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Face au juge, Ousmane Sonko s’en prend vertement au régime de Macky Sall, audience suspendue

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Ousmane Sonko a accusé le régime du président Sall de “régime poltron”. Il a qualifié Mame Mbaye Niang de “petit policier”. Le leader de PASTEF a pris la parole devant le juge du Tribunal correctionnel pour évoquer ses mésaventures de ces deux derniers jours."Ma maison a été bunkerisé et aucun arrêté, à ma connaissance, ne saurait justifier un tel acte. Je ne fais l'objet d'aucune condamnation", a-t-il affirméOusmane Sonko a, également, dénoncé le fait qu’on lui impose un itinéraire pour se rendre au Palais de Justice." Des citoyens sont convoqués tous les jours au tribunal, a-t-il indiqué. La police et la gendarmerie ne se soucient pas de la manière dont ils s’y rendent. Vous même avez dit que c'est un dossier ordinaire. En quoi pour un dossier dit ordinaire, m'impose-t-on un chemin à prendre. Simplement parce que les nervis de Macky Sall sont partout". Interpellé par  le juge Mouhamed Diop qui lui a intimé de respecter l'institution, Sonko a rétorqué : " il n'y a pas d'institutions dans ce pays, la police et la gendarmerie sont instrumentalisées. Vous croyez que Macky Sall est une institution avec cette dictature qu'il m'impose depuis un certain temps (...)". Après cette tirade, le juge a suspendu, de nouveau, l’audience.
Auteur: Yandé Diop
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Comments

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    il y a 2 ans

    Aux juges respectables de prendre leurs RESPONSABILITÉ devant ce petit Mr qui croit détenir la Seule Vérité qui Vaille. Decevant ce mec qui nous a  trompé bien des gens. Et Maintenant, il est NU FACE À ses responsabilités. 

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    il y a 2 ans

    Aux juges respectables de prendre leurs RESPONSABILITÉ devant ce petit Mr qui croit détenir la Seule Vérité qui Vaille. Decevant ce mec qui nous a  trompé bien des gens. Et Maintenant, il est NU FACE À ses responsabilités. 

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    Rakkk il y a 2 ans

    Diversion Rejetée M. sonko. RAPPORT bi lagnou sokhla. Wakh bi diekh!!!

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    ISG il y a 2 ans

    TANT QUE LES MINISTRES DE MACKY NE SERONT PAS VIOLENTER ET LEURS MAISONS BRULER MACKY SALE NE VAS PAS RECULER. DIVULGUER L EADRESSE DES DOMICILES DE CES CAFARDS.

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    il y a 2 ans

    Khamadi.yarr lenn ko

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    il y a 2 ans

    Qu'il arrête de palabrer pour rien et qu'il apporte les preuves au lieu de faire du dilatoire. C'est lui qui a appelé à l'insurrection, c'est tout à fait normal qu'on lui impose un chemin à suivre. qu'il apporte les preuves et qu'ils nous emmerde plus 

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    il y a 2 ans

    Dans tout pays normal ce Ministre aurait été renvoyé du gouvernement et poursuivi pour faits de détournement de deniers publics. Tout comme ses collègues épinglés par le rapport Covid de la CC . Au Sénégal ils narguent le peuple et insultent les institutions qui les incriminent. Ce n’est pas Sonko mais un rapport de l’Igf et un livre document de TPI / Forum Civil qui ont établi les errements de ce ministre dans le dossier Prodac. Ou est donc sa plainte contre Birahim Seck ? Mais seulement voilà dans ce Senegal de Macky la justice marche sur la tête au service du prince. Il ne faut pas accepter cette parodie pour éliminer un adversaire politique

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    il y a 2 ans

    C'est normal pcq tu es un anarchiste. Tu ne respectes pas la république. Et dans ce cas on te fait appliquer les lois et règlements 

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    dop il y a 2 ans

    Le vrais procès pour haute trahison de serment (macky sall) ce sera en 2024, après que Ousmane SONKO aura prêté serment, serment qu'il va respecter lui ! 

