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Trafic de passeports diplomatiques : Wade, Niasse, les Chinois et Jonas Sawimbi

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La polémique enfle. Après le décret portant nomination de magistrats lors du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), celui élargissant les bénéficiaires du passeport diplomatique fait débat. D’après D’après Vox Pop, le Président sortant Macky Sall a signé un décret en ce sens le 28 mars dernier, soit quatre jours après l’élection au premier tour de son successeur et cinq avant la fin officielle de son mandat. Le décret en question numéro 2024 - 843remplace l’article premier du décret numéro 90  - 934 du 27 août 1990, étendant ce privilège à  plusieurs nouvelles catégories parmi les bénéficiaires dont « les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite, les députés » alors que les droits étaient limités aux membres du bureau de l’Assemblée nationale, et à leurs conjoints », entre autres personnalités, liste Bès bi Le Jour. Le journal du Groupe Emedia Invest rappelle que ledit document a été déjà source de polémique en 2007, entre le président de la République d’alors, Me Abdoulaye Wade, et son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse. Lors d’une conférence de presse, le premier nommé avait gravement accusé le second, rembobine la source : « En sa qualité de ministre des Affaires étrangères, il avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques aux Chinois qui voulaient se rendre aux États-Unis ou ailleurs. Un jour, les Français se sont réveillés, et ont trouvé le cadavre d’une Chinoise dans la Seine. Elle détenait par dévers elle un passeport diplomatique sénégalais. »Wade d’embrayer : « Il (Niasse) l’a reconnu. Il n’a pas reversé l’argent au Trésor public. Je lui demande seulement de rapporter la preuve. Et quand on lui demande cela, il dit qu’aux États-Unis, on vend les passeports. »Le quotidien d’information souligne que la réplique du leader du parti de l’Alliance des forces de progrès (AFP) n’avait pas tardé, « accusant à son tour Wade d’avoir vendu à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi des passeports diplomatiques. »
Auteur: Seneweb News
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Comments

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    N’diaye il y a 1 an

    Vraiment des raclures ces politiciens, ils sont vraiment à vomir 🤮 !

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    Eagle il y a 1 an

    Aiguisement des griffes en cours..... Attaques ciblées en téléchargement rapide............ Wait and See

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    "KHEKHOU NDIAGO DO DJEKH DEH" il y a 1 an

    Bayilenn Fenn, doul akk Jaxaseh.

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    reply_author il y a 1 an

    J'espère que les passports sénégalais diplomatiques ou pas ne seront plus reconnus partout dans le monde ! Comme ça les badolas resteront bien là où ils méritent ! Non mais vraiment, taper passport diplomatiques chez certains vrais pays qui se respectent, vous comprendrez que ce document ne doit pas etre à la porter de tout le monde ! mais ce n'est qu'au Sénégal que tu vois des marabouts, lutteurs, danseurs, chanteurs, anciens ministres et débuté, ami et guewel du président, femmes de ministres, voisin de ministres, enfants des débuté/ministres...un bordel pas possible ! Il faut sérieusement mettre de l'ordre dans ce pays ! Trop c'est trop, ce qui doivent etre en prison suite à des scandales ne le sont pas, la vie des sénégalais est insoutenables,rien de va dans ce pays, la santé, le chomage la corruption ! Il y a vraiment du boulot ! Et c'est ce qu'on attend de ce nouveau gouvernement, il nous avait promis une rupture, mais jusqu'à présent je ne vois que la continuité !  

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    il y a 1 an

    La honte Niasse est décevant. Jamais je n'aurais imagine cela. Un vrai parasite.

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    Xorom-Sukeur il y a 1 an

    Bienvenus dans la nouvelle République populaire et populiste du Sénégal .Sous l'éclairage et la grandiloquence avisés du guide éclairé, notre Sénégal est entrain de faire un grand bond qualitatif, quantitatif en avant avec ce grand projet jamais imaginé jusqu'à présent par un être humain .Le projet pastef est passé du massage à deux mains à 50, 000 balles dans un obscur sweet beauté à la suite des plus grands hôtels de Dakar. Donc bravo à notre guide suprême pour cette avancée économique si bénéfique aux populations. 

