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[Dossier] Fuite des cerveaux, salaires dérisoires, absence de contrat : Les jeunes pharmaciens sénégalais poussés à l'exil

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Fuite de cerveau des jeunes pharmaciens sénégalais

Poussés à la porte de l'exil par des conditions de travail minables, des pays comme le Gabon, la Mauritanie, la Côte-d'Ivoire, le Djibouti les accueillent à bras ouverts. Le nombre de départs augmente de plus en plus, laissant derrière eux famille, femme ou enfants : ce n'est pas par choix, mais plutôt par pure nécessité.
Tel le berger derrière son troupeau à la recherche de pâturage et de cours d’eau,  des diplômés sont autant mobiles. Diplômes dans les bagages, cerveaux bien fournis, ils font le tour des pays de la sous-région souvent pour répondre à une offre d’emploi qu’ils ne peuvent trouver chez soi. Envie inassouvie, rêve brisé, c’est l’illusion quotidien des jeunes pharmaciens qui ne peuvent hélas servir leur pays qui les a pourtant formés. 
Originaire de Thiès, Dr Akim, fait partie de ceux-là, il explique : "Au Sénégal, nous n'existons pas, c'est comme si nous mourions à petit feu. Non seulement les salaires sont dérisoires, mais on ne les domicilie pas à la banque. A la fin du mois on te remet une enveloppe, trois jours après c'est fini. On a plus de ressources. La réalité est que personne ne désire quitter son pays, car rien ne peut remplacer une vie de famille. Pour rien au monde je ne serais parti ailleurs si j’avais trouvé dans mon pays, les moyens nécessaires pour ma subsistance". 
Ce jeune docteur en pharmacie a laissé ses parents et sa femme pour aller chercher un avenir meilleur. Ce quotidien, il le partage avec beaucoup d'autres jeunes, qui comme lui ont préféré aller à la recherche d'autres horizons plus prometteurs. Partir à la découverte d’un monde meilleur, partir pour fuir la misère à laquelle ils sont exposés, partir pour un ailleurs meilleur. 
Au Gabon, Dr Fallou Fall y exerce lui aussi son métier de pharmacien : "En ce qui me concerne, ce choix est venu naturellement et n'a été motivé que par la recherche d'une meilleure situation financière et l'espoir d'un meilleur avenir. En effet, quoi de plus naturel que quelqu'un qui a investi près de 20 ans de sa vie à étudier dur pour s'assurer une condition socioéconomique minimale et qui se retrouve avec une condition socioéconomique plus que misérable, choisit de s'envoler pour près de 10 fois mieux ailleurs pour le même statut".
Bref, les facteurs qui poussent les jeunes pharmaciens à partir sont multiples et variés. Pour Dr Keita : "Lorsqu'on nous appelle Dr, que des espoirs s'animent, mais qu'une misère tenace est toujours présente, partir devient un ultime recours. C’est ce que bon nombre d'entre nous a fait". 
Même cas avec Dr Amadou Ly : "Tout ce que nous voulons c'est exercer dignement notre métier de pharmacien en rendant les médicaments accessibles aux populations. Mais malheureusement, les autorités auxquelles on a confié ce secteur nous montrent que cela est impossible. Face à cette situation, nous sommes obligés de nous exiler dans la sous-région à savoir la Mauritanie, le Gabon ou encore le Djibouti afin de gagner dignement notre vie, même si quelque part ça nous fait un peu mal".
Contrats inexistants
Cet exil forcé est aussi caractérisé par l’expression d’un profond malaise et d'un mal-être du travailleur sénégalais confronté à l’absence d'un contrat de travail qui vous permet de savoir que vous êtes professionnellement "indispensable". Un goulot d'étranglement pour ces jeunes pharmaciens. En effet, comme bon nombre de structures, le contrat n'est jamais servi sur un plateau d'argent. 
