Calendar icon
Wednesday 30 April, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Lutte contre le chômage : l’entreprenariat, une voie du salut parsemée d’embûches

image

Il n’est pas un inconnu dans le domaine des innovations technologiques. En 2017, il est lauréat du Falling Walls de la Fondation Friedrich Naumann. En 2018, il a remporté le prix Hub Africa à Casablanca au Maroc. Le jeune entrepreneur Alioune Badara Mbengue qui a inventé la poubelle intelligente ‘’ Mbal-It » continue de partager son expérience avec les étudiants et d’autres start-ups. « Nous sommes là pour partager nos échecs dans notre parcours entrepreneurial. En 2015-2016, nous avons eu beaucoup de reconnaissances avec notre projet Mbal-It. Nous avions beaucoup d’opportunités. Aujourd’hui, nous avons fait un revirement pour accompagner les entreprises qui souhaitent tirer le maximum de profits de l’intelligence artificielle », explique Alioune Badara Mbengue devant les étudiants et d’autres entrepreneurs lors d’un Fuckup Night organisé par la Fondation Friedrich Naumann. Au juste, cette activité a pour socle d’encourager les étudiants et tous les porteurs de projets à ne pas se décourager sur le chemin parsemé d’embûches de l’entrepreneuriat. La réussite n’est pas systématiquement au rendez-vous. Parfois, il faut des rebonds pour y arriver.  « La plupart du temps, les gens ne font que montrer leurs succès, les aspects positifs. Derrière tout succès, il y a des échecs. Et les gens n’en parlent pas. L’échec est le premier pas vers la réussite, cela veut dire échouer ne veut pas dire s’arrêter. L’échec, on le met dans le cadre d’une expérience qui nous permet de nous améliorer. », a argumenté Antoinet Gning, chargé de Programme à la Fondation Friedrich Naumann.  
Ce partage d’expériences vise à armer les jeunes entrepreneurs à se préparer à faire face aux contraintes entrepreneuriales, à ne pas se décourager. A cela s’ajoute, la nécessité de croire qu’il est possible de devenir un employeur que d’être un employé. « Aujourd’hui, nous voulons que les étudiants s’inspirent des expériences de ces entrepreneurs. Les étudiants doivent aspirer à être des entrepreneurs », a justifié un responsable pédagogique de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest.
Auteur: B.Seydi
ESABAT banner

Comments

  • image
    Galsen il y a 1 an

    Au Sénégal quand on entreprend on vous considère comme un avanturier ou au chômage. On considère plus les bureaucrates, qui à bien regarder a peu de valeur ajoutée. Beaucoup ne font pas grand chose au bureau ou se limite à faire ce qu'on leur demande  La famille sénégalaise c'est encore pire elle a tendance à minimiser ce que vous faites ou vous décourage. En Occident c'est tout l'inverse. Le bureaucrate c'est bof et moins valorisé. Faut dire que c'est le chemin de la facilité. Les entrepreneurs y sont mieux valorisés, pour leur courage, leur ambition et leur talent. Ils sont plébiscités et encouragés avec de gros fonds d'investissement, des grosses levées, etc. Même si beaucoup échouent car l'entrepreneuriat est dur, c'est incitatif D'ailleurs vous remarquerez que les jeunes diplômés des meilleures grandes écoles occidentales préfèrent entreprendre dès la sortie d'école. Ils ne font plus la course pour trouver un CDI dans une entreprise de renom

  • image
    Amath tall il y a 1 an

    Connaissez vous la definition de fuckup night? c'est une insulte au senegal on utilise des termes en anglais qu'on ne maitrise pas 

  • image
    Citoyen modèle il y a 1 an

    La réussite dans l'entreprenariat passe d'une part par le patriotisme économique,C'est à dire l'adoption du "consommer local"par la population sénégalaise et d'autre part la mise à niveau des PME sénégalaises.Le label made in Sénégal doit figurer dans tout les secteurs de l'économie. Notre pays est bourré de ressources et pétri de talent,mais les mauvaises politiques économiques constituent un frein à notre décollage. 

  • image
    Oussou il y a 1 an

    Mon cher, l'Afrique de l'Ouest y compris le Sénégal font partie des zones les plus entreprenantes au monde. Compte le nombre de salariés que tu as au Sénégal et compaore avec le nombre de personnes qui sont à leur propre compte . Il y'a pas photo. Tu peux dire que nous avons plutôt un problème de scalling up ( passage à l'échelle)

  • image
    MND il y a 1 an

    https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://en.fuckupnights.com/&ved=2ahUKEwiIiNno66mFAxWwcfEDHQ7WDNMQFnoECBIQAQ&usg=AOvVaw2lzqA5dVaL9mhk6FyuW24_

Participer à la Discussion