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    MAME ABLAYE il y a 1 an

    ET VOILA qui explique LA GROSSE PIERRE entre les mains de NIASSE lors des manisfestations devant L'ASSEMBLEE NATIONALE CONTRE LE QUART -BLOQUANT ???

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    Bob il y a 1 an

    Donnez du temps a ce nouveau gouvernement. Ce gouvernement n'a fait que 15 jours au pouvoir et vous l'accuser de continuite! Soyons serieux et raisonnable. Que peut on faire dans 15 jours?

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    il y a 1 an

    L'histoire des passeports diplomatiques à été toujours une nébuleuse. Pour le cas du Sénégal, des étrangers ont eu à bénéficier de ce sésame  pour diverses causes. Des journalistes de jeune afrique comme S A. , des écrivains,des artistes , des politiciens  depuis les temps de Senghor, Diouf, Wade, Sall et cela va continuer car il y a des raisons à cela le niveau d'information des autorités n'est le même avec les citoyens lambdas . Il suffit de s'informer sur le monde pour savoir qe des services secrets même peuvent en faire au détriment d'un pays Tiers à leurs agents pour commettre des actes délictueux, les exemples sont nombreux. On se rappelle avec Charles pasqua et les Yves Charlier et les vrais paix passeports . le monde est plein d'intrigues et notre pays n'est pas une île. Si certains fonctionnaires se mettaient à chialer sur c s documents, que de surprises. Heureusement ce sont des Républicains.

