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Ousmane Ndiaye : “Entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko, la crise de leadership semble inévitable”

Auteur: Entretien réalisé par Adama NDIAYE

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Ousmane Ndiaye : “Entre Diomaye Faye et Ousmane Sonko, la crise de leadership semble inévitable”

À la suite de la publication de son essai L’Afrique contre la démocratie : Mythes, déni et péril (Riveneuve, juillet 2025), le journaliste sénégalais Ousmane Ndiaye, ancien rédacteur en chef Afrique de TV5 Monde, s’exprime ce 31 août 2025 dans un entretien accordé à Seneweb. Il déconstruit l’idée d’une incompatibilité entre démocratie et Afrique, tout en analysant les défis historiques, politiques et contemporains du continent, notamment au Sénégal.

Vous déconstruisez l’idée que la démocratie est incompatible avec l’Afrique. Mais d’emblée je vous pose une question un brin provocatrice : y a-t-il eu autant que ça des dirigeants vraiment démocrates à l’exercice du pouvoir dans l’Afrique postcoloniale ?

Pas si provocatrice que ça finalement. Bien sûr qu’il y a eu très peu de dirigeants démocrates. Les élites post-indépendance ont reproduit plus ou moins le système colonial anti-démocratique. L’État colonial a été remplacé par l’État prédateur post-colonial. La compétition pour le pouvoir et les ressources est la caractéristique la plus commune de ses dirigeants. Cependant, il faut noter quelques exceptions remarquables de construction démocratique comme le Cap-Vert, Maurice ou encore le Botswana. Il est important aussi de dire d’emblée que la démocratie n’est ni une panacée, ni une fin en soi mais une nécessité. Mon livre commence d’ailleurs avec cette exergue de Pierre Rosanvallon : « Personne ne possède la vérité de la démocratie, car elle est structurellement inachevée ». Même si elle n’est jamais achevée ou parfaite, elle garantit un minimum de droits et de libertés. 

Vous parlez d'ailleurs de la « tragédie des opposants historiques » comme Alpha Condé ou Laurent Gbagbo, mais on peut citer à un degré moindre Abdoulaye Wade, qui trahissent souvent leurs idéaux démocratiques une fois au pouvoir. Ces exemples-là n’incitent-ils pas au fatalisme quant au rapport qu’ont les hommes politiques africains avec la démocratie ?

D’abord, attention à ne pas essentialiser, ni généraliser avec cette expression « homme politique africain ». La crise démocratique est au-delà d’une catégorie. C’est bien plus complexe. D’abord, c’est un mouvement de régression globale et mondiale, différent en fonction des contextes, des espaces et des trajectoires politiques. Même entre les pays africains, les trajectoires du relativisme démocratique ne sont pas tout à fait pareilles. 

“C’est une fiction de vouloir construire des démocraties sans démocrates”

C’est plus une question de pratique politique que d’hommes. Ma conviction est que quand vous êtes dans l’opposition et que vous n’avez pas un leadership démocratique de votre parti, vous ne l’aurez pas une fois au pouvoir. C’est une des clés pour comprendre ce que j’appelle la tragédie des opposants historiques. Que ça soit Gbagbo, Wade, ou Condé, ils auraient pu aisément paraphraser Louis XIV, « le parti, c’est moi !». Leurs partis d’oppositions ont été pensés et construits comme des appareils au service d’un homme d’abord. Parfois formidables outils de conquête mais bien souvent broyeurs d’espoirs démocratiques une fois au pouvoir. L’espace de contradiction vis-à-vis du chef y a été presque toujours impossible. Il suffit de voir, par exemple, dans l’histoire du PDS, le sort des tentatives de critiques du magistère de Wade. C’était la porte. Parfois, l’excommunication. C’est une fiction de vouloir construire des démocraties sans démocrates.

