Le musée des civilisations, à l’origine
Originairement établi comme un centre artisanal sous la tutelle de l'administration coloniale, le Musée des Civilisations de Côte d'Ivoire a connu une trajectoire évolutive au cours des décennies écoulées. Fondé en 1942 par le Gouverneur Hubert Deschamps, l'établissement avait pour dessein la promotion des productions artisanales, initiative mise en œuvre avec brio par l'artiste Pierre Mauze.
L'atelier a été le théâtre d'une diversité de talents, comprenant des sculpteurs sur bois, des cordonniers, des potières, des tisserands, et des fondeurs de bronze. En 1943, l'alliance avec l'Institut Français d'Afrique Noire (I.F.A.N) de Dakar a marqué une expansion substantielle de ses activités. Sous la direction éclairée de Jean-Luc Tournier, responsable de la succursale rebaptisée CENTRIFAN, le musée a accentué son engagement avec l'acquisition et la préservation de pièces authentiques, aboutissant à la transformation du bâtiment principal en une salle d'exposition en 1944.
L'année 1945 a vu le musée s'étendre significativement avec la construction du bâtiment en forme de "U", actuellement dédié à l'administration et à une portion des réserves. Le passage des années, placé sous la direction de l'ethnologue Bohumil Holas de 1947 jusqu'à son décès en 1979, a été jalonné par des évolutions d'appellation, passant de CENTRIFAN au centre des sciences humaines en 1961, pour devenir le Musée National d'Abidjan en 1972.
En 1994, le professeur Georges Niangoran Bouah a marqué une étape cruciale en rebaptisant l'institution en Musée des Civilisations de Côte d'Ivoire (M.C.C.I). Ce réalignement sémantique a témoigné d'une intention délibérée de mettre en avant la diversité et la profondeur culturelle du pays à travers ses collections.
Comments
Merci beaucoup de cette fenêtre culturelle. Bravo aux journalistes. En espérant en avoir d'autres d'aussi instéressants.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Les langues locales sont l un des piliers d une civilisation On ne peut pas se tarquer de sa fierté de sa souveraineté voir une d une quelconque identité nationale en méprisant les langues africaines au détriment de la langue française qu on essaye d imposer aux populations L Afrique le seul continent qui se méprise
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Ne sois pas aussi sectaire, à Paris le musée du Quai Brandy anciennement appelé musée des Arts et des civilsations D'Afrique, d'Asie est remarquable, faut pas rester dans un pré carré comme celui que tu reproches à d'autres.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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