"On ne signe pas de contrat. Quand nous sommes malades, nous n'avons pas de prise en charge. Nous souhaiterions vraiment que le président de la République et le ministre de la Santé nous viennent en aide. Que la liste pour de nouvelles pharmacies soit publiée. Notre pays a beaucoup fait pour nous permettre de bien faire nos études de l'école publique à l'université. Nous ne souhaiterions que travailler pour notre pays, mais c'est regrettable qu'on en arrive à ce stade", martèle Dr Fadel Keita. 
Selon Dr Akim 90% de pharmaciens n'ont pas de salaire domicilié à la banque.
"Pour s'inscrire à l'ordre des pharmaciens il te faut un contrat ce qui n'est pas évident. Il faut laisser les sortants s'inscrire sans conditions", soutient-il. 
A l'en croire, certains signent des contrats à l'amiable. Ce qui est loin d'être professionnel. D'où la nécessité, nous dit-il, d'enseigner aux pharmaciens la gestion des ressources humaines.  "On apprend qu'à gérer des médicaments alors que plus tard le pharmacien est appelé à devenir un chef d'entreprise. Si le salaire était au moins domicilié à la banque, ça pouvait nous aider dans nos projets", estime Dr Akim. En effet, la masse salariale du pharmacien au Sénégal est très basse. Dans les autres pays, certains d'entre eux ont vu leur salaire passer du simple au triple voire au quintuple. 
Biologiste de formation, Dr Djibril Yade confirme : "Nous sommes mal payés, nous n'avons pas la possibilité d'avoir un contrat. Les salaires sont trop faibles. Même en étant célibataire on ne parvient pas à vivre dignement. On essaie de survivre alors que nos familles attendent qu'on les assiste. Alors que nous ne pouvons même pas subvenir à nos besoins. Nous dépendons d'aînés qui ne nous prennent même pas au sérieux. Ils réfléchissent en chiffre d'affaires. Ils pensent que quand il y a trop d'officines leurs chiffres d'affaires, ça va baisser. Nous les jeunes nous sommes carrément exclus. Il y a aussi des critères d'ancienneté. Il y a un lobbying qui viole les droits des jeunes pharmaciens. Les pharmacies sortent au compte-goutte".
Les dernières décisions étatiques datent de 2018
Ces jeunes diplômés déplorent la situation statique dans la parution de la liste de création d'officine. Depuis fin 2017, la direction de la pharmacie n'a pas sorti de liste, jusqu'en 2021, toujours rien. Bientôt 2022 et les jeunes n'ont toujours pas espoir. L'espoir et les privilèges sont réservés aux anciens. Ne dit-on pas que l'espoir c'est la jeunesse ! Les lenteurs dans les procédures et la publication de la liste de création d'officine ont fini par démoraliser ces jeunes. 
"La Direction de la pharmacie et du médicament ne joue pas son rôle. Même si on dépose notre dossier, on ne le prend pas en compte. Dans une commune, s'ils devaient en ouvrir cinq officines, ils vont en faire seulement deux", déplore Dr Ndéné Diop. 
Ces propos sont corroborés par Dr Amadou Ly, qui regrette que "Depuis 2018, il n'y a pas eu un arrêté portant sur la création d'officines de pharmacie qui pourrait permettre aux pharmaciens de soumettre leurs dossiers pour l'ouverture de pharmacie afin de rendre les médicaments accessibles. Il est inadmissible aujourd'hui de voir des citoyens sénégalais parcourir des km pour se procurer du paracétamol ou de l'ibuprofène au moment où on voit des centaines de pharmaciens qui chôment. Ceci n'est dû qu'à une mauvaise volonté politique du ministère de la Santé et de la Dpm". 
Dr Ly, de soutenir : "Le statut du pharmacien assistant qui n'est pas pris en compte par l'ordre des pharmaciens et le syndicat aggrave davantage la situation. La majorité des pharmaciens titulaires continue à exploiter les jeunes pharmaciens en les faisant travailler sans contrat avec un salaire qui doit être revu".