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    Zeum il y a 2 ans

    Sonko a bien raison, nous somme devant un REGIME BANDIT, c'est triste pour le Senegal, alors qu'il est aussi simple d'organiser des elections sans Macky et que e meuilleur Gagne. Macky est tout le probleme du Senegal, on est devenu un pays avec un regime  dictatorial.. mais ca be va pas passer, on est pret a tout...des juges tricheurs , des procureurs corrompus une polce et une gendarmerie mal saines j'en passe...la liste est longue..  

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    il y a 2 ans

    Ce sonko est un terroriste cinéma tapalé victimisation à chaque fois qu'il doit se rendre au tribunal. il ne cherche que le renvoie à chaque fois par ce qu'il n'a aucune preuve, il na cas assumer.appel à l'insurrection dans un autre pays il serait en prison depuis belle lurette 

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    il y a 2 ans

    Pourqoui ils ont barricadé ta maison ? parce que tu as appellé tes partisans c'est aussi simple que cela

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    il y a 2 ans

    Ce gars est très décevant pour quelqu'un qui aspire diriger un pays . Cela n'est possible qu'au Sénégal 

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    il y a 2 ans

    Ce gars est très décevant pour quelqu'un qui aspire diriger un pays . Cela n'est possible qu'au Sénégal 

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    reply_author il y a 2 ans

    ça c'est dans tes rêves. les etats unis viennent de signer des accords avec le sénégal et avant hier ils ont même inauguer une centre de formation de la police. macky sera là jusqu'en 2029

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    Alboury Ndiaye il y a 2 ans

    Ces citoyens ordinaires à qui on n'impose pas d'iténéraire n'ont pas jugé appelé les populations à venir assister en masse à leur procès. Ils sont partis répondre tranquilement au tribunal comme des citoyens ordinaires. Si Sonko veut être un président respecté par tous demain, il doit aussi respecter les sénégalais. Il est qui pour insulter à longueur de journée policiers et magisrats. S'il est sûr de son innocence, il n'a pas besoin de faire de notre jeunesse son fusible. Que chaque sénégalais parle à son enfant et on va voir si ces poltrons qui ne comptent que sur nos enfants vont sortir de leur maison et affronter la police. Hier il se battait pour emmener son enfant au moment où  des milliers de jeune écoliers étaient dans la rue  à cause de ses manipulations. Il est temps d'en finir. Le gatsa gatsa doit miantenanr être entre ces pseudopatriotes et les sénégalais qui n'ont rien avoir avec la politique politicienne et qui en sont en victimes.

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    reply_author il y a 2 ans

    On connaît aussi toutes les maisons de vos leaders de l'opposition et de leurs parents 

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    il y a 2 ans

    Ce sonko est complétement fou. 

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    il y a 2 ans

    Il faut sortir tes preuves c mieux de faire des blablas tu es tres petit et indigne 

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    Moi il y a 2 ans

    Lan nguène il faut cassé la gueule de macky sall et ses sibirs. 

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    reply_author il y a 2 ans

    Demande a mame mbaye de sortir le rapport. lui meme a affirme que le rapport existe de meme Amadou ba  

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    reply_author il y a 2 ans

    Et c'est ça la triste réalité 

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    reply_author il y a 2 ans

    Et c'est ça la triste réalité 

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    reply_author il y a 2 ans

    fier des senegalais, il faut tout bruler, il ya prix pour la liberte. on va reconstruire apres.  

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    reply_author il y a 2 ans

    est-ce que poupe nga ce matin ! Démal poubé, bou paré tu diras autre chose !

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    Ali Diob il y a 2 ans

    En prison!

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    Tom et Jerry wouy!! il y a 2 ans

    Tom et Jerry hahahaha jinakh day bari pakh!!!!   Sonko mo meuna politik oh !!!!   khekh si KAW khekh di souf khekh partout!!!!   gagner si KAW gagner si souf gagner partout!!!!   jimbory est fini!!! Ndeysaane mingui goukhi lekh!!!

