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Nomination des recteurs : Ce qui va changer désormais

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Changement dans le recrutement des recteurs

D’ici quelques temps, le mode de désignation des recteurs va connaître un changement majeur. Du côté des syndicats, point de satisfaction, même si les griefs ne sont pas les mêmes.
Mercredi dernier 24 juin, le conseil des ministres a examiné et adopté le Projet de décret fixant les modalités de nomination du recteur dans les Universités publiques du Sénégal. Désormais, avec cette disposition législative, le président de la République ne pourra plus choisir qui il voudra. Et surtout pas exclusivement parmi les doyens de facultés, comme c’est le cas jusqu’à ce jour. Certes, il aura toujours le dernier mot, mais son pouvoir d’action est maintenant restreint.
En effet, pour devenir recteur, il faudra désormais faire acte de candidature auprès de la commission dédiée. La commission va examiner les candidatures, choisir 3 profils parmi les prétendants. Et après, le président de la République pourra choisir qui il veut parmi les 3 présélectionnés pour faire de lui le recteur.
Le décret devra donc préciser la composition de la commission, son fonctionnement et certainement les critères de sélection. Bref, tout ce qui concourt à la transparence dans le processus.
Du côté du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), c’est un résultat mitigé. En effet, le syndicat majoritaire s’était toujours battu pour que le recteur soit directement élu par ses pairs. « Il faut dire la vérité : l’un des rares combats que le Saes n’a pas gagné, c’est celui-là. Au Saes, on voulait l’élection pure et simple du recteur», rappelle Malick Fall, Sg du Saes.
Mais cette option a été rejetée à l’époque par le pouvoir, avec comme ministre de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane. Finalement, c’est lors de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur en 2013 qu’un compromis a été trouvé. La poire a été coupée en deux, en quelque sorte. Le président n’a plus la pleine prérogative, mais le Saes, syndicat majoritaire, n’aura pas le plaisir de faire passer directement ‘’son’’ candidat par vote.
« L’université sous tutelle… »
Par ailleurs, si le Saes n’a que cette objection, le Sudes, lui, rejette tout en bloc. « Ce décret fait suite à la loi de 2015 sur les universités publiques. Au Sudes, nous avons toujours déclaré que c’est une mauvaise loi, donc ce décret est aussi un mauvais décret », déclare d’emblée, Dr Oumar Dia, le SG du syndicat.
D’après lui, le problème de fond est que cette loi instaure un conseil d’administration composé majoritairement de non-enseignants. En fait, le personnel enseignant compte 8 membres sur les 20 qui composent le CA. Pour le reste, il y a 2 Pats (Personnel administratif, technique et de service) et 2 étudiants et les représentants du monde socioprofessionnel, censés jouer un rôle déterminant pour qu’il y ait un lien entre l’université et le monde de la production.
Quant au recteur, souligne Oumar Dia, il est membre du Conseil d’administration, sans avoir une voix délibérative. Tout un ensemble qui fait dire au Sudes que c’est l’autonomie des universités qui est remise en cause. « Avec cette loi, l’université est sous tutelle. C’est le Conseil d’administration qui valide les décisions pédagogiques, scientifiques et académiques », regrette le syndicaliste qui pense que seuls les enseignants ont la compétence pour juger en la matière.
De ce fait, il demande soit d’abandonner la loi, soit de la modifier avec une majorité d’enseignants au Conseil d’administration.
Auteur: SenewebNews
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Comments

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    il y a 3 ans

    c'st le Président qui est élu qui nomme aux postes civils et militaires.

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    il y a 3 ans

    c'st le Président qui est élu qui nomme aux postes civils et militaires.

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    il y a 3 ans

    c'st le Président qui est élu qui nomme aux postes civils et militaires.

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    il y a 3 ans

    c'st le Président qui est élu qui nomme aux postes civils et militaires.