"Tout être humain souhaiterait rester dans son pays pour voir sa famille, exercer sa profession sans aucun problème. C'est un idéal pour toute personne. Malheureusement, après l'obtention du doctorat, il nous était difficile de travailler afin de gagner notre vie dignement. Après la thèse, dès qu'on devient Dr, tout le monde pense que tu es peinard, que tu gagnes beaucoup alors qu'on ne vit que de "soutoura". Je sortais de chez moi à 8h pour revenir à la maison à 23 h 45. Je ne pouvais pas travailler dans une seule pharmacie parce que je ne pouvais pas couvrir mes dépenses. J'étais obligé de travailler dans une officine de 8h à 15h 30mn. Je me dépêchais pour arriver dans l'autre officine où je travaillais l'après-midi entre 16h et 23h. Je le faisais tous les jours", explique Dr Fadel Keita.
Ils invoquent aussi le fait que leurs titulaires les considèrent juste comme des vendeurs et non comme des pharmaciens. Tout cela a créé des frustrations qui poussent les jeunes pharmaciens à aller ailleurs. 
"Les jeunes pharmaciens se sentent plus respectés, plus à l'aise dans les autres pays car là-bas les textes et règlements sont suivis à la lettre. C'est vraiment désolant que les jeunes pharmaciens sentent le besoin de quitter leur propre pays à la recherche de lendemains meilleurs dans d'autres horizons", affirme Dr Ndéné Diop .
"A la fin du mois, on vous met vos quelques billets dans une enveloppe. Nous ressemblons plus à des boutiquiers bana-bana", déplore Dr Akim Kane.
Ces jeunes nourrissent l'espoir qu'un jour leur propre pays leur offrira un avenir meilleur chez eux. Afin qu'ils puissent rentrer au bercail. "Oui, personnellement j'aimerais bien y retourner et ce, le plus vite possible; toutefois, le retour au pays ne saurait être motivé que par une garantie d'une situation socioéconomique acceptable'', dit Dr Fallou.
D'après lui, l'État devrait faciliter l'ouverture des sites d'installation d'officine de pharmacie en application au décret 2007 qui prône le retour à l'orthodoxie dans le respect des conditions de distances et de populations. Permettre le recrutement de plus de pharmaciens à la fonction publique, d'appliquer le code du travail dans l'exercice de la pharmacie.
D'appliquer le code de déontologie et le respect du nombre d'assistants (avec un traitement correct) en fonction du CA.
"Sans oublier une reconsidération du métier de pharmacien avec l'éradication du phénomène des médicaments de la rue, le retrait des spécialités médicales dans les rayons des pharmacies hospitalières. L'État est plus informé que tout le monde de ce qui se passe. Donc, il sait ce qu'il a à faire si la volonté est là. On n'aime que notre cher pays mais il nous a formés et abandonnés", disent-ils.
Retour Prodige ?
"Si nous devions rentrer dans notre pays, les choses devraient changer. Nous n'allons pas rentrer pour retourner dans les mêmes conditions de travail. Que la Direction de la pharmacie mette en place des zones viables pour que les jeunes puissent eux aussi créer leur propre officine. Ici il y a plus d'avantages. Au Sénégal, le salaire n'a ni traçabilité, ni garantie bancaire. Que les propriétaires de pharmacie arrêtent de faire un business de bana-bana", insiste Dr Kane. 
Même son de cloche chez Dr El Hadji Ndéné Diop, qui assure : "Des efforts doivent être faits. Il ne suffit pas de former des pharmaciens pour les laisser partir par la suite. Il faut les garder, en étant plus attractif et en améliorant la gestion du capital humain. Le salaire ne correspond pas au diplôme obtenu. Il y a un manque de respect notoire. Plusieurs facteurs ont motivé notre départ. En 4ème année, on nous fait faire plusieurs filières, notamment en biologie, officine, pharmacie, industrie. Mais ils reviennent tous en officine parce qu'on n'arrive pas à exercer les autres filières adéquatement au Sénégal par manque de laboratoire...." 
La tendance des départs pourrait s’intensifier car de nouveaux pharmaciens ont déjà eus des propositions dans ces pays. Et cela pourrait avoir des conséquences sur l’économie pharmaceutique.
Auteur: Khady NDOYE
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Comments

