Ziguinchor : And Gueusseum fustige le décret 2025-670 pour l’éligibilité du personnel au sein des conseils d’administration des hôpitaux publics
The And Gueusseum branch in Ziguinchor expresses its solidarity with its colleagues in public health facilities who are condemning decree 2025-670, which it deems discriminatory. According to Ousmane Mbaye, president of the And Gueusseum regional assembly in Ziguinchor, the provisions of this decree foreshadow breaches of equality and equity among workers.
Speaking to the local press, he criticized the eligibility requirements for staff members on the boards of directors of public health establishments (EPS). "Regarding eligibility for the board of directors, for staff representatives, this decree stipulates that one must necessarily be in category A. When we say category A, in a hospital like this, it practically only means the doctors. The rest of the staff are in categories below A," explained Ousmane Mbaye. From this perspective, only category A employees are eligible for the board of directors, and the vast majority of voters are not entitled to stand for election.
Thus, the president of the And Gueusseum section of Ziguinchor sees it as a breach of dignity and an unprecedented discrimination.
The union is therefore demanding a revision of the decree, failing which its application to hospitals should be suspended. Ousmane Mbaye has identified several irregularities, notably the choice of the chairman of the board of directors. "Article 1 of this decree states that the chairman of the board of directors is chosen and appointed by presidential decree and removed from office by presidential decree. But there is no article specifying that he must necessarily be in category A. Therefore, there are gray areas and blind spots that we wanted to draw attention to, and for which we are waging a battle to have this decree corrected or prevent its implementation in hospitals," he stated.
Furthermore, Ousmane Mbaye points out the problem linked to the 1998 reform, which no hospital respects or meets the requirements of. "The 1998 reform was supposed to lead us today to have at least one hospital operating with three teams, each working eight-hour shifts. None of these hospitals meet these requirements," he laments.






Commentaires (1)
Lettre ouverte à Messieurs les Ministres de la santé et des Finances
cotutelles
Objet : Non à l'amalgame et à la confiscation des droits des travailleurs avec la
complicité des deux tutelles !!!
Messieurs les Ministres,
Depuis des décennies, l'élection du représentant du personnel au conseil
d'administration d'un établissement public de santé se passe sans anicroche
conformément à la loi hospitalière de 1998. C’est ainsi qu'à l'issue du scrutin
l'heureux élu au même titre que le président de la commission médicale
d'établissement (PCME) siège au conseil d'administration.
Malheureusement, la section 04 du décret 2025-670 du 29 avril 2025 mal
interprétée par certaines directions d'établissements publics de santé sème la
confusion et crée les conditions de l'exclusion des agents des hiérarchies B et C
du Conseil d'Administration (CA) parce que n'étant pas de la hiérarchie A.
Cela constitue un recul grave dans la gestion démocratique du personnel qui
voudrait qu’il soit représenté par un agent, Indépendamment de sa hiérarchie. En
plus, ce décret écarte, de fait, tous ceux qui ne sont pas salariés de la structure à
savoir toutes les autres catégories sans distinction. Est-il besoin de rappeler que
l'Établissement Public de Santé n'est pas une société de l'Etat mais un organisme
de l'Etat (la nuance est grande) qui organise ses élections depuis 25 ans au moins.
Au demeurant, le dernier atelier organisé par le MSAS sur le Représentant du
Personnel (RP) au CA avait retenu, entre autres conclusions, que le RP devrait
être issu par voie électorale du Comité technique d'établissement (CTE) organe
consultatif regroupant toutes les catégories socioprofessionnelles d'un
établissement public de Santé.
1
A la lumière de ce qui précède, le SEP du SUTSAS demande aux ministres des
finances et de la santé successivement tutelles financière et technique des
Etablissements Publics de Santé (EPS) d'éclairer la lanterne des Directeurs
d'établissements de santé confrontés à cette équation et s’oppose à l’application
qu’ils veulent en faire avec la dernière énergie.
Pour rappel, jouant son rôle de sentinelle, le SUTSAS s'était opposé aux élections
des délégués du personnel dans les Etablissements Publics de santé qui excluaient
tous les travailleurs non régis par le code du travail.
L'histoire étant en train de bégayer, le SEP interpelle les deux ministres sur
l'essentiel qui est l'application du décret n° 2016-404 du 06 avril 2016 portant
Statut du personnel des EPS et les augmentations de salaire. Sans oublier
l'allocation des subventions d'exploitation et d'investissement aux prorata
des charges et des projets d'établissement, au lieu de s'époumoner sur
l'accessoire. Selon son intitulé même, cette élection ne concerne nullement le
secteur de la santé et de l’action sociale.
Dans la même veine, la mobilité du personnel, sa protection et sa promotion
faisant partie des accords résiduels, le SEP exige du Gouvernement le
paiement des augmentations de salaire aux contractuels des EPS, leur
recrutement massif dans la Fonction publique et surtout une correcte
rémunération des directeurs d'EPS et des PCA parents pauvres de l'Elite au
regard de leurs périlleuses et énormes responsabilités.
Pour conclure, le SEP exige le retour au statu quo en attendant une éventuelle
relecture de la réforme hospitalière et invite les camarades à rejeter toute
élection de RP excluant les catégories B et C qui constituent l'électorat et les
piliers des structures sanitaires et sociales.
Dakar, le 27 juillet 2025.
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