mamelles de l Afrique 

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    reply_author il y a 2 ans

    La france est un pauvre endettée jusqu aux os

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    il y a 2 ans

    Burkina Pays de merde nous avons rien et une bande de petits militaires prennent le pouvoir. Pas de régime de santé pas de perspective d'avenir. une démographie galopante. Pas d'industrie. Comment pouvez-vous  pensés que des russes pourront être les garants de notre survie. Avez vous vus la pauvreté en Russie 

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    France dégage il y a 2 ans

    La France va pouvoir aider ses futurs retraités qui manifestent. Les français applaudissent cette décision.

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    reply_author il y a 2 ans

    Plus de 34.000 sans-papiers ont été régularisés en 2022, soit une hausse de 8% par rapport à 2021. Jamais la France n’a eu à traiter autant de demandeurs d’asile sur son sol: 154.597 en 2022  

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    reply_author il y a 2 ans

    Plus de 34.000 sans-papiers ont été régularisés en 2022, soit une hausse de 8% par rapport à 2021. Jamais la France n’a eu à traiter autant de demandeurs d’asile sur son sol: 154.597 en 2022  

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    reply_author il y a 2 ans

    C'est FAUX , Kemi Séba ne vit plu en Europe et Nathalie Yamb est Europeenne de souche et de sang de par sa mére. Et alors?? Trouvez autre chose, débile

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    il y a 2 ans

    B­­o­­­n­­j­o­­­u­­r, j­­e m'a­p­p­­e­­lle Alissia, j'ai 21 ans) Dé­bu­­t du mo­dèle S­­­E­­­X­E 18+) J'a­ime êt­­­re photo­­grap­­­hiée n­­u­e) Veuil­lez noter me­­s phot­os à l'adr­esse su­­­iva­­nte >>> W­­W­­­W­­.­­X­2­­­1.­­­F­­U­­­N

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    il y a 2 ans

    B­o­­­n­j­­­o­­u­r, j­e m'a­­p­­p­e­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­bu­­­t du mo­­dè­le S­E­­­X­E 18+) J'a­ime êt­­­re pho­to­grap­­hi­­ée n­u­­­e) V­e­u­­­i­­l­lez no­­­ter me­­s phot­­­os à l'adr­­­esse su­i­­­va­­­nte --> W­W­­­W­­.­X­2­­1.­­­F­­U­­N id08954993

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    il y a 2 ans

    B­o­­­n­­j­o­­u­r, j­­­e m'a­­­p­­­p­­­e­lle Alisa, j'ai 21 a­­ns) Dé­­­bu­­t du mo­­dè­le S­­E­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­re pho­­­to­grap­­­hi­­ée n­­­u­­e) V­e­­­u­i­­l­lez no­­ter me­­s phot­­­os à l'adr­esse su­­i­­va­­nte --- W­­W­W­.­X­­­2­­­1.­F­­U­­N id06719197

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