Votée depuis 2010, la loi d’orientation sociale peine à être effective dans les rangs des personnes vivant avec un handicap de la région de Kolda. C’est le constat amer fait par le président de la fédération régionale de Kolda.
Selon Boubacar Baldé, « 5 000 personnes handicapées attendent toujours leur carte dans la région de Kolda. Et 3 000 autres personnes déjà détentrices de cette carte ne bénéficient pas à 100 % des avantages offerts».
Suffisant pour que la Fédération régionale des associations des handicapés de Kolda mène une campagne de sensibilisation et de plaidoyer en faveur de « l’application effective » de cette loi.
C'est ainsi que les membres du comité départemental de développement, la société civile, les élus territoriaux et autres acteurs de la protection des personnes handicapées sont sensibilisés sur les exigences de cette couche sociale. Impératifs qui tournent autour de « la mise en œuvre des décrets d’application de cette loi, notamment la nomination de la haute autorité chargée des personnes handicapées, la mise à disposition au niveau de chaque département du fonds d’appui aux projets des personnes handicapées ». S'y ajoute la satisfaction de leurs besoins en formation dans différents domaines.
Auteur: ELhadji Coly correspondant à Kolda
Comments
Il faut une vraie politique pour accompagner comme il se doit les personnes en situation de handicap. C'est un sujet dont on ne parle que trop peu alors qu'il y a tellement de personnes qui sont touchés. Il n' y même pas d'accompagnement pour une mère qui met au monde un enfant différent avec toute la souffrance qui va avec. Dire que l'on souffre ne veut pas dire que l'on accepte pas le destin. Il faut des lieux pour pouvoir échanger et parler des difficultés. Quand j' ai proposé de faire un projet Allant dans ce sens on me répond Chez nous ce n' est pas comme en occident ou garde les personnes handicapées chez nous, mais en fait ce n'est pas suffisant. Il peut y avoir des structures ou l'enfant peut vraiment s'épanouir si l'état y mets les moyens
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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