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Kanel: Des agriculteurs disent niet à la Somiva pour l'exploitation de leurs terres

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Les agriculteurs de Hamady Hounaré, Ndédory et Orkadiéré, dans le département de Kanel, sont très remontés contre la société Somiva. En effet, ils reprochent à cette société d'exploitation de phosphates, de vouloir accaparer 200 hectares de leurs terres pour augmenter son périmètre. Chose qu'ils ne comptent pas céder.
Toutefois, ladite société est prête à indemniser jusqu'à un million par hectare aux cultivateurs qui acceptent l'exploitation de leurs terres, rapportent nos confrères de Rfm.
 
 
Auteur: Adama Sy
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Comments

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    il y a 1 an

    Hay faasko min  njabaani.Niet! Envoyez cette maudite société au diable.Elle finira par détruire tous nos poumons.Hay loppet min ngalaa heen

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    reply_author il y a 1 an

    Qu'est-ce qui empêche de trouver un accord sur la particiaption des populations locales dans le projet en contribuant par apport en nature (la terre) soit environ 30% du capital? Et tout le monde y gagne. Bien sûr qu'il faut savoir se repartager les dividentes proportionnellement à la surface de champs contribuée par chacun

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    reply_author il y a 1 an

    le peuple sénégalais crève de faim, je comprends ces agriculteurs qu'ils s'opposent à l'accaparement de leurs terres agricoles. Qui est derrière cette nouvelle agression ?

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    il y a 1 an

    Acheter  à 200 millions CFA 200 ha de terre.... Vous êtes sérieux là ? Je ne parle même pas de l'immoralité d'une telle transaction, mais on parle d'un pays qui a de sérieux efforts à mettre en place pour la survie de son agriculture, pour la réglementation sur l'accaparement des terres par le privé , ainsi qu'il doit apporter des réponses à l'éxode rural et la migration clandestine. Je ne parle même pas des enjeux écologiques qui relévent d'une préoccupation de luxe pour les pays pauvres que nous sommes. Réfléchissons à des solutions intelligentes et respectant la dignité humaine. Tout doit être gagnant-gagnant dans ce monde moderne: si le pays a bien besoin de zones d'exploitation des phosphates ( au bénéfice de nos populations, bien sûr), il est possible de proposer une mobilité des zones arables avec garanties d'irrigation des nouvelles terres et indemnisation des cultivateurs . En leur expliquant l'intérêt national, car le patriotisme et le sentiment républicain ne sont pas des exclusivités urbaines ou intellectuelles, je suis certain qu'une solution win-win peut être trouvée.  

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