Vous affirmez que le colonialisme a interrompu des pratiques démocratiques préexistantes. Quels exemples précis de ces systèmes précoloniaux mettriez-vous en avant pour inspirer une renaissance démocratique en Afrique aujourd’hui ?

La République Léboue proclamée en 1795 par les insurgés contre le Damel du Cayor Amary N’Goné N’della Coumba. Cette révolution a été documentée par le Professeur Assane Sylla dans une monographie. La République léboue abolit, de fait, la monarchie et se construit sur « le principe d’égalité ». Ce principe se traduit, par exemple, dans l’organisation de ses institutions avec les Penc, ces assemblées parlementaires et consultatives. C’était une sorte de parlementarisme. Le pouvoir était décentralisé. Ni de droit, ni de sang mais reposant sur le vote. 

“L’histoire de la démocratie se réduit trop souvent, chez nous et ailleurs, à l’histoire de la démocratie en Occident”

La République Léboue s’est désagrégée en se heurtant, malgré sa relative prospérité et son fonctionnement démocratique, au pouvoir colonial. Résistant, le Serigne Ndakarou légitime sera destitué avec la fameuse politique du « diviser pour mieux régner ».

Entendons-nous bien, loin de moi l’idée de dire que c’était un système parfait. Au contraire, dans la République léboue survivait bien sûr des inégalités liées à l’organisation sociale. Mais, elle doit être intégrée dans nos lectures et analyses de la démocratie pour sortir de cette vision occidentalo-centrée de la démocratie qui nous piège…

Aujourd’hui, les lébous gardent l’héritage vivace de cette culture démocratique. Donc cette part d’histoire méconnue, mésestimée, doit être versée dans le débat présent sur la construction démocratique. 

En réalité, l’histoire de la démocratie se réduit trop souvent, chez nous et ailleurs, à l’histoire de la démocratie en Occident. J’ai été frappé, dans mes recherches, par le peu de travaux d’historiens sur les formes démocratiques de la période anté-coloniale. C’est un chantier urgent et important. 

“Les discours de Nathalie Yamb, Kémi Seba ou Alain Foka jouent un rôle moteur dans l’entreprise de délégitimation de la démocratie sur le continent”

Vous démontrez que des notions telles que le panafricanisme et le souverainisme sont détournées pour légitimer des régimes autoritaires. Qui sont les principaux responsables de ce glissement ?

Je ne suis pas dans la quête de coupables, ce n’est pas mon projet. Tant les responsabilités sont multiples, complexes, enchevêtrées. C’est plutôt un processus que j’essaie de déconstruire en partant bien sûr de cas précis, comme les néo-panafricanistes Kémi Séba, Nathalie Yamb ou le journaliste Alain Foka, qui mobilisent et captent un public assez important pour être significatif politiquement. 

Leurs discours jouent un rôle moteur dans l’entreprise de délégitimation de la démocratie sur le continent. Ils ont habilement su, par une réappropriation du discours panafricain, le mettre au service des nouvelles dictatures militaires comme le Mali, le Burkina ou le Niger. Paradoxalement, ils mobilisent le panafricanisme, né d’une aspiration à la liberté, pour le mettre au service de dictatures liberticides. C’est un détournement du panafricanisme.  

Même si, il est important de souligner, que le renoncement démocratique du panafricanisme ne date pas d’aujourd’hui. Sékou Touré en Guinée, Nkwamé Nkrumah au Ghana ou Thomas Sankara instaurent des dictatures. L’icônification et la mythification de ces figures révolutionnaires en ont fait un angle mort de la réflexion. Il faut juste les célébrer ! Or l’impérialisme seulement ne saurait expliquer l’échec de ces tentatives panafricanistes. Loin des dogmatismes idéologiques, l’inventaire est nécessaire.  