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    passeport il y a 1 an

    LE PRESIDENT MOUSTAPHA NIASSE RATTRAPE PAR DES CADAVRES CHINOIS «Des milliards CFA évaporés entre Hong-Kong et Dakar» déplorait à l’époque le président Abdoulaye Wade… L’affaire du trafic des passeports diplomatiques impliquant des députés est en passe d’écorner la diplomatie sénégalaise dans le monde. Aussi bien dans les chancelleries que dans la presse internationale, le Sénégal est devenu la risée du monde. Une situation qui nous renvoie au titre de notre confrère français L’Express : « Cadavres chinois, passeports sénégalais… » pour parler d’une autre affaire qui avait déjà valu à notre pays les feux de la rampe de bien triste manière. Un titre inspiré au lendemain de la découverte macabre des corps de deux Chinois dans la Seine à Paris. Les morts étaient en possession de passeports sénégalais… Ironie du sort, le nom du président Moustapha Niasse avait été abondamment cité dans cette affaire. Et voilà que, par une de ces curiosités de l’histoire, le même Moustapha Niasse préside une Assemblée nationale devant lever l’immunité parlementaire de députés…accusés de trafic de passeports diplomatiques. « Si la diplomatie échoue, alors elle cède la place à la guerre » disait le général allemand Karl Von Clausewitz, un théoricien de la guerre moderne. Cela se vérifie avec notre pays. En effet, si le Sénégal n’a pratiquement jamais eu de guerre ou de conflits armés avec son voisinage, il le doit à ses éclatantes actions diplomatiques. Partout dans le monde, la diplomatie de notre pays a en effet brillé de mille feux. C’est pourquoi, nos compatriotes sont d’autant plus peinés de voir des députés qui profitent de leur statut pour s’enrichir illicitement au risque de décrédibiliser notre diplomatie. Et, à travers elle, notre pays. Comme mobile du crime, des passeports diplomatiques portant les sceaux de la République qu’une bande de députés faisait confectionner sur la base de faux documents. Parmi les non ayants droits qui en ont bénéficié, des fils adoptifs, des maitresses, des restauratrices, des marabouts-charlatans, des musiciens et autres citoyens de la rue. Un scandale au cœur de l’Assemblée nationale mis à nu par la Police et relayé par la presse et les réseaux sociaux jusqu’à ce que les faits s’invitent dans le monde entier. Un triste constat, la diplomatie sénégalaise devient la risée du monde le temps que les responsabilités soient situées. Et que les auteurs et complices soient punis à la hauteur de l’affront diplomatique qu’ils ont fait subir à notre pays. Justement c’est dans ce sens que le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Me Malick Sall, a saisi le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse pour qu’il livre les députés incriminés à la Justice. Passeportgate ! Hélas, ce n’est pas la première fois que des documents de voyage valent une très mauvaise publicité à notre pays. A preuve, d’une conférence de presse en 2007, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait accusé son exallié Moustapha Niasse en ces termes : « En sa qualité de ministre des Affaires étrangères, il avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports aux Chinois. Un jour, les Français se sont réveillés et ont trouvé le cadavre d’une Chinoise dans la Seine qui avait par-devers elle un passeport diplomatique sénégalais. Moustapha Niasse vendait des passeports à des Chinois qui voulaient se rendre aux Etats-Unis ou ailleurs. Il l’a reconnu ! Il n’a pas reversé l’argent au Trésor public Je lui demande seulement de rapporter la preuve. Et quand on lui demande cela, il dit qu’aux Etats-Unis on vend des passeports » avait accusé le président de la République d’alors. Toujours est-il que l’affaire de ces cadavres chinois dont parlait Me Wade peut être mise en corrélation avec celle qui éclabousse actuellement l’Assemblée nationale. Au sommaire, un article du journal français « L’Express » intitulé : « Cadavres chinois, passeports sénégalais ! » Un titre inspiré au lendemain de la découverte macabre de deux ressortissants chinois dans la Seine (Paris). Pour reprendre le récit de nos confrères français, « cette histoire commence comme un roman de Simenon, avec deux cadavres dans la Seine, et continue comme un James Bond, mêlant mafia chinoise et hauts dignitaires du Sénégal. Le 31 juillet 