Bassin de rétention de Ndamatou (Touba) : Entre menace pour la sécurité et atout pour la gestion des pluies
La sécurité autour du bassin ‘’Nguelemou’’ de Ndamatou à Touba est une préoccupation majeure après deux tragiques incidents de noyade enregistrés en moins de deux semaines. Le dernier drame a eu lieu le mercredi 7 août 2025, -quelques jours après l’inauguration de cette installation par le premier ministre Ousmane Sonko-, lorsqu'un jeune homme de 25 ans, Bathie Diop, s'est noyé dans le bassin de rétention d'eau de Nguelemou. La victime souffrait de troubles mentaux et aurait chuté accidentellement dans le bassin.
Les autorités locales et les services de secours ont été interpellés sur la nécessité de sécuriser la zone et d'installer des barrières de protection autour du bassin pour éviter de tels incidents. Les sapeurs-pompiers de Touba, dépêchés sur les lieux peu après l’incident, ont également souligné le manque de matériel adéquat pour effectuer des récupérations en toute sécurité dans le bassin, qui est pourtant censé protéger les habitants des inondations.
Les populations logées aux environs recommandent vivement l’installation de barrières de protection autour du bassin pour empêcher les chutes accidentelles. Dans l’urgence, une clôture en tôle a été installée de manière provisoire en attendant de poursuivre la construction du mur de protection, après le Magal.
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Commentaires (1)
Pour faire face aux inondations, le Pr Wade avait créé les bassins de rétention, mais nos actuels gouvernants doivent être plus ambitieux. En lieu et place de ces simples zones de captage, l'Etat doit aménager des lacs artificiels dans toutes les grandes villes. Ils pourraient être de vrais écosystèmes où seraient drainées les eaux pluviales, pas pour qu'elles y stagnent indéfiniment, mais pour être utilisées pour faire de la culture maraichère péri urbaine, de la pisciculture et servir même de point de départ à des programmes de reboisement des villes sous la houlette des services des eaux et forêts. L'eau n'est jamais une malédiction, elle est toujours une malédiction pour un peuple qui croit au travail comme moteur de son progrès.
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