Hier, à Paris, en France où il séjourne depuis quelques jours, le leader des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, a eu des échanges avec le président sénégalais, Abdoulaye Wade. De sources proches des Forces Nouvelles, le tête-à-tête de M. Soro avec son « père » a été enrichissant pour la pupille politique de Wade. (Avec 24heuresci.com)

Hier, à Paris, en France où il séjourne depuis quelques jours, le leader des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, a eu des échanges avec le président sénégalais, Abdoulaye Wade. De sources proches des Forces Nouvelles, le tête-à-tête de M. Soro avec son « père » a été enrichissant pour la pupille politique de Wade. De quoi ont-ils parlé ? C’est encore le mystère même si des sources proches de l’entourage de Gbagbo croient savoir que c’est relatif au processus de paix en Côte d’Ivoire. Le jeune leader des Forces nouvelles consulte régulièrement le président Wade surtout à la veille de décisions importantes. Le Président Gbagbo a d’ailleurs plusieurs fois reproché à Me Abdoulaye Wade d’ouvrir les portes de son Palais aux leaders de sa rébellion. Alors que du côté de Dakar, Me Wade n’a pas hésité de répliquer pour accuser Gbagbo d’être le bailleur de l’opposition sénégalais. Ce qui avait participé à refroidir les relations de l’axe Dakar-Abidjan. Depuis Guillaume Soro n’est plus signalé à Dakar.

A noter que Guillaume Soro rencontrera aujourd’hui Pierre Mazeaud, le président du Conseil constitutionnel français. Un nom dont l’évocation se confond désormais avec le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire. Pierre Mazeaud, on le sait, est considéré comme le père de Marcoussis, celui-là même qui a osé mettre les juristes Ivoiriens devant les impairs de la Constitution ivoirienne. Demain mardi, le leader de l’ex-rébellion marquera une trêve dans son offensive diplomatique pour prendre part au sommet de Yamoussoukro. Il devrait reprendre son bâton de pèlerin dès le lendemain de la fin de ce conclave. Destination prévue : Abuja au Nigeria où il doit discuter avec le N°1 nigérian Olusegun Obasanjo et Niamey chez le patron de l’UA, Mamadou Tandja.