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Ce qui va changer au Gabon après le "Oui" massif au référendum constitutionnel

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 Au Gabon, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, peut se frotter les mains. La nouvelle Constitution du pays a été adoptée par référendum samedi dernier. Le « Oui» l'a largement emporté. 
Selon les résultats provisoires donnés par le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault, 91,80 % des suffrages exprimés sont en faveur du « Oui » contre seulement 8,20 % pour le « Non ». Cette nouvelle loi fondamentale exorcise les vieux démons de la politique gabonaise.
« Nul ne peut exercer plus de deux mandats successifs… »
 Elle a notamment réglé la question de la présidence à vie. Désormais, un chef de l’État est élu pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. « Nul ne peut exercer plus de deux mandats successifs, quelles que soient les éventuelles révisions de la Constitution », peut-on lire dans le texte. 
Outre la limitation de mandats, la loi fondamentale règle le problème du règne dynastique. Il indique clairement qu’au terme des mandats ou du mandat du président, « son conjoint ou ses descendants ne peuvent se porter candidats à sa succession ». 
Par ailleurs, pour être candidat à la Présidentielle, il faut naître gabonais et avoir au  moins un parent gabonais né lui-même d’un Gabonais. La  « nationalité gabonaise unique et exclusive » est exigée. Si un binational désire diriger le pays, il doit renoncer à sa nationalité non gabonaise trois ans avant le scrutin présidentiel.
Plus de Premier ministre, mais un vice-président
L’autre nouveauté dans la Constitution, c’est la suppression du poste de Premier ministre. Désormais, dans la nation d’Afrique centrale, il y aura un président de la République et un vice-président. Ce dernier est nommé par le chef de l’État.  
Le service militaire est obligatoire pour les Gabonais des deux sexes dans les conditions fixées par la loi et la fête de la Libération est célébrée le 30 août de chaque année. Inutile de rappeler que c’est le 30 août 2023 que les militaires ont déposé Ali Bongo.
Auteur: Bernardin Patinvoh
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Comments

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    il y a 5 mois

    Un pas en avant, un pas à droite, un pas à gauche, Un pas en arrière, repos

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    O Soumadi Kertienn il y a 5 mois

    Dans le contexte gabonais, c'est un gros progrès. 1) D'abord par rapport à ce qu'ils ont connu jusqu'ici. Ensuite par rapport aux régimes qui les entourent: au Congo Brazza, au Cameroun et en Guinée équatoriale, et même au Tchad qui n'est pas directement frontalier avec eux: 2) il n y a pas de limitation de mandats, 2) la succession du PR a de fortes chances d'être dynastique d'autant plus qu'il n y a aucune disposition légale pour l'empêcher. Après, il y aura tjrs le temps de parfaire avec l'expérience et l'évolution socio-politique du pays.

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    il y a 5 mois

    ...en espérant que cela fera avancer le Pays : Bonne chance à nos frères gabonais !

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    il y a 5 mois

    7 ans de mandat présidentiel c'est trop long avec son renouvellement cela fait 14 ans. l'usure du pouvoir va s'installer les même dérives que sous les bongo vont revenir. l'afrique centrale est encore trop en arrière du point de vue démocratique. on y trouve de vrais rois déguisés en président de la république.

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    il y a 5 mois

    7 ans c'est trop, le Gabon est riche et peut organiser une présidentielle tous les 5 ans, ils sont moins de 3 millions...c'est pas compliqué à sécuriser...

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    il y a 5 mois

    Que le bon Dieu les aide. Ils veulent bien développer le gabon

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    il y a 5 mois

    Que le bon Dieu les aide. Ils veulent bien développer le gabon

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    reply_author il y a 5 mois

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