“Sortir de ces logiques d’influences subies est capital. Être pro ceci ou cela, c’est toujours le début d’un conditionnement conscient ou inconsciemment”

On a l’impression que le modèle démocratique occidental avec la tolérance qu'elle implique pour les minorités sexuelles est en perte de vitesse en Afrique et que de plus en plus les élites africaines plébiscitent des modèles illiberaux comme la Russie de Poutine, la Turquie d’Erdogan ou la Chine de Xi. Une forme de despotisme prétendument éclairé que vous évoquez dans le chapitre critique sur Paul Kagame. Le destin de l’Afrique n'est-il pas au fond dans ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui le sud global ? 

Je ne suis pas un théoricien. Je pars de mon terrain de reporter en prise avec le réel pour penser et analyser. Je me méfie donc de ces concepts pensés d’en-haut, à la mode, que l’on met à tout va partout. Même si je le trouve intéressant, je n’arrive pas encore à appréhender précisément, le concept de Sud global. Ensuite, les modes de domination, notamment économique en cours avec les pays du Nord, peuvent être à l’œuvre avec les pays dits du Sud Global comme la Chine, l’Inde ou le Brésil par exemple. Le destin de l’Afrique est l’Afrique, je dirais plutôt ! 

Sortir de ces logiques d’influences subies est capital. Être pro ceci ou cela, c’est toujours le début d’un conditionnement conscient ou inconsciemment. 

“L’Afrique n’est plus une priorité ni pour la France, ni pour l’Europe d’ailleurs. Il suffit de voir cette forme d’indifférence et d’immobilisme sur les massacres au Soudan ou à l’Est de la RDC”

Dans votre livre vous parlez des relations France-Afrique. Vous décrivez les interventions françaises, comme en Côte d’Ivoire ou en Libye, comme des « guerres d’ingérence douteuses ». Mais dans quelle mesure la personnalité et les choix politiques d’Emmanuel Macron, comparés à ceux de ses prédécesseurs, ont-ils aggravé la perte d’influence de la France en Afrique ?

C’est un long cycle inéluctable. Ce schéma d’influence est entré dans une phase de décomposition avancée bien avant l’arrivée du président Macron. Le mandat de Macron coïncide avec le paroxysme de cette lame de fond qu’est l’aspiration à une nouvelle relation avec la France. 

A son crédit, contrairement à ses prédécesseurs qui étaient dans le déni ou le tabou, Macron a tenté de s’attaquer aux questions essentielles comme le Franc CFA, la présence militaire, la restitution des biens culturels avec le rapport Sarr/Savoy, la responsabilité de la France dans le génocide des tutsis au Rwanda, les crimes coloniaux avec les commissions Stora et Ramondy sur l’Algérie et le Cameroun. Il a aussi essayé avec l’historien Achille Mbembé de redéfinir la relation avec l’Afrique. Mais, sans jamais tout à fait aller au bout. Après les effets d’annonce, les conservatismes, les résistances et le statu quo l’ont souvent emporté.

Le renouvellement n’aura sans doute pas lieu sous son magistère. D’autant plus, avec la guerre en Ukraine et à Gaza, l’Afrique est passée au second plan durant son second mandat en cours. Ce n’est plus une priorité ni pour la France, ni pour l’Europe d’ailleurs. Il suffit de voir cette forme d’indifférence et d’immobilisme sur les massacres au Soudan ou à l’Est de la RDC.

“Malgré le volontarisme du discours, je suis frappé par la lenteur voire l’incapacité de PASTEF dans l’action et la transformation”

Parlons du Sénégal souvent vu comme un modèle démocratique. Comment évaluez-vous l’évolution du pays sous le leadership du Pastef, et quelles leçons en tirez-vous pour l’avenir ?

Je suis incapable d’évaluer l’avenir tant le contexte actuel est fragile et incertain. Maintenant, je constate que le pays est dans une crise encore plus grave que l’on ne pensait. L’opposition comme le pouvoir au moins s’accordent sur ce point. La divergence porte sur les responsabilités. Ce débat, qui tourne en rond, prend en otage quelque part les Sénégalais parce qu’au fond la priorité reste la transformation du pays. 