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    Karim$ il y a 3 ans

    Alors qu’on a pas encore fini de pleurer notre pétrole, l’on apprend que l’esclave Macky a aussi cédé notre Zircon à ses maîtres favoris, la France, à hauteur de 90%, pour ne laisser que 10% au Sénégal. Alors même que le Sénégal est le 3ème pays le riche en Zircon du monde.Et quand SONKO promet de tout renégocier s’il est élu, Macky tente de le tuer et nous prive d’un libre choix à chaque élection.Si nous ne délogeons pas ce putain de Guinéen qu’est Macky de notre palais, sunup trokhtangué nioun niép leu, ak sunu trokhtangué doom ak seut seutaat !  Car moi je persiste et je signe, Macky est un Guinéen ! Un vrai Sénégalais ne pourrait pas être aussi méchant envers nous. Et je soupçonne qu’il soit fou aussi.On ne peut pas être Africain et sain d’esprit et faire ce qu’il est entrain de faire. Delogeons Macky. Sénégal, nous ignorons tous la signification du mot esclave. Un esclave, c’est quelqu’un qui refuse de se battre pendant qu’il est agressé et opprimé. La prochaine fois que vous verrez un militaire Sénégalais, ne lui dites pas bonjour, c’est tous des lâches. Probablement à cause de sang de descendant d’esclaves qui coule dans leurs veines. De même que les juges et magistrats. Sénégalais diaam leu ! On est né pour RIEN ! PS: peuple de Guinée je vous respecte. Je n’ai rien contre vous. Nous avons un ennemi commun

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    C' était mieux avant il y a 3 ans

    Il est temps de faire revenir les français pour nous recoloniser car l'africain en général et le sénégalais en particulier n'a aucune notion de l'intérêt général,seuls comptent ses intérêts personnels et ceux de ses proches.

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    il y a 3 ans

    il semble que cette situation touche tous les corps de métier au SENEGAL... docteurs, infirmiers, professeurs... les apprentis maçons, ferroniers, électriciens, plombiers... etc ..  passent des années chez un patron sans aucun salaire, aucun contrat... c'est sacndaleux.

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    Wakhe_Deugueu il y a 3 ans

    C'est ca le Senegal emergent.

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    il y a 3 ans

    Bravo à la redaction de Seneweb. je constate depuis quelques temps que vous faites beaucoup d'efforts dans l'elaboration de certains articles. Ce reportage comme d'autres qui sont passés sur votre site sont de bonne qualité. Felicitations!!!

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    il y a 3 ans

    Il faut partir quand on est compétent ce les sénégalais sont méchants et n'aiment pas les compétences 

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    il y a 3 ans

    l'État ne peut absorber que ce qu'il peut qui sait peut être que le bon Dieu veux que vous servez dans un autre pays

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    Xandiou il y a 3 ans

    Bizarre que le journaliste ne soit pas capable de pousser davantage son enquete . Il fallait donner au moins une fourchette de salaires des pharmaciens au Sénégal. On aurait mieux apprécié leur décision d'exil professionnel. Je me remercie.

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    il y a 3 ans

    Le salaire est un element sensible au Senegal. Rares sont ceux qui acceptent de le divulguer

