Développement local : Les collectivités territoriales survivent grâce à la Direction générale des impôts et domaines (DGID)
Les collectivités territoriales comptent sur les recettes fiscales pour un développement local. La direction générale des impôts et domaines (DGID) a compris cela et joue ainsi en ce sens important dans la mobilisation des recettes. Rien qu’en « 2021, l’État a mobilisé par le biais des impôts et taxes plus de 73 milliards en appui aux collectivités territoriales. Comparé aux ressources non fiscales évaluées à un peu plus de 26 milliards", selon le document budgétaire de programmation pluriannuelle présenté par Elimane Pouye, inspecteur des impôts, chef de bureau des études de la DGID. Il s’exprimait en marge d’un panel organisé ce 27 décembre sur le rôle de la DGID dans la mobilisation des recettes dans le cadre du financement du développement local.
Les impôts fonciers, économiques et personnels administrés par la Direction générale des impôts et domaines sont mis au profit des collectivités territoriales. Il existe « une certaine stabilité des assiettes foncières et une dynamisme de l’assiette », a affirmé Elimane Pouye. Cependant la présence des services fiscaux dans les capitales régionales « peut conduire à un défaut de maîtrise de l’assiette fiscale ». La Direction générale des impôts et domaines travaille ainsi sur la mise en place de comités de fiscalités locales et sur le renforcement de la déconcentration des cellules fiscaux pour corriger cette limite.
Revenant sur les autres points faibles de la fiscalité des collectivités territoriales, l’inspecteur des impôts et domaines a cité essentiellement « l’obsolescence des assiettes ». Ainsi, « la DGID est en train de travailler pour une meilleure réforme de la fiscalité locale. Des études ont été engagées et sont en cours de finalisation pour arriver certainement en 2024 à une réforme de la fiscalité territoriale »
Le faible consentement à l’impôt a aussi été à l’ordre du jour lors de ce panel. Il a été beaucoup question lors des débats de l’efficacité de la communication de la DGID. En ce sens, le bureau de la communication va renforcer cet axe en « intégrant des sketchs pour davantage vulgariser la fonction de l’impôt et faire comprendre aux populations le rôle de l’impôt » a annoncé Youssouf Dione, inspecteur des impôts et domaines, chef du bureau communication de la DGID.
Ayant comme thème “le financement du développement local : le rôle de la DGID dans la mobilisation des recettes”, ce panel a été organisé par la direction générale du budget au stand du ministère des finances et du budget à la foire internationale de Dakar (FIDAK).
Auteur: Léna THIOUNE
Comments
Qu'ils commencent à emvoyer les sketchs à l'opportunniste Youssokoulélé Ndour, celui qui profite du trésor public pour engranger des millions et ne paye pas d'impôts.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Quel toupet ! ce sont les impôts des contribuables qui servent aux collectivités territoriales pas les "mirages imaginés par gros lard dans sa campagne économiclo/présidentielle.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Youkoulélé Ndour a demandé la suppression d'un commentaire : l'opportuniste ne compte toujours pas payer les millions de cfa qu'il doit aux impôts.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Youkoulélé Ndour a demandé la suppression d'un commentaire : l'opportuniste ne compte toujours pas payer les millions de cfa qu'il doit aux impôts.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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