Pour le Pastef, la découverte de la réalité du pouvoir s’avère rude. Par exemple, malgré le volontarisme du discours, je suis frappé par la lenteur voire l’incapacité dans l’action et la transformation. Le Premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, dans un étonnant discours de rappel à l’ordre au Président de la République, son chef, l’a avoué et mis en garde contre un échec. 

Aussi quoiqu’en dise ses partisans, cet exécutif à deux têtes est un problème. Dans un régime hyper-présidentialiste comme le Sénégal, l’on se retrouve, dans une situation où la légitimité politique est détenue par le Premier ministre. Il est le chef politique de la majorité et du président. Et la réforme promise pour transférer plus de pouvoir au Premier ministre tarde à venir malgré les promesses. Dans ces conditions, la crise de leadership semble inévitable eu égard aux divergences de point de vue et d’approches qui vont fatalement survenir sur des dossiers et sujets. 

“On retrouve dans le discours d’Ousmane Sonko des éléments du relativisme démocratique à la mode”

Et Ousmane Sonko figure tutélaire de Pastef. Le percevez-vous comme un véritable démocrate, ou son discours panafricaniste risque-t-il de tomber dans le relativisme démocratique que vous critiquez ?

Je souris car vous ne songez pas me poser la question pour Diomaye Faye qui est élu président de la République. C’est intéressant car ça en dit long sur la dualité du pouvoir. Mais enfin…

Ousmane Sonko, avec le Pastef, a conquis le pouvoir par le suffrage universel de façon nette et incontestable. Son pouvoir est donc l’expression de la volonté populaire. En ce sens, il ne fait aucun doute qu’il est démocrate. Mais, comme je disais, la démocratie ce n’est pas seulement l’élection mais une pratique politique notamment dans la gouvernance. 

“Ousmane Sonko s'inscrit dans la lignée de ses dirigeants africains, qui revendiquent Paul Kagamé comme modèle”

D’un côté, Ousmane Sonko a su remobiliser et repolitiser une jeunesse qui s’était totalement détournée de la politique. Il a rompu avec le parti politique traditionnel. Par exemple, dans les modalités de mobilisation des ressources, Sonko rompt avec le schéma habituel du chef qui finance, en mobilisant la base. 

De l’autre côté, Sonko est le chef d’un parti hybride, hétéroclite où l’on retrouve aussi bien des transfuges du régime de Macky Sall que des franges populistes et dégagistes. On y retrouve tous les clivages avec leurs contradictions. Même si, confusément, le souverainisme semble émerger comme ligne politique, il me semble, qu’en réalité c’est la figure d’Ousmane Sonko qui tient lieu de point de convergence. C’est une figure sacralisée, mythifiée, avec tout ce qu’implique les pièges du messianisme politique.

Sur la question démocratique précisément, les contradictions du Pastef et de son chef sont fortes. On retrouve dans le discours d’Ousmane Sonko des éléments du relativisme démocratique à la mode. Il a d’ailleurs reproché au président de la République Diomaye Faye une certaine forme de mollesse face à la « crise d’autorité », c’est son expression. C’était clairement une demande de durcissement du régime. Ousmane Sonko s'inscrit dans la lignée de ses dirigeants africains, qui revendiquent Paul Kagamé comme modèle. Sa première visite officielle à l’étranger était au Rwanda. Le défi du Sénégal, totalement différent du Rwanda, est de construire le développement à partir des acquis démocratiques. 

Je relève aussi, bien qu’arrivé au pouvoir démocratiquement en mars 2024, le Pastef n’est pas solidaire par exemple des partis dissous au Burkina, au Mali, au Niger. Au contraire, une délégation du Pastef dirigée par Dr Dialo Diop était même allée soutenir ouvertement leurs bourreaux. On retrouve aussi dans le Pastef, ce discours populiste qui oppose à tort démocratie et développement. Maintenant, la question : est-ce qu’il peut l’emporter en interne ?

