Le nouveau président de la République de Tunisie, Kaïs Saïed, ici comme candidat le 17 septembre 2019. Archive, Reuters
Après une journée de manifestations de Tunisiens exaspérés par leurs dirigeants, dimanche, le président Kaïs Saïed a annoncé dans la soirée qu'il gelait les travaux du Parlement et qu'il démettait de ses fonctions le chef du gouvernement Hichem Mechichi.
Le président tunisien Kaïs Saïed a annoncé dimanche 25 juillet qu'il gelait les activités du Parlement, et démettait de ses fonctions le chef du gouvernement Hichem Mechichi, après une journée de manifestations contre les dirigeants tunisiens.
Des klaxons ont retenti dans les rues de Tunis peu après cette annonce. Elle fait suite à des manifestations dans de nombreuses villes du pays dimanche, en dépit d'un important déploiement policier pour limiter les déplacements. Les protestataires ont notamment réclamé la "dissolution du Parlement".
Kaïs Saïed a annoncé ces décisions à l'issue d'une réunion d'urgence au Palais de Carthage, alors que la Tunisie fait face à un pic d'épidémie de coronavirus, et à une profonde crise politique opposant Kaïs Saïed au principal parti parlementaire Ennahdha.
"La Constitution ne permet pas la dissolution du Parlement mais elle permet le gel de ses activités", a-t-il déclaré, s'appuyant sur l'article 80 qui permet ce type de mesure en cas de "péril imminent".
Immunité parlementaire levée
Kaïs Saïed a annoncé qu'il se chargeait du pouvoir exécutif, avec "l'aide du gouvernement" qui sera dirigé par un nouveau chef désigné par le président de la République. Il a en outre annoncé lever l'immunité parlementaire des députés.
Plusieurs milliers de Tunisiens ont manifesté dimanche contre leurs dirigeants, notamment contre la formation islamiste Ennahdha. Ils ont notamment crié des slogans hostiles à cette formation et au Premier ministre qu'elle soutient, Hichem Mechichi, scandant "le peuple veut la dissolution du Parlement". "Changement de régime", était-il également inscrit sur des pancartes. Des locaux et symboles d'Ennahdha ont été pris pour cible.
Des appels à manifester le 25 juillet, jour de la fête de la République, circulaient depuis plusieurs jours sur Facebook, émanant de groupes non identifiés. Ils réclamaient entre autres un changement de Constitution et une période transitoire laissant une large place à l'armée, tout en maintenant le président Saïed à la tête de l'État.
Auteur: AFP
Comments
Vive la liberté Vive les printemps arabe Vivement l'hivernage sénégalais sous la conduite des gms, yanamar, ctd, pros, clédosén, asdiouf, etc.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Domeram yi cest pour votre politique de merde radicales est valable mais si cest un musulman qui veu retourner au racine de lislam vous dites terorist Bande de merde
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Voila le résultat des régimes parlementaires dans des pays en développement comme la Tunisie, ou le Sénégal et d'autres pays africains. Instabilté politique permanente. Des pays comme israël, la belgique, l'angleterre peuvent se le permettre, mais dans nos pays.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Bande d'anarchistes.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Participer à la Discussion