1998, rappelons-le, des promeneurs découvrent le long des berges de la Seine, à Bonnières (Yvelines), sous le barrage de Méricourt, le corps d’une jeune Chinoise de 32 ans, enveloppé comme une momie dans du tissu maintenu par des bandes de large scotch marron. L’autopsie révélera qu’elle a été frappée de neuf coups de couteau puis égorgée. La mort remonterait tout au plus à une semaine ». Trois mois plus tard, selon toujours L’Express, « cette fois-ci à Colombes, nouvelle trouvaille macabre : le corps d’une fillette chinoise de 4 ans est repéré par des maçons, toujours dans la Seine, lui aussi prisonnier du même tissu. Elle a été étouffée avant d’être jetée à l’eau. L’analyse Adn révèle que l’enfant est la fille de la victime de Bonnières. Les deux corps ont sans doute été jetés dans le fleuve le même jour. Pour la justice et les gendarmes de la section de recherches de Versailles, l’énigme des deux Chinoises commence. Comment identifier ces cadavres qui ne portent aucun papier sur eux ? La chance sourit aux enquêteurs français : deux jours avant la découverte du premier corps, un homme qui promenait son chien sur les bords de la Seine est intrigué par un sac en plastique rose, qui contient des documents en Chinois. A l’intérieur, les gendarmes vont trouver un numéro de portable griffonné sur un morceau de papier. Ce numéro les mène à un appartement du «Chinatown» de Paris. Sur place, les enquêteurs découvrent un album de photos avec de nombreux clichés de la fillette. Ce sont bien Mary et Linda qui ont été découvertes dans la Seine. L’agence immobilière a gardé un double de leurs passeports. Nouvelle surprise de taille : il s’agit de passeports diplomatiques sénégalais, délivrés à Dakar le 24 décembre 1997. En poussant leurs investigations, les policiers et gendarmes français ont appris que les défunts chinois avaient acheté les passeports à Dakar. Tout a commencé en 1996 à la veille de la rétrocession de Hongkong à la Chine. A cet effet, Dakar crée, dans la concession anglaise, un organisme destiné à inciter des Chinois à investir au Sénégal. Son nom : le Fodes (Fonds de développement économique et social). Première étape obligatoire pour les investisseurs intéressés : un passage par Dakar où ils reçoivent un passeport de service sénégalais. Seule condition : régler au Fodes 20 000 dollars soit 10 millions cfa par personne ou par couple. Et 5 000 dollars soit 2.500.000 cfa par enfant. L’argent est ensuite viré de Hongkong au Sénégal via la Western Union Bank. Niasse le…Chinois En tout cas, l’enquête menée par la justice française suite à une commission rogatoire avait permis de découvrir que des milliers de ressortissants chinois ont pu bénéficier de passeports diplomatiques sénégalais. C’était sous l’ère du président Abdou Diouf qui, informé, était dans tous ses états ! En effet, l’ancien président Diouf n’avait vu que du feu dans une affaire pilotée à l’époque par l’ambassadeur Saliou Djody Faye, consul général à Hongkong, chargé de superviser le Fodes. Celui-ci déclarait qu’il rendait compte directement au ministre des Affaires étrangères, Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale. A en croire toujours « L’Express » en quelques années, le « Fonds des passeports sénégalais » avait brassé des centaines de milliards CFA. « Moustapha Niasse remettra d’ailleurs un chèque élevé au Trésor public sénégalais. Mais une partie — on évoque 600 000 dollars (300 millions cfa) se serait évaporée entre Hongkong et Dakar, provoquant une affaire d’Etat au Sénégal. A l’époque, Moustapha Niasse avait été entendu les 6 et 7 décembre 2002 par la Division des investigations criminelles (Dic). A sa sortie, il avait déclaré ceci : « Je n’ai rien à me reprocher dans la gestion de ce dossier ». Une déclaration qui n’avait pas convaincu l’ancien président de la République. Car, au cours de cette fameuse conférence de presse de 2007, Me Wade avait publiquement accusé Moustapha Niasse d’être le « cerveau » de cette mafia d’Etat relative aux passeports diplomatiques version…chinoise. Aujourd’hui, c’est ce même Moustapha Niasse qui va sceller le sort des deux députés accusés de trafic de documents de voyage. Encore des passeports diplomatiques comme ordre du jour ! Mais, nul doute, c’est en connaisseur (et comment !) que le président de l’Assemblée nationale instruira cette affaire qui secoue son institution…