Les relations Sénégal-France ont évolué avec le départ des 350 soldats français en juillet et les visites de Bassirou Diomaye Faye à Paris en août 2025, suivies des déplacements d’Ousmane Sonko. Comment qualifieriez-vous cette nouvelle dynamique, entre souverainisme affirmé et volonté de coopération économique et sécuritaire ? 

Les bases militaires étaient anachroniques. C’était un des derniers avatars de la colonisation qui ne pouvait perdurer. Wade avait entamé leur fermeture avant de se rétracter. Il était temps. Sur le plan symbolique, sa portée est forte. Maintenant, la question de fonds, au-delà des déclarations et discours à foison sur le souverainisme c’est quelle relation réinventer avec l’ancienne puissance coloniale, et au-delà avec le reste du monde. Ce n’est pas seulement une question de visite officielle ou signature de convention avec tel pays ou autre mais de définition d’une politique étrangère globale et cohérente, avec une prospective, à partir de nos priorités, objectifs et besoins. Cela ne peut se construire par la réaction seulement. Quelle est la politique étrangère du Sénégal ? J’attends toujours la traduction du souverainisme affiché en doctrine ou document de politique étrangère avec une vision précise, un agenda et des moyens. Le reste relève bien souvent de postures et d’enjeux de communication. 

Depuis la sortie de votre livre, comment a-t-il été reçu par le public et les intellectuels en France et Afrique, notamment au Sénégal ? Envisagez-vous une cérémonie de présentation officielle dans votre pays pour débattre de ses idées et, si oui, comment comptez-vous la structurer pour maximiser son impact sur le discours démocratique local ? 

Ce livre engage le débat. Volontairement sans concession. Et je vois qu’il est discuté, disputé, contesté et cela me ravi ! L’enrichissement, ce n’est pas avoir raison mais l’échange qui porte la contradiction. J’espère avoir l’opportunité bientôt de le faire en chair et en os chez moi au Sénégal. 

*L’Afrique contre la démocratie Mythes, déni et péril, (Riveneuve, juillet 2025) https://www.riveneuve.com/catalogue/lafrique-contre-la-democratie-mythes-deni-et-peril/

Auteur: Entretien réalisé par Adama NDIAYE

Commentaires (23)

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    My Number il y a 6 heures

    N importe quoi

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    lol il y a 3 heures

    À quoi bon mettre son portrait craché sur la couverture du livre ?

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    Curieux il y a 6 heures

    Le mercenariat ne prospérera plus!!!

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    Verite001 il y a 6 heures

    Les nouveaux vecteurs de la france afrique , ou est passe son aine assane diop anti sonko ? Diomaye est lucide et bien eduque , certes c'est lui le president legitime , tout ca il le doit a sonko , l'homme qui a fait elire des maires , des deputes , cerise sur le gateau , un president de la république .there is only one sonko , sonko forever .

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    Top il y a 6 heures

    Excellente lecture des enjeux démocratiques ! Ousmane Ndiaye désarçonne les mythes et désacralise les «vaches sacrées ». On a besoin de cette lucidité en ce moment singulier où le souverain verbeux embrouille les esprits

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    Mamadou Lamine Diop il y a 6 heures

    Si ce n’était pas les Noirs, nombreux comme les fourmis, braves comme les lions, je battrais la France et je mettrai Paris dans une bouteille en moins d’une demie heure ». Cette phrase qu’Adolph Hitler aurait prononcée, témoigne à plus d’un titre le rôle du conditionnel.
    Arrêtez cette masturbation intelectuelle car la mayonnaise ne prend pas.
    Diomaye et Sonko n'ont pas d'autre choix que de travailler ensemble.
    Meme si on aime pas ce qui se passe en ce moment nous devons tous aller ensenble pour sortir le pays de la mort certaine qui l'attend.

