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Niger : Remise de documents clés pour les assises nationales

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Le ministre d’État nigérien de l’Intérieur, le général Mohamed Toumba, a remis, ce vendredi, aux responsables de la Commission nationale des assises nationales, des kits de documents essentiels à leur organisation.  
Lors d’une rencontre au Centre international des conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le ministre a fait le point sur les préparatifs de ces assises prévues du 15 au 19 février 2025. Il a remis au président de la commission, Dr Mamoudou Harouna Djingarey, des documents clés, dont la note conceptuelle, le projet de règlement intérieur, la répartition des participants, les termes de référence et le décret de nomination des membres.  
Face aux interrogations sur le report des assises, le ministre a affirmé que le moment était venu pour leur tenue effective. Il a également défendu la rapidité du processus, estimant qu’elle garantissait son efficacité. Il a encouragé les membres de la commission à mener leurs travaux avec rigueur et à proposer des solutions concrètes pour accélérer le développement du Niger.  
Le président de la commission a souligné l’importance de ces assises pour définir des actions décisives, affirmant que l’objectif était d’aboutir à des recommandations pragmatiques et non à de simples débats.
Auteur: Harouna NEYA
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Comments

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    Foutaise il y a 2 mois

    Burkina Faso nieger mali vous réclamer visas pour les étrangers dans votre pays mais sachez que ce sont vos ressortissants qui vont payer les peaux casser parce que regarder nigerien qui sont partout dans plusieurs pays pour mendier regarder les fassolais et malien qui voyage partout et pourtant combien des autres pays africains qui imigre chez vous ok oh l histoire viendra

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    cause tjrs général ! il y a 2 mois

    Situé au cœur du Sahel, le Niger a une économie peu diversifiée et largement dépendante de l’agriculture. L’extrême pauvreté a stagné à 48,4 % en 2023. Cependant, compte tenu de l’inflation, elle devrait augmenter pour atteindre 49,9 % d’ici 2026. En 2023, l’UNOCHA a signalé que 4,5 millions de personnes, soit 17 % de la population, avaient besoin d’une aide humanitaire au Niger, contre 3,7 millions en 2022. Selon le HCR, en juillet 2024, le Niger accueillait près de 968 000 réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés internes, dont la majorité se trouve dans les régions de Tillabéri, Diffa et Tahoua. Contexte politique À la suite du changement anticonstitutionnel de gouvernement ayant eu lieu le 26 juillet 2023, le Niger est gouverné par un régime militaire, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), dirigé par le président de la transition, le général Abdourahmane Tchiani. Depuis lors, toutes les activités politiques ont été suspendues. Le dialogue national annoncé par le président de la transition n’a pas eu lieu et la constitution n’a pas été rétablie. La situation sécuritaire reste précaire, en particulier dans la région du Liptako-Gourma (frontalière avec le Burkina Faso et le Mali). En outre, deux autres groupes, le Front patriotique de libération (FPL) et le Front patriotique pour la justice (FPJ), responsables de plusieurs attaques contre les forces militaires et les infrastructures, exigent la libération du président déchu. Sur le front régional, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont décidé de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2024 et ont formé la confédération, Alliance des États du Sahel (AES). Malgré les efforts de médiation annoncés par le Sénégal et le Togo, les trois pays ont réaffirmé à plusieurs reprises que leur retrait était définitif. Situation économique Il est estimé que la crise politique de 2023 a ramené la croissance du PIB à 2 % en 2023 (-1,7 % par habitant). La croissance devrait rebondir en 2024 avec la levée des sanctions en février 2024 et la reprise des financements. Toutefois, l’essor attendu des exportations massives de pétrole a été tempéré. La croissance en 2024 devrait être de 5,7 % (1,8 % par habitant), sur la base d’une production totale de pétrole estimée à 11,2 millions de barils, contre une croissance de 9,1 % si la production pétrolière avait atteint 16,6 millions de barils. Du côté de l’offre, outre l’industrie (pétrole), l’agriculture devrait contribuer à hauteur de 2,6 points de pourcentage (en ppa) à la croissance. Les exportations, tirées par le pétrole, devraient être le principal moteur de la demande (+4,5 points de pourcentage), suivies de la consommation privée (+2,6 points de pourcentage). Les perturbations commerciales dues à la fermeture de la frontière avec le Bénin ont alimenté la hausse des prix des denrées alimentaires, faisant passer le taux d’inflation en glissement annuel de 1,7 % en juin 2023 à 15,5 % en juin 2024. Le taux d’inflation annuel moyen devrait atteindre 8,5 %. Malgré la hausse de l’inflation, le taux d’extrême pauvreté devrait baisser à 47,5 % en 2024 grâce à une croissance agricole positive. Cependant, 13,1 % de la population est confrontée à une grave insécurité alimentaire, environ 300 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison de l’insécurité. De plus, les inondations du mois d’août ont détruit des milliers d’habitations et fait des centaines de morts. La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a maintenu ses taux directeurs inchangés depuis décembre 2023, à savoir 3,5 % pour les appels de liquidités et 5,5 % pour la facilité de prêt marginal. Le taux d’inflation de l’UEMOA suit une tendance baissière depuis qu’il a atteint son pic en 2022, mais reste supérieur à la cible de 1 à 3 % de l’UEMOA, à 4,4 % en glissement annuel en juillet 2024, et les réserves de change régionales restent faibles, ne couvrant que 3,5 mois d’importations au premier trimestre de 2024.

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