Calendar icon
Monday 15 December, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Les quotidiens s’indignent des scènes de violence à l’Assemblée nationale

Auteur: APS

image

Revue de Presse

"La pagaille générale s’installe à l’Assemblée nationale", "L’Assemblée nationale transformée en arène de gladiateurs", "La République giflée", "La barbarie à l’état pur"… Les quotidiens dénoncent les affrontements auxquels se sont livrés des députés, jeudi, dans l’hémicycle.
Massata Samb, un élu de Yewwi Askan Wi (YAW), a giflé sa collègue Amy Ndiaye, de Benno Bokk Yaakaar (BBY), selon plusieurs journaux.
L’incident a déclenché des affrontements entre les parlementaires réunis en séance plénière pour examiner le budget du ministère de la Justice pour l’année prochaine.
A noter que des actes de vandalisme ont été commis précédemment dans l’hémicycle, notamment lors de la séance inaugurale de la nouvelle législature, le 12 septembre.
“On ne pourra faire mieux en termes de désacralisation d’un symbole républicain, d’illustration de politiciens qui pensent par les nerfs (…) On ne peut qu’espérer que les dispositions nécessaires seront prises pour sanctionner [l’auteur de] l’incident”, commente Le Quotidien.
“Nous n’avons pas encore atteint le fond du précipice, mais au rythme de la désacralisation de nos institutions, le Sénégal est à l’orée de l’abîme”, avertit Kritik'.
L’Assemblée nationale, après avoir été une “salle d’applaudissements”, est maintenant “une arène où les coups partent dans tous les sens”, s’indigne-t-il.
Le militant des droits de l’homme Alioune Tine soutient que “le député Massata Samb n’a plus de place à l’Assemblée nationale”. “Ça ne doit pas rester impuni”, écrit Source A en citant M. Tine. 
Babacar Ba, le président du Forum du justiciable, une organisation de la société civile, estime que “l’image de notre Assemblée nationale est abîmée”. 
“Les Sénégalais fondaient beaucoup d’espoir sur cette nouvelle législature qu’ils espéraient (…) de rupture”, mais “le désenchantement est le sentiment le mieux partagé par les Sénégalais après cette scène désastreuse que nous ont servie nos députés”, écrit Le Quotidien en citant M. Ba.
"Une scène inédite"
“Présentée comme celle de la rupture, l’actuelle législature démarre sur des bases peu glorieuses”, note Bés Bi Le Jour.
Il annonce, comme L’As aussi, que des élus de BBY menacent de porter plainte contre Massata Samb et Mamadou Niang, qui est également membre du groupe YAW. Ce dernier a donné un coup de pied à Amy Ndiaye, selon les quotidiens.
“La violence s’est encore invitée à l’Assemblée nationale”, constate WalfQuotidien.
“Leurs gestes ont choqué [le public] et leurs coups ont déshonoré la République”, dénonce L’Observateur.
L’info est d’avis que “ce qui s’est passé hier n’est que la continuation d’une logique de violence”. Une “violence verbale, brutalement verbale”, devenue “physique”, fait remarquer le même journal.
Libération se désole d'"une scène inédite".
EnQuête affirme que “la 14e législature est partie pour battre tous les records d’indignité de l’histoire du Parlement”.
“Le troisième mandat met l’hémicycle en ébullition. Hier, les débats ont été vampirisés par la question toxique d’une troisième candidature de Macky Sall, en 2024”, ajoute-t-il. 
Auteur: APS
Publié le: Vendredi 02 Décembre 2022

Commentaires (0)

Participer à la Discussion

Règles de la communauté :

  • Soyez courtois. Pas de messages agressifs ou insultants.
  • Pas de messages inutiles, répétitifs ou hors-sujet.
  • Pas d'attaques personnelles. Critiquez les idées, pas les personnes.
  • Contenu diffamatoire, vulgaire, violent ou sexuel interdit.
  • Pas de publicité ni de messages entièrement en MAJUSCULES.

💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.