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IYAFA 2022 : Une forte implication des jeunes attendue

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Iyafa 2022, pêche et Aquaculture

L’an 2022 est décrété par l'Assemblée générale des Nations Unies "Année internationale de la pêche et de l'aquaculture artisanales" (IYAFA 2022). Cette année sera une période de reconnaissance importante vis-à-vis des millions de petits pêcheurs, pisciculteurs et ouvriers du secteur de la pêche. Ces derniers fournissent des aliments sains et nutritifs à des milliards de personnes et contribuent à atteindre le programme "Faim Zéro".
"L'année vise à attirer l'attention du monde entier sur le rôle des petits pêcheurs, des aquaculteurs et des ouvriers du secteur de la pêche dans l'alimentaire et la nutrition, l'éradication de la pauvreté et l'utilisation durable des ressources naturelles. IYAFA 2022 est une reconnaissance de la contribution de la pêche et de l’aquaculture artisanales à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la réalisation des Droits de l'homme et des objectifs de développement durable (ODD)", assure Sana dite Wony Tiéminta Camara du Mali.
Ainsi, pour une pêche artisanale durable, la Cellule des jeunes de la Confédération africaine des organisations professionnelles de la pêche artisanale (CAOPA) s'y prépare et plaide pour une implication de tous.
En effet, les jeunes ne comptent pas être en marge de cette année et comptent y jouer un grand rôle.
Les membres de la Cellule des jeunes de la CAOPA invitent d'ailleurs tous les jeunes à s'y intéresser.
Car "l'implication de la jeunesse est indispensable dans toutes les institutions et entreprises humaines, ainsi que dans la pêche artisanale, la gouvernance et la gestion des pêches".
Elle compte, par ailleurs, défendre la Charte de la CAOPA dans la pêche, car elle l'estime "pratique et pertinente", puisque protégeant les intérêts des pêcheurs artisanaux, les ressources et les écosystèmes marins d'Afrique.
Ainsi, la cellule veut mettre en place un Comité des jeunes de la CAOPA pour coordonner les activités liées à la célébration de l’IYAFA 2022.
Elle invite, en outre, les gouvernements, l’Union africaine, la FAO, la société civile, les médias et l’ensemble des communautés de pêche artisanale à s’investir et à soutenir toutes les actions pour la réussite de l'IYAFA 2022.
Auteur: Khady NDOYE
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Comments

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    Sogui il y a 3 ans

    Je suis Lebou natif de la petite côte à Niangal dans le Dialaw. Jadis mon père qui était pêcheur nous a nourrit et a payé mes études avec son travail de pêcheur traditionnel. Il allait en mer le matin et revenait à la maison l'après-midi. Aujourd'hui mes frères, devenus pêcheurs restent plus de dix (10) jours en mer et vont jusqu'en Guinée pour trouver du poisson !!! Depuis l'avènement des accords de pêche, le Gouvernement du Sénégal n'a cessé de brader les ressources halieutiques. Ces accords de pêche avec leurs lots de corruptions, de ristournes aux signataires et de malversations sont une véritable mafia au détriment des peuples de la mer. Les pêcheurs traditionnels sont menacés d'extinction et ne savent plus à quel saint se vouer. Les pêcheurs traditionnels ont toujours respecté la mer et ont toujours pratiqué une pêche responsable. Enfant, je me souviens encore des bancs de poissons qui venaient échouer sur plage ; tellement la ressource était abondante. Je me souviens du MBAL LAW, le grand filet de pêche du village qui conservait les poissons capturés pendant des jours dans la mer. Chaque jour, les pêcheurs prenaient juste la quantité nécessaire à la consommation et à la vente journalière. Il n'y avait pas d'invendus jetés sur la plage ou déversés dans la mer. Jadis la mer était un milieu naturel abritant des espèces qui y vivaient en harmonie. L'apparition de la pêche industrielle a changé la donne et la mer est devenue un objet de commerce (économie maritime). Le gouvernement du Sénégal doit repenser sa politique de pêche, valoriser ses ressources endogènes et promouvoir une gestion autocentrée sur les communautés locales qui vivent avec la mer. Le peuple de la mer est une composante de la nation Sénégalaise et ne doit pas disparaitre !!! La mer est notre mère et est notre patrimoine qui a vu naitre les générations anciennes et entretient toujours les générations actuelles. Nous devons la léger aux générations futures !!! Nous voulons vivre en harmonie avec notre mer qui est aussi une partie de notre IDENTITE. Ne vendez pas notre âme, laissez-nous vivre en symbiose avec notre milieu naturel, ne détruisez pas l'avenir des générations futures !!!  Massogui  

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    sogui il y a 3 ans

    Je suis Lebou natif de la petite côte à Niangal dans le Dialaw. Jadis mon père qui était pêcheur nous a nourrit et a payé mes études avec son travail de pêcheur traditionnel. Il allait en mer le matin et revenait à la maison l'après-midi. Aujourd'hui mes frères, devenus pêcheurs restent plus de dix (10) jours en mer et vont jusqu'en Guinée pour trouver du poisson !!! Depuis l'avènement des accords de pêche, le Gouvernement du Sénégal n'a cessé de brader les ressources halieutiques. Ces accords de pêche avec leurs lots de corruptions, de ristournes aux signataires et de malversations sont une véritable mafia au détriment des peuples de la mer. Les pêcheurs traditionnels sont menacés d'extinction et ne savent plus à quel saint se vouer. Les pêcheurs traditionnels ont toujours respecté la mer et ont toujours pratiqué une pêche responsable. Enfant, je me souviens encore des bancs de poissons qui venaient échouer sur plage ; tellement la ressource était abondante. Je me souviens du MBAL LAW, le grand filet de pêche du village qui conservait les poissons capturés pendant des jours dans la mer. Chaque jour, les pêcheurs prenaient juste la quantité nécessaire à la consommation et à la vente journalière. Il n'y avait pas d'invendus jetés sur la plage ou déversés dans la mer. Jadis la mer était un milieu naturel abritant des espèces qui y vivaient en harmonie. L'apparition de la pêche industrielle a changé la donne et la mer est devenue un objet de commerce (économie maritime). Le gouvernement du Sénégal doit repenser sa politique de pêche, valoriser ses ressources endogènes et promouvoir une gestion autocentrée sur les communautés locales qui vivent avec la mer. Le peuple de la mer est une composante de la nation Sénégalaise et ne doit pas disparaitre !!! La mer est notre mère et est notre patrimoine qui a vu naitre les générations anciennes et entretient toujours les générations actuelles. Nous devons la léger aux générations futures !!! Nous voulons vivre en harmonie avec notre mer qui est aussi une partie de notre IDENTITE. Ne vendez pas notre âme, laissez-nous vivre en symbiose avec notre milieu naturel, ne détruisez pas l'avenir des générations futur 

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    il y a 3 ans

    Analyse pertinente merci 

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    reply_author il y a 3 ans

    entierement d accord que la pêche artisanale doit être protegee. Mais faut bien qu on vende du poisson aux navires etrangers. les pirogues ne peuvent capter la ressource c est a peine s ils arrivent à avoir 30% des disponibilités le reste faut bien qu on en vende. ensuite il faut avoir une vision plus globale si vous arrivez a nourrir juste votre coin que feront les autres de l interieur du pays. les methodes de peche de vos aieuls ne marchent plus. mettez vous ensemble et allez vers des navires c est l avenir pas vos lotios

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