La migration irrégulière entraîne des conséquences dramatiques, surtout sur le plan social. Les États, pour lutter contre ce fléau, mettent en place des mécanismes à impact variable.
Au Sénégal, les autorités ont décidé d’intensifier, mais surtout de coordonner la lutte à travers la mise en place du Comité interministériel de lutte contre l'émigration clandestine (CILEC) par décret n°2020-2393 du 30 décembre 2020.
Logé au ministère de l’Intérieur, le CILEC est devenu le mécanisme national de coordination des questions relatives à la migration irrégulière. Sa mission phare est l'élaboration de la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière assortie de son plan d’action opérationnel.
Le mardi 8 novembre 2022, le CILEC a présenté aux représentants des institutions étatiques (Assemblée nationale, HCCT, CESE...), aux acteurs et organisations de la société civile (OSC) qui interviennent dans la lutte contre la migration irrégulière et à ses partenaires techniques et financiers la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI) produite par son consultant Moustapha Ka, Magistrat expert en criminalité transfrontalière organisée.
Un atelier de deux jours a été organisé autour de ce document, afin de recueillir les avis et suggestions des acteurs. Ledit atelier devra aboutir à une prévalidation de la stratégie qui va, in fine, tenir compte des différentes critiques.
Selon le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Mamadou Bocar Ly, la stratégie nationale de lutte est définie sur cinq axes. Il s’agit de la prévention, de la gestion des frontières, des mesures de répression, les mesures d’aide d’assistance et de protection et, enfin, le retour et la réinsertion des migrants.
Ces axes ont été élaborés après «la définition de la note de cadrage méthodologique suivie d’un état des lieux du dispositif matérialisé par une revue documentaire sur la migration irrégulière ayant permis de faire un diagnostic», a fait savoir Mamadou Bocar Ly qui est, par ailleurs, le secrétaire permanent du SILEC. Cette documentation a, au préalable, été validée par le comité scientifique du CILEC.
Une fois la présentation terminée, les différents acteurs y ont apporté des contributions et des amendements. C’est le cas de Serigne Khadim Fall, fondateur du Village du migrant, une structure spécialisée dans l’assistance des migrants. Ce dernier, après avoir salué l’initiative, attend des autorités une application effective.
«En 2018 déjà, il y avait un plan d’action que l’État du Sénégal n’a toujours pas validé sur le plan politique», nous a-t-il fait savoir. Cette mise en œuvre devrait être matérialisée par «une politique d’employabilité des jeunes et de prévention», selon toujours Khadim Fall.
Ladite prévention devrait passer par «l’information», selon la professeure Ndioro Ndiaye, représentante de la société civile. «Il faut informer les jeunes là où ils sont. Il faut leur dire les conditions dans lesquelles on doit migrer», a préconisé l’ancienne ministre des Affaires sociales.
S’agissant des lenteurs, Ndioro Ndiaye considère que les États sont libres d’avoir leurs propres règles. «On ne peut pas leur demander de changer d’organisation ou de se bousculer. Il faut qu’ils prennent le temps d’examiner les demandes de visa en bonne et due forme», a fait savoir Mme Ndiaye.
Toutefois, pour Alioune Fall, Président de l’association Sama Chance, «ces lenteurs favorisent la migration irrégulière». Évoluant aussi dans l’accompagnement des migrants refoulés, Alioune Fall souhaite que l’État mette en place des mesures d’accompagnement, surtout sur le plan psychologique. «Nous recevons des migrants très mal-en-point sur le plan psychologique, à cause de la pesanteur du retour forcé».
L’atelier de partage a été présidé par le directeur du cabinet du ministre de l’Intérieur, Cheikh Sadibou Diop. Au nom de Felix Antoine Diome, M. Diop a rappelé la volonté de l’État de voir «un jour disparaître cette forme de migration clandestine, porteuse de migration multiforme». Même si, précise-t-il, «la migration constitue un enjeu socioéconomique et sécuritaire complexe».
D’où l'intérêt, selon le directeur de cabinet, de «l’exercer dans le respect des lois et règlements». Les drames causés par la migration irrégulière tels que les chavirements d’embarcation, les cas de noyade et la disparition de personnes dans le désert de plus en plus récurrents, ont poussé l’État du Sénégal à engager une collaboration avec la France à travers le POC, un partenaire technique et financier du CILEC.
L’engagement des autorités est toutefois attendu dans l'application effective de la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI). Une mise en œuvre qui ne saurait se faire «sans la participation de l’ensemble des acteurs», a soutenu Cheikh Sadibou Diop.
Auteur: Absa HANE
Comments
Tout ce beau monde ? On peut faire quelque chose au pays
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Un truc de plus pour gaspiller de l'argent. Pour lutter contre l'émigration il faut créer des emplois localement et améliorer les conditions d'existence. Au contraire on a des intellectuels qui se compromettent et préfère empocher les commissions et perdiems. Quand les voleurs sont promus et encouragés, les valeureux travailleurs s'enfuient.
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Foutez la paix a ces jeunes ils veulent juste aller travailler et gagner leur vie, échapper à la misère crée par ceux qui détournent nos milliards a travers des contrats d'armes fictifs pou se partager 45 milliards
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