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    il y a 3 ans

    Alors qu’on a pas encore fini de pleurer notre pétrole, l’on apprend que l’esclave Macky a aussi cédé notre Zircon à ses maîtres favoris, la France, à hauteur de 90%, pour ne laisser que 10% au Sénégal. Alors même que le Sénégal est le 3ème pays le riche en Zircon du monde.Et quand SONKO promet de tout renégocier s’il est élu, Macky tente de le tuer et nous prive d’un libre choix à chaque élection.Si nous ne délogeons pas ce putain de Guinéen qu’est Macky de notre palais, sunup trokhtangué nioun niép leu, ak sunu trokhtangué doom ak seut seutaat !  Car moi je persiste et je signe, Macky est un Guinéen ! Un vrai Sénégalais ne pourrait pas être aussi méchant envers nous. Et je soupçonne qu’il soit fou aussi.On ne peut pas être Africain et sain d’esprit et faire ce qu’il est entrain de faire. Delogeons Macky. Sénégal, nous ignorons tous la signification du mot esclave. Un esclave, c’est quelqu’un qui refuse de se battre pendant qu’il est agressé et opprimé. La prochaine fois que vous verrez un militaire Sénégalais, ne lui dites pas bonjour, c’est tous des lâches. Probablement à cause de sang de descendant d’esclaves qui coule dans leurs veines. De même que les juges et magistrats. Sénégalais diaam leu ! On est né pour RIEN ! PS: peuple de Guinée je vous respecte. Je n’ai rien contre vous. Nous avons un ennemi commun

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    Tourem il y a 3 ans

    C'est a l'inspection du travail de jouer pleinement son rôle,voilà un corps qui devait être d'une grande utilité pour ce pays, malheureusement. Les droits des travailleurs sont bafoués dans presque tous les secteurs d'activités et ils ne font pas les contrôles indispensables pour rétablir le droit .

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    de misère il y a 3 ans

    Un salaire qui ne peut meme pas assurer les besoins d'un celibataire est assez explicite 

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    il y a 3 ans

    Je comprends parfaitement ces pharmaciens. Moi je suis ingénieur en génie logiciel, mais dans ma promo je suis l'un des rares à avoir la chance de travailler dans mon domaine et je rendrai toujours grâce à DIEU (parce que oui j'étais pas meilleur que mes camarades de promo même si je faisait partie de ceux qui étaient devant) et ce avec un très bon salaire (sans prétention aucune). Notre major de promotion aujourd'hui travaille dans un centre d'appel, d'autres se travaillent comme techniciens en étant ingénieurs, y'en a qui tiennent des multiservices, d'autres sont dans le commerce et y'en a qui chôment. Au total on doit être environ 40% à travailler dans le domaine des IT avec un salaire d'ingénieur. Certains te diront oui mais il faut créer comme le font les autres, je leur répondrais que c'est trés difficile dans nos pays. Dans ta propre famille en tant que ingénieur on s'attends à ce que tu participes aux dépenses quotidiennes ou même que tu prenne en charge toute la famille, personne ne comprendra/acceptera que tu laisses un salaire (surtout si tu as des propositions de la sonatel, atos ...) pour l'entreprenariat.  Tout ça pour dire que même si l'état à une par de responsabilité il faut que l'on revoie notre société pour permettre à certains jeunes ingénieurs après les études de tenter l'aventure de l'entreprenariat sans pression sociale aucune

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    Just saying il y a 3 ans

    Article très très mal écrit! Inutilement long, répétitif et peu informatif. Tabernacle!!!! On n'écrit pas le français comme on parlerait le Wolof!!!! Palabre, palabre rek !!! 

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    Mdr il y a 3 ans

    "Le Djibouti" ?!      

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    Badiate il y a 3 ans

    Le rêve de tout sénégalais est de  trouver un emploi qui lui  permet de travailler et vivre dignement  chez lui. Malheureusement, nous sommes dans un pays où le mérite ou l´excellence ne sont pas récompensés. Au Sénégal on fait la promotion de la médiocrité. Les seuls gens qui vivent bien chez nous sont les politiciens qui polluent notre espace commun, détournent et se partagent tout ce qui pouvait servir à créer des emplois decents et à développer notre cher pays. Actuellement tout le monde veut faire de la politique parce que c´est le moyen le plus rapide pour devenir riche en peu de temps. C´est très  mal parti pour ce pays. Tout est politique au Sénégal, les administrations les institutions....TOUT.... Ici on parle de la situation des pharmaciens mais c´est tous les secteurs qui sont concernés. Beaucoup de sénégalais ont décidé d´aller chercher ailleurs  parce que chez eux il n y a pas d´espoir, cest la misère et la galère qui y sont les choses les mieux partagées. Pauvre Sénégal! Où allons-nous?

