Il y a 1,5 million d’enfants qui sont hors école. En réponse, la stratégie de scolarisation est accélérée par le programme dénommé ’’classes passerelles’’, une politique déroulée par le ministère de l’Éducation nationale.
Laquelle vise à "identifier dans le quartier, des enfants qui n’ont jamais été à l’école, et de les recenser, avant de (les inscrire) dans vingt classes qui ont été équipées par l’UNICEF en tables-bancs, suivant le même programme que celui déroulé dans les écoles élémentaires", détaille Gana Sène, l’Inspecteur d’académie (IA) de Pikine-Guédiawaye, au micro de Radio Sénégal.Il ajoute : "on les teste, d’abord, pour connaître leur niveau. Ensuite, on développe un programme de rattrapage. Au bout de neuf mois, on les réinsère."Ainsi, depuis deux ans, presque 1 500 enfants ont été récupérés dans les départements de Pikine, et Guédiawaye.La demande est plus forte dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Keur Massar où plus de 200 anciens récupérateurs de la décharge de Mbeubeuss ont rejoint l’école. En effet, confirme Sène, "Keur Massar, c’est la zone où on a le plus fort taux d’enfants hors école. Rien que cette année, sur vingt classes, Keur Massar popularise huit, et la demande est encore très forte."D’abord, Keur Massar avait trois classes dans un premier temps. Ensuite, trois classes dans la deuxième cohorte. La 3e cohorte de l’IA de Pikine-Guédiawaye est composée de 600 enfants.Dans les autres académies, les autres partenaires sont la Banque mondiale (BM), et l’USAID.
Auteur: Emedia
Publié le: Jeudi 03 Décembre 2020
Commentaires (0)
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.