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    Modou Diop il y a 5 heures

    Foutaise avec des pseudos intellectuel Bla Bla à longueur de journée. C'est vrai il y a des lenteurs dans la réalisation des objectifs fixés. Mais vouloir opposer sonko et diomaye ce dernier n'est pas dupe je crois pas à ce point.

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    Sen il y a 5 heures

    Vs ne pouvez pas ns les foutre la paix un peu.. Tt le temps Diomaye/ Sonko en a pas finir.. Putain laisser les travailler
    .

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    Al il y a 5 heures

    Togueul foffou rëk : je ne vais pas acheter ton bouquin parce que tu n'as rien compris. On a 1 nouveau modèle qui n'existe pratiquement nulle part au monde : 1 PM qui a nommé le Prési et qui a le parti qui gouverne. Les 2 sont parfaitement conscients des enjeux et comptent bien faire avancer le Pays u rune voie nouvelle malgré les oiseaux de mauvais augure et les comploteurs de tous acabits, rongés par la haine et pressés de les voir échouer

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    Lamzo il y a 5 heures

    Encore,un mercenaire de la plume..

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    Consultant il y a 5 heures

    En tout cas si Le pastef veut rester au pouvoir jusqu’à 2050 et Diomay rester en politique il faut que en 2029 il se représente pas et laisse Sonko se présenter et faire deux mandats après il reviendra pour deux mandats pour terminer la vision 2050 mais s’il essaye de se représenter il va perdre et ça sera fini pour lui en politique.

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    quoi il y a 3 heures

    Avec Diomaye sans Sonko en 2029 il est probable qu'il gagne les élections mais Sonko candidat c'est la mort de PASTEF. Les sénégalais ont finalement découvert l'homme. Peut -être les moutons vont voter sonko.

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    Sénégal il y a 4 heures

    Je comprends pourquoi Cheikh Ahmadou Kara Mbacké appelle nos intellectuels au Réalisme africain, depuis longtemps. Il invite aussi à un nouveau concept appelé "humanocratie", qui doit remplacer la démocratie.

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    factuel il y a 3 heures

    La crise est visible même en regardant leur position pendant la marche sur le tapis rouge.
    Le PM a l'orgueil de marcher derrière le Président.
    Mais Dieu a fait ce qu'il a à faire il faut l'accepter.

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    pas àpas..... il y a 3 heures

    Personne n'est dupe des ambitions cachées de Sonko le gueulard, c'est bien sûr lui qui a permis à PASTEF de gouverner en mars 2024 mais faute de pouvoir accéder à la présidence ( casseroles Covid et sa masseuse préférée) il a nommé Faye à la présidence, ça me fait penser au duo russe Poutine et Medvedev.

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    Un_Article_Rare il y a 3 heures

    C'est pour la premiere fois depuis belle lurette que j'ai pu croiser un article aussi bien articulé, en pensée et en recherche!
    À Seneweb: Merci pour la publication et il faut continuer sur cette lancée. C'est pas trop populaire mais très instructif et intellectuellement stimulant.
    Bonne chance et bonne route Mr Ousmane Ndiaye!

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    Nabil il y a 3 heures

    Tous les experts en rien vont ouvrir leurs bouches pour des analyses plates, juste pour se faire connaitre. Sonko est une source de popularite, de revenu pour tous les opportunistes ( experts en rien et en tout, coniqueurs, actibostes).

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    X il y a 3 heures

    1795 ?

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    Vu hui weed il y a 3 heures

    la pédale ousmane ndiaye ose encore l'ouvrir grande ce pd a l'anus dilaté par ces français de merde dont il deffend les intérêts en bon prostituée intellectuele

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    Ass il y a 2 heures

    Bof . Il travaille pour ses maitres f........
    Il s 'inspire d' un schema d analyse du 20 eme siecle de la Franceafrique.
    Ca ne surprend personne.
    Vous serez déçus !!!!

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    Nit il y a 2 heures

    Pastef, au lieu de fustiger par le mépris de la personne, contre argumentez! Faites comme lui, cela vous profitera vous et au reste du monde !