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    Voila lhistoire il y a 1 an

    L’affaire du trafic des passeports diplomatiques impliquant des députés est en passe d’écorner la diplomatie sénégalaise dans le monde. Aussi bien dans les chancelleries que dans la presse internationale, le Sénégal est devenu la risée du monde. Une situation qui nous renvoie au titre de notre confrère français L’Express : « Cadavres chinois, passeports sénégalais… » pour parler d’une autre affaire qui avait déjà valu à notre pays les feux de la rampe de bien triste manière. Un titre inspiré au lendemain de la découverte macabre des corps de deux Chinois dans la Seine à Paris. Les morts étaient en possession de passeports sénégalais… Ironie du sort, le nom du président Moustapha Niasse avait été abondamment cité dans cette affaire. Et voilà que, par une de ces curiosités de l’histoire, le même Moustapha Niasse préside une Assemblée nationale devant lever l’immunité parlementaire de députés…accusés de trafic de passeports diplomatiques. « Si la diplomatie échoue, alors elle cède la place à la guerre » disait le général allemand Karl Von Clausewitz, un théoricien de la guerre moderne. Cela se vérifie avec notre pays. En effet, si le Sénégal n’a pratiquement jamais eu de guerre ou de conflits armés avec son voisinage, il le doit à ses éclatantes actions diplomatiques. Partout dans le monde, la diplomatie de notre pays a en effet brillé de mille feux. C’est pourquoi, nos compatriotes sont d’autant plus peinés de voir des députés qui profitent de leur statut pour s’enrichir illicitement au risque de décrédibiliser notre diplomatie. Et, à travers elle, notre pays. Comme mobile du crime, des passeports diplomatiques portant les sceaux de la République qu’une bande de députés faisait confectionner sur la base de faux documents. Parmi les non ayants droits qui en ont bénéficié, des fils adoptifs, des maitresses, des restauratrices, des marabouts-charlatans, des musiciens et autres citoyens de la rue. Un scandale au cœur de l’Assemblée nationale mis à nu par la Police et relayé par la presse et les réseaux sociaux jusqu’à ce que les faits s’invitent dans le monde entier. Un triste constat, la diplomatie sénégalaise devient la risée du monde le temps que les responsabilités soient situées. Et que les auteurs et complices soient punis à la hauteur de l’affront diplomatique qu’ils ont fait subir à notre pays. Justement c’est dans ce sens que le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Me Malick Sall, a saisi le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse pour qu’il livre les députés incriminés à la Justice. Passeportgate ! Hélas, ce n’est pas la première fois que des documents de voyage valent une très mauvaise publicité à notre pays. A preuve, d’une conférence de presse en 2007, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait accusé son exallié Moustapha Niasse en ces termes : « En sa qualité de ministre des Affaires étrangères, il avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports aux Chinois. Un jour, les Français se sont réveillés et ont trouvé le cadavre d’une Chinoise dans la Seine qui avait par-devers elle un passeport diplomatique sénégalais. Moustapha Niasse vendait des passeports à des Chinois qui voulaient se rendre aux Etats-Unis ou ailleurs. Il l’a reconnu ! Il n’a pas reversé l’argent au Trésor public Je lui demande seulement de rapporter la preuve. Et quand on lui demande cela, il dit qu’aux Etats-Unis on vend des passeports » avait accusé le président de la République d’alors. Toujours est-il que l’affaire de ces cadavres chinois dont parlait Me Wade peut être mise en corrélation avec celle qui éclabousse actuellement l’Assemblée nationale. Au sommaire, un article du journal français « L’Express » intitulé : « Cadavres chinois, passeports sénégalais ! » Un titre inspiré au lendemain de la découverte macabre de deux ressortissants chinois dans la Seine (Paris). Pour reprendre le récit de nos confrères français, « cette histoire commence comme un roman de Simenon, avec deux cadavres dans la Seine, et continue comme un James Bond, mêlant mafia chinoise et hauts dignitaires du Sénégal. Le 31 juillet 1998, rappelons-le, des promeneurs découvrent le long des berges de la Seine, à Bonnières (Yvelines), sous le barrage de Méricourt, le corps d’une jeune Chinoise de 32 ans, enveloppé comme une momie dans du tissu maintenu par des bandes de large scotch marron. L’autopsie révélera qu’elle a été frappée de neuf coups de couteau puis égorgée. La mort remonterait tout au plus à une semaine ». Trois mois plus tard, selon toujours L’Express, « cette fois-ci à Colombes, nouvelle trouvaille macabre : le corps d’une fillette chinoise de 4 ans est repéré par des maçons, toujours dans la Seine, lui aussi prisonnier du même tissu. Elle a été étouffée avant d’être jetée à l’eau. L’analyse Adn révèle que l’enfant est la fille de la