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    il y a 3 ans

    "J'ai été violée un nombre incalculable de fois", le douloureux quotidien d’Aminata en Libye Aminata * a passé deux ans en Libye, dont la majorité du temps en prison. À chaque fois, elle a été violée par des gardiens. Elle a donné naissance à une fille dans le pays, fruit de ces violences. Aujourd’hui installée en Tunisie, cette Ivoirienne de 33 ans reste traumatisée. Témoignage.

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    Triste il y a 3 ans

    Une assise du secteur médical s'impose  

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    Moussa il y a 3 ans

    ⁣Je prends des médicaments à base de metformine depuis plus de 4 ans pour mon diabète de type 2 qui a conduit à une dysfonction érectile. Je souffrais également d'hépatite B chronique. . J'ai passé une commande pour son produit pour le diabète et l'hépatite que j'ai reçu à mon adresse via le service DHL dans les 4 jours et avec sa direction j'ai utilisé le produit pendant 21 jours après avoir terminé le traitement j'ai fait un test de glycémie qui a été complètement réduit à 3,5% et mon hépatite B était complètement guérie sans aucune trace du virus dans mon sang. Je recommande le docteur Nelson Salim Herbs à toute personne atteinte de fibrome, virus de l'herpès, arthrite, lupus, VPH, hépatite, dysfonction érectile, hypertrophie de la prostate et cancer, faible nombre de spermatozoïdes, cancer du poumon E-mail; drnelsonsalim10@gmail.com ou WhatsApp +212703835488

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    il y a 3 ans

    Il faut, à l'instar des notaires, fixer un age de la retraite pour les pharmaciens titulaires (70 ans par exemple) et vendre la pharmacies à l'assistant le plus agé. le retraité devra bénéficier en plus d'une pension mensuelle à déterminer en fonction du chiffre d'affaire de l'officine. Ensuite rendre obligatoire le recrutement d'un pharmacien assistant à partir d'un certain chiffre d'affaire annuel avec un CDI et salaire de base minimum de 500.000 F brut

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    il y a 3 ans

    Il faut, à l'instar des notaires, fixer un age de la retraite pour les pharmaciens titulaires (70 ans par exemple) et vendre la pharmacies à l'assistant le plus agé. le retraité devra bénéficier en plus d'une pension mensuelle à déterminer en fonction du chiffre d'affaire de l'officine. Ensuite rendre obligatoire le recrutement d'un pharmacien assistant à partir d'un certain chiffre d'affaire annuel avec un CDI et salaire de base minimum de 500.000 F brut

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    Doyen il y a 3 ans

    Des titulaires de pharmacie sans scrupule ni  redevance à leurs confrères, et wallahi y en a même qui ne peuvent pas faire un bon conseil de médicaments, pourtant titulaire de pharmacie, ils ne se préoccupent  que de l'argent et de chiffre d'affaires. C'est affreux ce que vous faites vivre à vos petits frères quine par vos actes ne s'identifie même plus ce métier pour qui ils ont consacré 6 longues années de leur vie😞

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    reply_author il y a 3 ans

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    il y a 3 ans

    Si tous les secteurs du médicament revenaient aux docteurs en pharmacie ,ces jeunes n'auraient pas besoin de s'exiler mais malheureusement ce secteur pharmaceutique est mal organisé pour ne pas dire 0 organisation . Que l'État revois celà , dans les centres de santé , les districts sanitaires , les hôpitaux doivent voir leur dépôts de médicaments gérés par des pharmaciens , avec plus de 1000 pharmacies au Sénégal on devait au moins avoir 200 pharmaciens inspecteurs , obligé de gré ou de force les titulaires à prendre des assistants avec des salaires descents.... À suivre 

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    pharmachiens gâleux il y a 3 ans

    Restez chez les niaks et le naars, ont a pas besoin de vous loosers que vous êtes toujours à pleurnicher et à attendre tout de l'Etat.

