Au Gabon, ceux qui craignent un retour d’Ali Bongo en politique peuvent se tenir tranquille. Dans une récente lettre adressée à ses compatriotes, le président déchu a annoncé qu’il se retirait de tout ce qui a trait à la gestion de la chose publique.
« Pour ma part , je respecte et je comprends la volonté des citoyennes et des citoyens de souhaiter , pour construire l’avenir, de nouveaux responsables politiques et je tiens à réaffirmer mon retrait de la vie politique et le renoncement définitif à toute ambition nationale. Cela vaut également pour Sylvia et Nourredin » a indiqué le fils d’Omar Bongo dans la correspondance.
Je suis le « seul responsable » des décisions prises sous mon règne
Il a ensuite plaidé pour une gestion du Gabon, sans desseins de vengeance. « J’appelle mon pays, ses dirigeants et mes concitoyens à renoncer à la vengeance et à écrire (la) prochaine histoire (du Gabon), avec harmonie et humanité » a déclaré le dirigeant déchu, ajoutant qu’il restait le « seul responsable » des décisions prises sous son règne, même si « trop de Gabonais » continuent de souffrir, « malgré les réalisations effectuées » sous son mandat.
« Je souhaite de tout cœur que nous soyons en mesure de tourner la page de cette souffrance intime et nationale, avec un seul et unique but : notre réconciliation nationale » a-t-il poursuivi.
« J’en appelle à l’apaisement, à l’arrêt des violences et des tortures intentées contre ma famille »
En lisant à travers les lignes, on peut comprendre aisément que M. Bongo souhaite la libération de son fils Nourredin et sa femme Sylvia, qui d’après lui, ne sont aucunement responsables des faits qui leur sont reprochés.
Un peu plus loin, dans la correspondance, il utilise d’ailleurs, des termes assez clairs pour le dire : « J’en appelle à l’apaisement, à l’arrêt des violences et des tortures intentées contre ma famille, plus particulièrement mon épouse Sylvia et mon fils Nourredin, et à leur libération, car depuis trop longtemps désormais emprisonnés pour des faits dont ils n’ont pas été reconnus coupables, bouc-émissaires d’une situation qui va bien au-delà de leur personne ».
Je « demeure non libre de mes mouvements et soumis à surveillance quotidienne »
En ce qui concerne ses propres conditions de vie, l’ancien président gabonais, rappelle qu’il « demeure non libre de (ses) mouvements et soumis à surveillance quotidienne », depuis plus d’un an. « Mes visites dépendent de l’autorisation des militaires. Isolé du monde extérieur, sans communication, sans nouvelle de ma famille » a-t-il décrit.
Inutile de rappeler que M. Bongo vit actuellement dans sa résidence de la Sablière, un quartier résidentiel de la banlieue nord de la capitale gabonaise, Libreville.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Comments
Un pitoyable dictateur franc-maçon qui n'est plus que l'ombre de lui-même.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Thiey africains. Quand est ce que Vous allez Vous prendre au serieux.
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Même ceux qui ont enkulé des guenons et profité de la misère de gamines ? C'est pour un ami. #gourou.petite.merde
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Un président africain a le même esprit que le candidat à l’immigration qui prend la pirogue . On t’annonce tous les jours des désastres , tu considères que tu n’en fera pas parti. L’Afrique d’ouest en est ont les mêmes problèmes . Des dirigeants inconscients ..
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Si Macky Sall et Marième Faye étaient restés au Sénégal ils pourraient se retrouver dans les semaines ou mois à venir dans la même situation que les Bongo, parce que qu'ils avaient le même mode gestion. C'est ce que Macky a compris pour quitter le pays juste après sa passation de service au point de préférer rompre le jeune dans l'avion plutôt que chez lui. C'est une leçon désormais universelle à méditer pour politicien qui arrive au pouvoir en Afrique, y compris Diomaye et Sonko: désormais toute gestion clanique du pouvoir finit par vous rattraper, vous ou votre famille ou les 2 à la fois, parce que seul le pouvoir de Dieu est éternel. Tant que PASTEF sera au pouvoir, vous ne verrez pas Macky Sall au Sénégal. A cet égard, Macky me rappelle un peu la fin du Chah d'Iran, la maladie en moins.
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Comparer Macky aux Bongo, Biya, Nguema, Sassou, etc c'est pas sérieux.
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De "Make noise" aux 1eres heures du coup d'état à "J'appelle mon pays, ses dirigeants à renoncer à la vengeance" ou chronique d'une capitulation. Et le plus cocasse c'est quand il dit "« Pour ma part , je respecte et je comprends la volonté des citoyennes et des citoyens de souhaiter , pour construire l’avenir, de nouveaux responsables politiques... ". Pourtant c'est le rejet de cette volonté en inversant les résultats de la présidentielle qui l'a conduit dans la situation actuelle. Autrement dit, c'est le rapport de forces qu'il respecte et non la volonté des citoyennes et citoyens.
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On parle des politiciens véreux ,mais dans tt ca les magistrats véreux aussi doivent finir en prison..cest eux qui ont permis á ts ces crimes d'arriver..sans eux ce seriat pas possible...Ts les procureurs géneraux et de la republique sous macky Sall doivent etre audités et Jugés..Ils vivent tranquillement avec leur milliards...comment on peut arreter un farba ngom et laisser un bassirou Gueye ou je ne sais quel procureur general sous macky sall libre...Il ya bcp de criminels ds la justice..Il faut tous les rappeler meme ceux qui sont á la retraite pour rendre compte...La justice etait le pricinipal maillon de cette chaine de criminels. Et personne ne parle d'eux
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Ali Bongo, j'ai assiste a un de ses concerts a Dakar avec sa maman Patience Dabany egalement chanteuse vers les annees 1978-79. A cette epoque, il s'appelait Alain Bongo et ne s'etait pas encore converti a l'islam. Quand il est devenu musulman, il a tout simplement retire le deuxieme a et le n de Alain pour prendre le prenom de Ali. C'etait un excellent chanteur et un bon danseur. En tapant Alain Bongo dans Youtube on peut ecouter ses chansons.
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