Les affaires mondiales du Canada ont dégagé une enveloppe de 8 milliards pour financer le projet d’amélioration de la santé et du bien-être des femmes et des adolescentes dans les trois régions de la Casamance. L’objectif est d’atteindre les trois résultats transformateurs du fonds des Nations Unies pour la population que sont l’élimination des décès évitables des mères d’ici à 2030 ; les besoins non satisfaits en planification familiale et les violences basées sur le genre.Pour ce faire, Moussa Mané, l’expert régional de l'UNFPA informe que dans le secteur de la santé, des interventions multisectorielles sont envisagées. Il s’agit d’une part du renforcement du système de santé des régions médicales qui seront dotées de véhicules de liaison, d’ambulances médicalisées et d’autre part du renforcement des capacités des prestataires en santé de la reproduction, en gouvernance et pilotage des régions médicales et en offre de service.Dans son volet intégrateur, le projet vise également l’autonomisation des femmes et des filles. Et c’est dans ce sens, poursuit Moussa Mané, que des activités génératrices de revenus et de lutte contre les violences basées sur le genre sont ciblées.Une démarche qui semble prendre en charge les préoccupations des acteurs de la santé portées par Ndèye Khady Diouf, la coordonnatrice de la santé de la reproduction à la région médicale de Sédhiou. Celle-ci invite le projet à relever le plateau technique, à équiper les structures de santé et à former les prestataires.