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    Tom et Jerry wouy!! il y a 2 ans

    Tom et Jerry hahahaha jinakh day bari pakh!!!!   Sonko mo meuna politik oh !!!!   khekh si KAW khekh di souf khekh partout!!!!   gagner si KAW gagner si souf gagner partout!!!!   jimbory est fini!!! Ndeysaane mingui goukhi lekh!!!

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    reply_author il y a 2 ans

    sa diobou ndey 

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    reply_author il y a 2 ans

     Ça se voit étudier est important.  Des gens qui connaissent rien d'une procédure.  Amadou Ba le 1er va venir témoigner car c'est qui a commandé l'audit de Mame Mbaye Niang. Tapalé avec un badolé pauvre au Palais.  Nous avons mis un président lutteur au Palais 

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    Saana il y a 2 ans

    Toi Sonko, tu ne respectes rien ! tu veux qu'on te laisse faire tout ce que tu veux sans respect des lois et règlements e vigueur au Sénégal. Tu viole un couvre feu, tu "violes", tu crée la zizanie dans ce pays, excuses moi mais tu ne respectes PERSONNE ! sa bopp rekk akk lou la nekh. Si tu respectes et aimes ton pays tu ne devrais pas violer un couvre- feu, tu ne dois pas manipuler la jeunesse de ce pays pour faire ta sale politique, tu devrais affronter avec dignité et respect les forces de l'ordre que je salue au passage et aller aux procés (diffamation + viol) la tête haute sans impliquer qui que ce soit... quand on pose des actes on doit les assumer mon cher Sonko !!!! mais je vois que kou ragal nga

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    il y a 2 ans

    Je ne suis ni apr ni partisan de mame mbaye, dailleurs je ne l'aime pas. Mais ce sonko là se fout de nous. Il n'a comme arme que le mensonge et la calomnie

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    Ndank il y a 2 ans

    Lii lancement bi rekla. Attends ton procès avec Adji Sarr et tu verras. Transport manu militari au tribunal (la veille du procès!!!), jugement et pouf au gnouff!!! Qui vivra verra. En attendant, guénel rapport bi wala 6 mois de prison avec sursis, et out pour 2024. On a été trop patient avec toi. Récréation terminée!

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    Ndank il y a 2 ans

    Lii lancement bi rekla. Attends ton procès avec Adji Sarr et tu verras. Transport manu militari au tribunal (la veille du procès!!!), jugement et pouf au gnouff!!! Qui vivra verra. En attendant, guénel rapport bi wala 6 mois de prison avec sursis, et out pour 2024. On a été trop patient avec toi. Récréation terminée!

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    reply_author il y a 2 ans

    Macky, l'heure est venue de déployer l'armée et tiré a balles réelles sur ces délinquants

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    reply_author il y a 2 ans

    Macky, l'heure est venue de déployer l'armée et tiré a balles réelles sur ces délinquants

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    reply_author il y a 2 ans

    menteur APR !

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    reply_author il y a 2 ans

    menteur APR !

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    reply_author il y a 2 ans

    menteur APR !

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    reply_author il y a 2 ans

    menteur APR !

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    il y a 2 ans

    SONKO, Sithor est en prison pour plainte pour viol et toi pour le même motif tu es libre .Mieux tu es élu comme maire et a le toupet de présenter ta candidature à la présidentielle de 2024. Comme tu as confiance aux institutions qui vont valider ta candidature et éventuellement ton élection ( ce qui ne se produira jamais ) alors ce sont les mêmes institutions qui te demandent.d'apporter une copie du rapport qui épingle Mbaye Niang pour détournement de deniers publics comme tu l'as proclamé publiquement lors de tes meetings. 

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    BOUNKHATAB il y a 2 ans

    Ce ne sont pas tous les senegalais qui sont en train de tout bruler.Ce sont les PASTEF.

