Deux policiers ont été tués dimanche à Abuja lors d'une attaque du Mouvement islamique du Nigeria (IMN) - un groupe chiite nigérian pro-iranien -, et trois autres ont été hospitalisés inconscients, a indiqué la police dans un communiqué.
"Le commandement de la police du territoire de la capitale fédérale du Nigeria (FCT) confirme une attaque gratuite du Mouvement islamique du Nigeria (...) contre des membres des forces de la police nigériane", a écrit une porte-parole de la police, Josephine Adeh.
L'attaque a eu lieu à un barrage de police au cours duquel "deux policiers ont été tués, trois autres ont été transportés inconscients à l'hôpital et trois véhicules de patrouille de la police ont été incendiés".
L'IMN, inspiré par la Révolution islamique en Iran à la fin des années 1970, est aujourd'hui encore proche de Téhéran et rencontre une grande hostilité au Nigeria, où l'élite musulmane sunnite du pays ne cache pas ses affinités avec l'Arabie saoudite.
Le mouvement a été interdit par les autorités nigérianes en 2019.
Selon la police, lors de l'attaque de dimanche, les assaillants étaient en possession de machettes, de couteaux et de bombes artisanales.
"La situation est actuellement sous contrôle", ont assuré les forces de l'ordre, précisant avoir procédé à "plusieurs arrestations" et promettant "de traduire en justice les personnes impliquées".
En juillet 2021, après plus de cinq années de prison, le chef de l'IMN Ibrahim Zakzaky et son épouse ont été relaxés et libérés, par le tribunal de Kaduna, dans le nord du pays.
Ils étaient accusés de meurtre, après un épisode de violences lors d'un culte religieux dans la ville de Zaria (nord) en 2015, qui avaient fait environ 350 morts.
Auteur: AFP
Comments
Vous libérez des criminels musulmans accusés de meurtres! Vous n'aurez pas la paix au Nigeria aussi longtemps que l'Islam existera! Le Jihad est éternel... Ils s'inspirent de Téhéran? Ce pays instruit plus d'ingénieurs que la France et la Belgique réunies! Les maths,, la physique, les télécoms.,pendant ce temps en Afrique se sont les Madrasa ou Dara ou le Jihad est enseigne parce que partie intégrante de l'islam. L'islam nous retardé et nous rend dépendant des conflits arabo-perso-musulmans! Il y'a toujours une faction proIran, proChihite, ProSalafiste, ProPro prete à egoger du Noir comme symbole du racisme arabo-islamique envers l'Afrique! A quand le réveil de l'Africain?
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Des hommes armés, qualifiés de «terroristes» par les autorités burkinabè, ont tué samedi plusieurs dizaines de personnes, dont des civils, dans le Centre-nord du Burkina Faso, a appris dimanche l’AFP de différentes sources. Quatre ministres et le chef d’état-major des armées sont allés rencontrer des victimes dimanche à Kaya, où la plupart des blessés ont été évacués, à environ 45 kilomètres du village de Barsalogho où a eu lieu l’attaque. Sur la télévision nationale, le ministre de la communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, a parlé d’une «attaque lâche et barbare» perpétrée par «des hordes de criminels» qui s’en sont pris à «des femmes, des enfants, des personnes âgées et des hommes, sans distinction». Depuis plusieurs mois, les autorités ne communiquent presque plus sur ces violences, qui continuent d’endeuiller le pays. Aucun bilan des morts et des blessés n’a été avancé par le gouvernement, ni de précision sur les auteurs du massacre. Des militaires tués Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a de son côté déploré que, malgré «une riposte et un soutien des vecteurs aériens», des civils aient été tués. Il a ajouté que des militaires et des «VDP», les volontaires pour la défense de la patrie (nom donné aux supplétifs civils qui se battent aux côtés de l’armée), ont également été tués, sans préciser leur nombre. «Nous déplorons plusieurs dizaines de morts», a indiqué une source sécuritaire de la zone sous couvert d’anonymat. «Hier (samedi), aux environs de 09 h 00 (locales et GMT), des groupes terroristes ont attaqué le village, tuant de nombreux civils et éléments de sécurité», a indiqué un habitant de la zone joint par l’AFP. L’attaque n’a pour l’instant pas été revendiquée par les groupes armés de la zone, principalement liés à Al-Qaïda. Selon un autre riverain, les victimes sont principalement de «jeunes civils, sortis en nombre pour aider les soldats à creuser des tranchées autour de la ville, pour se prémunir d’éventuelles attaques des groupes armés terroristes». «On a enterré une grande partie des victimes ce dimanche», a-t-il précisé. «Urgence» Une deuxième source sécuritaire a déclaré que «la riposte des soldats et des VDP ont permis de neutraliser plusieurs terroristes et éviter un plus grand drame». Selon une source hospitalière à Kaya, plus d’une centaine de blessés ont été acheminés jusqu’au plus grand centre médical de la ville. Dimanche, dans une note interne consultée par l’AFP, la directrice générale du centre hospitalier régional de Kaya, Safoura Yaméogo, a invité l’ensemble du personnel médical d’astreinte et de repos à se mobiliser face à une «urgence liée à un afflux massif de patients depuis la matinée du (samedi) 24 août». Depuis 2015, le pays est très régulièrement frappé par des attaques de groupes djihadistes qui ont fait plus de 20’000 morts -- civils et militaires -- dont près de 3800 cette année, selon l’ONG Acled qui répertorie les victimes de conflits dans le monde. L’ONU et Human Rights Watch ont accusé à plusieurs reprises les forces de sécurité burkinabè et les VDP d’avoir commis des massacres contre des civils. Le chef du régime burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’État en septembre 2022, avait promis de faire de la lutte contre le «terrorisme» sa «priorité».
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