victime de Bonnières. Les deux corps ont sans doute été jetés dans le fleuve le même jour. Pour la justice et les gendarmes de la section de recherches de Versailles, l’énigme des deux Chinoises commence. Comment identifier ces cadavres qui ne portent aucun papier sur eux ? La chance sourit aux enquêteurs français : deux jours avant la découverte du premier corps, un homme qui promenait son chien sur les bords de la Seine est intrigué par un sac en plastique rose, qui contient des documents en Chinois. A l’intérieur, les gendarmes vont trouver un numéro de portable griffonné sur un morceau de papier. Ce numéro les mène à un appartement du «Chinatown» de Paris. Sur place, les enquêteurs découvrent un album de photos avec de nombreux clichés de la fillette. Ce sont bien Mary et Linda qui ont été découvertes dans la Seine. L’agence immobilière a gardé un double de leurs passeports. Nouvelle surprise de taille : il s’agit de passeports diplomatiques sénégalais, délivrés à Dakar le 24 décembre 1997. En poussant leurs investigations, les policiers et gendarmes français ont appris que les défunts chinois avaient acheté les passeports à Dakar. Tout a commencé en 1996 à la veille de la rétrocession de Hongkong à la Chine. A cet effet, Dakar crée, dans la concession anglaise, un organisme destiné à inciter des Chinois à investir au Sénégal. Son nom : le Fodes (Fonds de développement économique et social). Première étape obligatoire pour les investisseurs intéressés : un passage par Dakar où ils reçoivent un passeport de service sénégalais. Seule condition : régler au Fodes 20 000 dollars soit 10 millions cfa par personne ou par couple. Et 5 000 dollars soit 2.500.000 cfa par enfant. L’argent est ensuite viré de Hongkong au Sénégal via la Western Union Bank. Niasse le…Chinois En tout cas, l’enquête menée par la justice française suite à une commission rogatoire avait permis de découvrir que des milliers de ressortissants chinois ont pu bénéficier de passeports diplomatiques sénégalais. C’était sous l’ère du président Abdou Diouf qui, informé, était dans tous ses états ! En effet, l’ancien président Diouf n’avait vu que du feu dans une affaire pilotée à l’époque par l’ambassadeur Saliou Djody Faye, consul général à Hongkong, chargé de superviser le Fodes. Celui-ci déclarait qu’il rendait compte directement au ministre des Affaires étrangères, Moustapha Niasse, actuel président de l’Assemblée nationale. A en croire toujours « L’Express » en quelques années, le « Fonds des passeports sénégalais » avait brassé des centaines de milliards CFA. « Moustapha Niasse remettra d’ailleurs un chèque élevé au Trésor public sénégalais. Mais une partie — on évoque 600 000 dollars (300 millions cfa) se serait évaporée entre Hongkong et Dakar, provoquant une affaire d’Etat au Sénégal. A l’époque, Moustapha Niasse avait été entendu les 6 et 7 décembre 2002 par la Division des investigations criminelles (Dic). A sa sortie, il avait déclaré ceci : « Je n’ai rien à me reprocher dans la gestion de ce dossier ». Une déclaration qui n’avait pas convaincu l’ancien président de la République. Car, au cours de cette fameuse conférence de presse de 2007, Me Wade avait publiquement accusé Moustapha Niasse d’être le « cerveau » de cette mafia d’Etat relative aux passeports diplomatiques version…chinoise. Aujourd’hui, c’est ce même Moustapha Niasse qui va sceller le sort des deux députés accusés de trafic de documents de voyage. Encore des passeports diplomatiques comme ordre du jour ! Mais, nul doute, c’est en connaisseur (et comment !) que le président de l’Assemblée nationale instruira cette affaire qui secoue son institution…

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    reply_author il y a 1 an

    Thine bou nare nekh, bou bakhe hegne. 

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    reply_author il y a 1 an

    Trop long comme commentaire, bref et précis , nous voulons.

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    reply_author il y a 1 an

    Trop long comme commentaire, bref et précis , nous voulons.

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    reply_author il y a 1 an

    Trop long comme commentaire, bref et précis , nous voulons.

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    Deug il y a 1 an

    C est dégoûtant écœurant ces ex pouvoiristes magouilleurs, opportunistes, voleurs...qui  n étaient la que pour s enrichir, sucer le sang du peuple sans vergogne ni scrupules.  Merci Allah de nous avoir débarrasser de ses vermines. Le  nouveau régime a un immense travail dé toute ces merdes à nettoyer!!!! Yalla na legn Yallla diappalé li quen khamoul lanla

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    Eman USA il y a 1 an

    Ce nouveau gouvernement commence a pendre trop de temps on veut voir des actions rapides contre les members de l ex gouvernement   

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