Début juillet, Diogo Jota et son frère André Silva ont perdu la vie dans un accident de voiture sur une autoroute espagnole, alors qu’ils se rendaient à Santander. Selon le rapport d’expertise de la Garde Civile, « tout indique une vitesse excessive par rapport à la limite autorisée ». En d’autres termes, la Lamborghini de l’attaquant de Liverpool roulait à vive allure.
« La famille a ma parole qu’ils ne roulaient pas trop vite »
Cette version est contredite par deux témoins de l’accident, tous des chauffeurs de camion. Le premier, José Aleixo Duarte, affirme avoir été dépassé par la voiture de Jota, 5 minutes avant l’accident, et qu’elle roulait à une vitesse modérée. Il a ajouté que l’autoroute était en mauvais état.
Le second témoin, José Azevedo, a également indiqué que Jota ne roulait pas ventre à terre.
« La famille a ma parole qu’ils ne roulaient pas trop vite. J’ai pu voir la marque et la couleur de la voiture lorsqu’ils m’ont dépassé. Ils conduisaient très calmement. Je conduis sur cette route tous les jours, du lundi au samedi. Je sais de quelle route il s’agit et j’ai vu des choses vraiment scandaleuses avec d’autres voitures, mais ils conduisaient très calmement. Il faisait sombre et malgré cela, j’ai parfaitement vu la marque et la couleur du véhicule » a déclaré M. Azevedo, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
« J’ai essayé d’aider, mais malheureusement, je n’ai rien pu faire »
Il précise qu’il tenté de porter secours aux infortunés sans succès. « J’ai filmé, je me suis arrêté, j’ai essayé d’aider, mais malheureusement, je n’ai rien pu faire. J’ai la conscience tranquille. Je sais ce que j’ai vécu cette nuit-là. Je ne savais pas qui était à l’intérieur. Mes plus sincères condoléances à la famille » a déclaré le conducteur du camion.
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