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    reply_author il y a 3 ans

    ta mère t'as surement chié toi

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    Le passant il y a 3 ans

    Mon cher, vous m'avez marché sur la langue. Sans chiffres, le reporage devient trop général, c'est comme un débat de grand place. Nous avons besoin de la difference des salaires pour dire si cela vaut la peine d'émigrer ou non?

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    reply_author il y a 3 ans

    J'apprécie cette analyse

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    Pov il y a 3 ans

    Un vendeur de pharmacie gagne en moyenne 125.000 cfa 

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    il y a 3 ans

    C'est dans tous les secteurs je vous dis. 

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    il y a 3 ans

    Ce n'est pas nouveau que des diplômés s'exilent dans d'autres pays africains où les salaires sont meilleurs. Il ya quelques années des enseignants allaient exercer en côte d'ivoire, des ouvriers quittaient le Senegal pour le Gabon, etc .... 

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    il y a 3 ans

    C’est faux, les pharmaciens gagnent beaucoup d’argent au Sénégal. Qu’est-ce qui empêche à ce Docteur en pharmacie à ouvrir sa propre pharmacie au Sénégal?

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    il y a 3 ans

    ce reportage est nul et redondant,et ne nous informe pas sur l'essentiel:combien gagne un jeune pharmacien au sénégal?et combien gagne t'il dans la sous région?Ce texte est trop long,wa salam.  

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    reply_author il y a 3 ans

    tu es sûr d'avoir lu l'article ?

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    Right il y a 3 ans

    A vrai dire les pharmaciens gagnent bien leur vie, au moins ils ont un salaire de 600.000f net à percevoir.

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    reply_author il y a 3 ans

    ya meuneu doul, je suis Docteur en pharmacie et je touche 380k brut

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    reply_author il y a 3 ans

    Pression sociale gadouko Fall niakei fayda ndieukai commencer! Il ny a quen Afeique quun enfant né endette parce representant un investissement pour les parebs Ailleirs les parents se tuent a la tache pour leurs enfants jusqua leur autonomie,en afrik on attend juste quil grandisse et aille faire ce boulot pr quils puissent recolter les fruits de leur investissement!Les parents africains te tirent vers le bas,la plupart du temps,.C dommage,tres dommage et il faut renverser la tendance.On fait des enfants,c a nous de ns en occuper et de les prendre en charge jusqua leur autonomie,t forceu leu.Ils nobt pas demande a venir au monde!

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    reply_author il y a 3 ans

    C'est vrai, ça mérite d'être souligné 

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    reply_author il y a 3 ans

    je persiste car je sais ce que je dis.

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    il y a 3 ans

    C'est quoi alors tous ces projets de la DER qu'on nous balance presque tous les jours?Pourquoi on ne finance pas ces Pharmaciens , ouvrir des Pharmacies partout dans ce pays, et eliminer/réduire par la même occasion la vente illicite de médicaments?

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    Dr Mbaye il y a 3 ans

    je confirme les propos de mes confrères et je les salut au passage. Les jeunes pharmaciens vivent un calvaire démesuré... L'état doit prendre ces responsabilités 

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    lebaolbaol tigui il y a 3 ans

    Merci

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    Senegalais il y a 3 ans

    bravo seneweb

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    Moussa ndiaye il y a 3 ans

    Combien touche un ingenieur au senegal ?

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    reply_author il y a 3 ans

    Ils gagnent entre 1 millions et 1.5 

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    il y a 2 ans

    B­­o­n­­j­­o­­­u­­­r, j­e m'a­­p­p­­e­­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­bu­t du mo­dè­­le S­E­X­­E 18+) J'a­ime êt­re pho­­­to­­­grap­hi­­­ée n­­­u­e) Veuil­­­lez no­­­ter me­s phot­os à l'adr­­­esse su­­­i­­­va­nte --> W­W­W­.­­X­­2­­­1.­­­F­­­U­­N

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