    Mais, j'ai l'impression que vous savez qu'il a raison et c'est déplaisant...

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    Téefanké il y a 1 heure

    Eeh les moutons de Pasteef là! Vous ne voulez pas que l'on parle de Diomaye et Sonko. Dites-leur de démissionner.
    Dites à Sonko d'aller récupérer les 1000 milliards qu'il a découvert dans un compte bancaire et de fournir les preuves de falsifications des chiffres au FMI.
    Euh.. dites-lui aussi de renoncer aux 8 milliards de fonds politiques (caisse noire haraam) et les affecter aux inondations.
    Enfin, dites-lui d'arrêter de prendre les sénegalais pour des moutons de Pasteef. Tous les militants de Pasteef sont des sénegalais moutons mais tous les sénégalais ne sont pas des moutons.
    Il ne peut pas nous promettre une chose et faire le contraire.
    Avant lui aucun premier ministre n'a bénéficié de caisse noire. 8 milliards c'est beaucoup pour un pays qui est au quatrième sous-sol selon ses dires.

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    Papa Mamour Samb il y a 1 heure

    Au niveau de l'observatoire national des Investissements (ONI), il y a la cousine de Macky Sall qui s'appelle Gnilane Ndiaye et qui assure toujours les fonctions de secrétaire général avec un salaire de 2,5 millions par mois. Non seulement la dame qui a été placée à ce poste par népotisme ne connaît rien mais elle passe tout son temps à dénigrer, insulter, saboter et calomnier le PR Diomaye Faye, le PM Ousmane Sonko et tout le PASTEF. Monsieur Ibrahima Fall, président de l'ONI est en train de trahir le sacrifice des combattants en maintenant cette dame à son poste.

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    Deg il y a 1 heure

    On a combattu depuis mars 2021 avec acharnement contre le tyran Macky,mais force est de constater que le régime actuel est pire.Macky au moins volait de l’argent mais rendait riches son entourage et tous ceux qui étaient avec lui pendant les moments les plus difficiles.Par contre Sonko part à Medina Baye avec des mallettes d’argent alors le khalif a toujours refusé de recevoir la coalition Yewi Askanwi,Sonko reçoit Hamed Khalifa Niass qui encourageait Macky à tuer son peuple.Diomaye part a Tivaoune ou le Khalifa avait déjà surnommé Amadou Ba président,avant cela il était avec Mountakha Mbacke durant le magal.El Malick Ndiaye,lui part à Thienaba tous ils partent avec les fonds politiques.Au même moment les anciens détenus meurent un par un par manque de prise en charge.Ils détournent les deniers publics sans aider leur militants,alors que dans chaque quartier les militants du Pastef sont les plus pauvres des chômeurs endurcis qui ont tous sacrifié pour le projet.Sonko est la preuve vivante que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient ..Manipulateur,qu’îl est,il est en train de faire croire à ses moutons que tout le problème vient de la justice et de Diomaye..Pendant que les jeunes meurent tous les jours les arrivistes au pouvoir ne pensent qu’à se marier et faire des enfants.Kou deh thi politique y’a perte

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    Bello il y a 1 heure

    C est triste mais beaucoup d intervenants ont l insulte à la bouche faute d arguments. Ça renseigne du niveau de médiocrité du débat à galsen.Diomaye semble plus flexible et plus ouvert aux conseils. Les slogans ne suffisent pas à définir un cap pour le pays. L ignorance et l entêtement de son premier ministre est manifeste.

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    ali il y a 53 minutes

    De Juan Perón en Argentine à Berlusconi en Italie, en passant par des dirigeants plus récents (AES, PASTEF), le schéma est similaire : les populistes accèdent au pouvoir grâce à des appels émotionnels, mais avec le temps, leurs régimes font face à des crises économiques, à une décadence institutionnelle ou à des scandales de corruption, ce qui conduit à leur effondrement ou à un retour de bâton.

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