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    il y a 3 ans

    il faut dissoudre toutes les universités et tout recommencer à zero

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    La peur les a pétrifiés il y a 3 ans

    Un président incompétent et ethniciste fera toujours déclencher le même son de cloche,  c'est dire la toucoulorisation dans tous les rouages. Il devrait adopter ce même type de nomination aux postes de directeur général et PCA, comme le préconise le président SONKO. 

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    Sulfurique il y a 3 ans

    Dans quel acide ?

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    il y a 3 ans

    A quand des recteurs femmes, A ce jour c'est une chasse gardée pour les hommes, ou est la parité.

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    reply_author il y a 3 ans

    Il me semble que le Professeur Ramatoulaye diagne avait été nommée Recteur de l'université de Thies

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    reply_author il y a 3 ans

    Il y en actuellement 3 (Thiès, USSEIN, UAM) pour 6 universités publiques. 

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    FATIMA il y a 3 ans

    femme pour femme, cela ne regle pas le probleme. Il faut avoir du temps de la comeptence de la vision pour les universites et tout ce qui va avec NOUS PREFERONS LA COMPETENCE A LA BIOLOGIE!

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    ETUDIANT CONFINE il y a 3 ans

    En réalite rien n'a changé; la nomination doit etre faite par les collegues.

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    Akim il y a 3 ans

    Il ya des recteurs qui n'ont jamais été doyens ou directeurs d'UFR.

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    reply_author il y a 3 ans

    Mea culpa

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    reply_author il y a 3 ans

    Vous ne vous êtes pas bien informés mon cher. Il y a bel et bien des femmes rectrices. Présentement y a Pr Ndéye Coumba Touré Kane rectrice de l'Université Sine Saloum, Pr Codou Guéye Mar rectrice de l'Université Amadou Makhtar Mbow et Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue rectrice de l'Université de Thiès.   

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    BaolBaol il y a 3 ans

    En tout cas après Macky, je prie que le pouvoir tombe entre les mains de Khalifa Sall, ou Idy ou Karim ou à défaut Bougane. Jamais Sonko qui va remplacer la toucoulorisation par une diolasition violente de l'administration sénégalaise. Les prémices sont là Sonko, Guy Marius Sagna, Aliou Sane, commissaire Sadio, Abdou Coly Mboa, étudiants Kekendo.

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    Khéweul il y a 3 ans

    Bi loi moy bou Bakh bi . Tout le monde a droit au poste de recteur. Il s'agit seulement de prouver qu'on est l'homme qu'il faut. Il faut cesser de mal dépenser l'argent du contribuable. Des centaines de millions pour rénover ce qu'on détruire et refaire avec moins d'argent. Aucun sous n'  est dépensé pour la recherche (et on veut des résultats), aucun sous pour la pédagogie (et on veut des etudiants bien formés). Cesser de rêver et soyez sérieux si développer votre pays vous préoccupe.

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    Yeet il y a 3 ans

    Certes on me dira que le Sénégal ce n'est pas les USA, mais nak dans nos universités américaines, le président des USA n'a rien à foutre avec la nomination des recteurs!!! Dieu qie nous avons de très grandes universités aux usa. 

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    reply_author il y a 3 ans

    Les universités américaines sont des universités privées pour l'essentiel, rien à voir avec nos universités.

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    Cool il y a 3 ans

    Ce decret devrait etre rétroactif afin qu'on puisse mettre en place un recteur plus méritant que celui qui est actuellement à la tete de l'UCAD que par lobby maconnique avec le gros porc du palais.

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    Cool il y a 3 ans

    Ce decret devrait etre rétroactif afin qu'on puisse mettre en place un recteur plus méritant que celui qui est actuellement à la tete de l'UCAD que par lobby maconnique avec le gros porc du palais.  

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    reply_author il y a 3 ans

    Nous avons pire à  l'ugb, un arbitre sans sifflet qui passe sa vie à vse cirer les chossures.  Un vrai clown incapable de cohérence !

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