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    reply_author il y a 2 ans

    Ridicule 

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    kamikazes il y a 2 ans

    l'adresse du juge svp

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    il y a 2 ans

    Le juge a suspendu l'audience car lui même est pris dans la nasse depuis le début les questions qu'il pose font penser qu'il a un parti pris tres clair. Comment demander à quelqu'un qui vous dit que ses droits sont violés de respecter ceux qui la violent sans que vous ne fassiez rien. Ce procès va se poursuivre avec un autre juge.

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    reply_author il y a 2 ans

    C'est Macky qui risque d'être destitué mpar l'armée

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    diffusé en France il y a 2 ans

    Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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    Tourem il y a 2 ans

    L'élimination physique de SONKO s'impose pour la stabilité de notre pays. Ce monsieur ne peut continuer a vivre dans notre cher Sénégal 

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    Tourem il y a 2 ans

    L'élimination physique de SONKO s'impose pour la stabilité de notre pays. Ce monsieur ne peut continuer a vivre dans notre cher Sénégal 

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    il y a 2 ans

    😎 Du président Macky Sall ou de l’opposant Ousmane Sonko, on ne sait qui avait le plus de craintes ces dernières heures à Dakar. Alors que devait s’ouvrir le procès du second, jeudi 16 mars dans la matinée, les deux camps étaient à cran. Chacun se prépare à débuter un face-à-face décisif en vue de la présidentielle prévue dans moins d’un an, le 25 février 2024. Jusque tard dans la soirée de mercredi, les déflagrations des grenades de désencerclement et des tirs de gaz lacrymogènes ont résonné Cité Keur Gorgui, le quartier de Dakar où vit Ousmane Sonko. Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu dans plusieurs banlieues de la capitale, comme à Keur Massar, et en province, dont la ville sainte de Touba. La coalition de la majorité présidentielle, Benno Bokk Yakaar, a accusé l’opposition d’être « irresponsable » et de chercher à « déstabiliser les institutions ». Les forces de l’ordre étaient décidées à empêcher tout rassemblement des sympathisants d’Ousmane Sonko, qui a fait de la mobilisation de la rue sa principale arme. Dès le début de la journée de mercredi, c’est autour du domicile de l’opposant que se cristallisaient les tensions, alors que des policiers lourdement équipés s’étaient déployés dès la matinée, empêchant quiconque d’entrer ou de sortir. Pas question pour les forces de l’ordre de permettre une nouvelle démonstration de force. La veille, Ousmane Sonko était encore parvenu à réunir des dizaines de milliers de militants qui, malgré l’attente, l’avaient accueilli comme une « idole » lorsqu’il était monté sur la scène d’un « giga meeting » de l’opposition aux Parcelles Assainies, l’un des quartiers les plus peuplés de la capitale sénégalaise. Devant une foule largement composée de jeunes urbains, qui constituent sa base électorale, il avait mis en garde les magistrats « instrumentalisés par Macky Sall », les invitant à « respecter la loi du peuple » et à ne pas participer à une stratégie qu’il qualifie de tentative de « liquidation politique ». Sonko, un martyr aux yeux de ses partisans Jeudi, le candidat à la présidentielle de 2024 joue son avenir politique. Il est attendu devant le tribunal correctionnel de Dakar dans un procès pour diffamation intenté par Mame Mbaye Niang, le ministre du tourisme, qu’il a accusé de détournement de fonds. L’audience s’est ouverte une première fois il y a un mois avant d’être reportée. Déjà, Dakar avait été le théâtre d’une forte mobilisation et d’une vive tension. L’opposant avait été ramené chez lui par des policiers qui avaient brisé la vitre de sa voiture, une scène diffusée en direct sur les réseaux sociaux. Une autre affaire pèse sur Ousmane Sonko, par ailleurs maire de Ziguinchor, la grande ville de Casamance. Celui-ci est accusé de « viols et menaces de mort » par Adji Sarr, l’employée du salon de massage Sweet Beauty qu’il avait l’habitude de fréquenter pour ses maux de dos. S’il est condamné à plus de trois mois d’emprisonnement ferme ou à plus de six mois avec sursis dans l’un de ces dossiers, le code électoral prévoit l’inéligibilité. Ousmane Sonko sera alors définitivement écarté de la course à la présidentielle. Loin de l’avoir handicapé, ces multiples affaires judiciaires ont fait du principal opposant au camp du chef de l’Etat un martyr aux yeux de ses partisans. « C’est un complot, une affaire strictement politique, instrumentalisée par le pouvoir de Macky Sall dans le dessein exclusif d’écarter un candidat qui, de loin, semble être un des mieux placés pour remporter la prochaine élection présidentielle », a déclaré M. Sonko lui-même. Il a pour argument la mise hors-jeu par le passé d’anciens adversaires du président Macky Sall. Karim Wade, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a été disqualifié après avoir été condamné, en 2015, à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Khalifa Sall (aucun lien de parenté avec le président) a été condamné à cinq ans de prison en 2018 pour détournements de fonds lorsqu’il était maire de Dakar, et son incarcération a mis fin à ses rêves de candidature à la présidentielle de 2019. Verbe direct et idéologie souverainiste « Ousmane Sonko ne doit pas être la troisième victime de Macky Sall, a martelé M. Sonko lors du meeting du 14 mars. Je suis candidat et mon “frère” Khalifa Sall, que Macky Sall a empêché d’être candidat en 2019, sera candidat lui aussi parce que nous ne permettrons plus à Macky Sall de choisir les candidats à l’élection présidentielle », a-t-il averti. Il souhaite imposer « la candidature de tous les leaders de l’opposition ». Quasiment inconnu du grand public il y a sept ans, cet ancien inspecteur des impôts a eu la trajectoire d’une comète politique depuis sa radiation de la fonction publique en 2016. Le décret présidentiel reprochait alors à l’ex-brillant élève sorti major de l’Ecole nationale d’administration sénégalaise d’avoir manqué à « l’obligation de discrétion professionnelle » en ayant créé le premier syndicat au sein de son institution. Cette signature de Macky Sall s’est révélée être un accélérateur de carrière politique. D’abord élu député, le président des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) arrive troisième lors de la présidentielle de 2019. Il poursuit son ascension en prenant la mairie de Ziguinchor lors des municipales de janvier 2022. Même s’il n’occupe aucun poste de direction officielle au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, il s’impose alors comme le leader de l’opposition. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Avec son verbe direct et son idéologie souverainiste, Ousmane Sonko détonne et séduit dans un paysage politique qui a du mal à se renouveler. Il revendique son panafricanisme et son patriotisme. Il prône une sortie progressive du franc CFA et tourne le dos aux Occidentaux, France en tête, suscitant l’inquiétude de certaines chancelleries. « Cette opposition n’espère trouver son salut que dans l’invective, les injures, la fuite en avant et la manipulation », dénonçait ces derniers jours la coalition présidentielle. Macky Sall suspecté de vouloir briguer un troisième mandat Une rupture de style et de fond qui déstabilise au sommet de l’Etat sénégalais, mais aussi au sein d’une opposition habituée à un plus grand classicisme. Parmi les détracteurs de Macky Sall, tous s’affichent désormais unis face à un président suspecté de vouloir briguer un troisième mandat. Une initiative « inconstitutionnelle » selon l’opposition, mais légale aux yeux de la majorité, qui souligne que la révision constitutionnelle de 2016 permet à son chef de se représenter. Macky Sall pourrait-il être tenté de suivre la voie tracée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, en 2020 ? Pour l’instant, le chef de l’Etat refuse de dévoiler ses intentions, alimentant les fantasmes, les crispations et les diatribes de son meilleur ennemi, qui lui promet « un combat mortel ».    

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