Sénégal : Levée du gel des importations d’oignon à partir du 19 septembre 2025
Le ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé, ce vendredi 19 septembre 2025, la levée du gel sur les importations d’oignon au Sénégal. Cette décision fait suite à l’épuisement des stocks locaux issus de la campagne de commercialisation lancée le 25 janvier dernier, qui avait permis de couvrir les besoins du marché national durant neuf mois.
Selon le communiqué signé par le ministre Serigne Guèye Diop, l’objectif de cette mesure est de garantir un approvisionnement régulier et adéquat du marché intérieur. La décision a été prise en concertation avec l’Agence de régulation des marchés (ARM) et l’Interprofession oignon du Sénégal (IPOS).
« Avec l’épuisement des stocks locaux constaté, il apparaît nécessaire de garantir un approvisionnement régulier et adéquat du marché intérieur », précise le document.
Toutefois, le ministère rappelle que les autorisations d’importation sont soumises à des quotas et resteront valables uniquement jusqu’au 31 décembre 2025, délai de rigueur.
Cette levée du gel devrait permettre aux importateurs d’introduire de nouveaux volumes d’oignon sur le marché sénégalais afin de prévenir toute pénurie et stabiliser les prix.
Commentaires (3)
65 ans que nous sommes indépendants.
65 ans que nous protégeons nos producteurs d’oignons sans leur imposer des normes de qualité
65 ans que nous encourageons ainsi la médiocrité.
65 ans que nous imposons à nos dames l’achat d’oignons de piètre qualité.
N’est-il pas temps de dire "Assez" ?
Que pensez-vous de l’idée que le gouvernement tienne aux producteurs le langage suivant:
"Nous vous avons déjà assez protégés. Vous avez désormais un délai de 5 ans pour:
-acquérir des semences de qualité
-maîtriser les techniques de culture d’oignons de qualité
-acquérir un équipement de qualité
-produire de l’oignon de très bonne qualité qui rivalise avec l’oignon importé
-... "
?
Très pertinent comme commentaire, mais ne point s'arrêter aux oignons Et la culture de l'arachide qui nous coûte des centaines de milliards chaque année, et les cultivateurs so,t incapables d'acquérir des semences
Commentaire très pertinent. Les ménagères trouvent que l'oignon local contient trop d'eau par rapport à l'oignon importé. Donc pour faire un yassa, on utilise plus d'oignon local.
L’oignon importé fait l’objet de subventions et d’accompagnement dans les pays d’origine.
Le problème c’est la régulation qui permet protéger en même temps le producteur et le consommateur.
La politique des quotas est une bonne chose, car il ne faut pas que les acteurs faussent eux-mêmes la régulation.
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