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Le SAES exige la réouverture immédiate de toutes les universités

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Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) exige la réouverture immédiate de toutes les universités, a déclaré, jeudi, son secrétaire général national, David Célestin Faye.
“Le SAES exige la réouverture immédiate de toutes les universités et (…) sans quoi, il ne pourra en aucun cas être tenu responsable des menaces sur la validité de l’année académique », a-t-il déclaré, assurant, au cours d’une conférence de presse, que les enseignants sont prêts pour la reprise des cours.
Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour  »corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.
L’essentiel des facultés sont à même de reprendre, a-t-il dit, soulignant que l’enseignement à distance pour un effectif de plus de 150 mille étudiants des universités publiques ne s’improvise pas au vu de toutes les difficultés objectives rencontrées pour l’Université virtuelle du Sénégal depuis 2013.
“Nous ne sommes pas des syndicats va-t-en-guerre, car en 38 d’années d’existence, le SAES n’a déposé que 8 préavis de grève », a-t-il dit, faisant allusion à la grève qu’ils ont entamée depuis mercredi.
Selon lui,  »tous les efforts consentis par les enseignants-chercheurs pour un retour à un calendrier académique normal ont été anéantis par les fermetures intempestives et continues » des universités publiques  »au gré du calendrier électoral ».
 “Nous demandons aux enseignants de refuser de faire le cours en ligne, et de regagner les salles de classe. Et cela, même s'il n'y a aucun étudiant, ils doivent reprendre et faire leur travail », a-t-il lancé.
Il a appelé les recteurs et autres autorités à la responsabilité, tout en exprimant leur  »disponibilité » aux parents pour la reprise des cours.
Le syndicaliste a évoqué plusieurs sujets notamment des accords ‘’non respectés’’ par le gouvernement depuis le mois de janvier. Il a invité les autorités compétentes à  »tenir la parole donnée ».  
Auteur: APS
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Comments

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    il y a 1 an

    Merci

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    cheikh il y a 1 an

    C'est le calendrier politique qui intéresse le gouvernement, il s'en fout du calendrier universitaire et de l'avenir de la jeunesse et du pays

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    il y a 1 an

    Je suis pour la reprise des cours mais les collègues doivent savoir que l État n a pas encore indemnisé les impactés du 1er juin car 14 collègues ont vu leur voiture incendiée 

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    reply_author il y a 1 an

    Attention, le SAES, notre syndicat fait fausse route.  Ce ne sont pas les Recteurs nommés par ke gouvernement qui ont fermés les universités. Mais les conseils académiques des universités qui ont jugé que les situations n' étaient pas tenable. Il ne faut pas que le SAES tentent se substituer aux CA ou de kes retirer leur prérogatives. C'est dangereux pour la bonne marche des universites Ensuite, certains PER ont exigés les 75 jours de vacance statutaires que le SAES a toujours exigé. Il ne faut remettre en cause cet acquis. C'est dangereux pour le SAES Le syndicat doit trouver d'autres moyens de lutte en étant imaginatif.  S'opposer d'emblée à des cours en ligne n'a aucun sens. Les universités doivent évoluer vers le bimodale  Wa Salam   

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    reply_author il y a 1 an

    Attention, le SAES, notre syndicat fait fausse route.  Ce ne sont pas les Recteurs nommés par ke gouvernement qui ont fermés les universités. Mais les conseils académiques des universités qui ont jugé que les situations n' étaient pas tenable. Il ne faut pas que le SAES tentent se substituer aux CA ou de kes retirer leur prérogatives. C'est dangereux pour la bonne marche des universites Ensuite, certains PER ont exigés les 75 jours de vacance statutaires que le SAES a toujours exigé. Il ne faut remettre en cause cet acquis. C'est dangereux pour le SAES Le syndicat doit trouver d'autres moyens de lutte en étant imaginatif.  S'opposer d'emblée à des cours en ligne n'a aucun sens. Les universités doivent évoluer vers le bimodale  Wa Salam   

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    reply_author il y a 1 an

    Attention, le SAES, notre syndicat fait fausse route.  Ce ne sont pas les Recteurs nommés par ke gouvernement qui ont fermés les universités. Mais les conseils académiques des universités qui ont jugé que les situations n' étaient pas tenable. Il ne faut pas que le SAES tentent se substituer aux CA ou de kes retirer leur prérogatives. C'est dangereux pour la bonne marche des universites Ensuite, certains PER ont exigés les 75 jours de vacance statutaires que le SAES a toujours exigé. Il ne faut remettre en cause cet acquis. C'est dangereux pour le SAES Le syndicat doit trouver d'autres moyens de lutte en étant imaginatif.  S'opposer d'emblée à des cours en ligne n'a aucun sens. Les universités doivent évoluer vers le bimodale  Wa Salam   

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    CITOYEN ETUDIANT CONFINE il y a 1 an

    La reprise présentielle est objectivement possible. Le Recteur de Dakar avait pris une décision politique face une à un problème académique. 

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    il y a 1 an

    Bof

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    il y a 1 an

    Donc rien ne s'était passé au mois de juin? C'est simplement au gré des humeurs des autorités politiques que l'université a été fermée. 

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    reply_author il y a 1 an

    "Wa SAES soyez  moins politiques ".

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    Hj il y a 1 an

    Ce président fils de pute menteur macky sall en complicité avec son général politique moussa fall ont fini de mettre les jalons d'une civile sanglante au senegal 

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    il y a 1 an

    Si L'université Cheikh Anta Diop n'ouvre pas ses portes. il faut obligatoirement a l'immédiat une grève nationale totale dans tous les niveaux de l'éducation nationale pour dire non a la dictature   Enseignants, Professeurs, étudiants, élèves  tous dans un même sac pour donnez la révolution    🇸🇳🇸🇳🔥🔥🔥🇸🇳🇸🇳🔔

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    Pffe il y a 1 an

    La vérité qui est dite n'est que partielle, certaines UFRs avaient au mois de mai une année de retard, ceci ne saurait être attribué aux fermetures des universités intervenues au mois de juin et après. Maintenant quand les conditions ne sont pas remplies pour un enseignement en présentiel, un enseignement à distance est un moindre mal.

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