Après la liberté provisoire d'Oulèye Mané, Amy Collé Dieng, Penda Bâ et consorts, emprisonnées pour délits d'offense au Chef de l'État et injures publiques, le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, soutient que pour toutes ces affaires, le Procureur de la République n'a pas jugé nécessaire de s'opposer à la décision du Doyen des juges, mais l'action publique n'en est pas pour autant éteinte.
"En dépit des nombreux appels à la clémence qui ont été entendus et de la repentance des personnes incriminées, le gouvernement tient à rappeler que l'injure et les faits outrageants restent constitutifs de délits punis par la loi", précise, toutefois, Seydou Guèye.
Le gouvernement, par sa voix, en appelle donc "au sens des responsabilités, au civisme et au respect dû à nos institutions, au regard des dérives notées à travers les réseaux sociaux, qui portent atteinte à la paix et aux valeurs qui fondent la République".
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