Italie: Matteo Salvini acquitté par la justice dans le procès «Open Arms»
Jugé pour avoir refusé pendant près de trois semaines de laisser débarquer 147 migrants récupérés par le navire de l’ONG espagnole Open Arms, en août 2019, l’ancien ministre de l’Intérieur et actuel vice-Premier ministre avait été relaxé en décembre 2024. Mais les procureurs de Palerme, qui avaient requis six ans de prison pour séquestration et abus de pouvoir, ont interjeté l'appel du jugement auprès de la Cour de cassation. Après six heures de réunion en chambre du conseil, les juges suprêmes ont confirmé définitivement son acquittement.
Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini quitte le palais de justice après une audience du procès « Open Arms », le 12 janvier 2024, à Palerme.
Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini quitte le palais de justice après une audience du procès « Open Arms », le 12 janvier 2024, à Palerme. AFP -
Comme on pouvait s’y attendre, le vice-Premier ministre en Italie et leader de la Ligue anti-migrants, Matteo Salvini s’est empressé d’écrire sur X : « Défendre les frontières ne constitue pas un délit ». Et de poster une photo de lui tout sourire, le poing levé.
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Peu après, son avocate Giulia Bongiorno, un ténor du barreau, a déclaré : « Le procès Open Arms n’aurait même pas dû débuter, mais ce qui nous tient à cœur maintenant, c'est la reconnaissance du comportement correct de Matteo Salvini. »
De son côté, la cheffe du gouvernement, Giorgia Meloni, a fait part de sa grande joie sur les réseaux sociaux, soulignant que « l’ancien ministre de l’Intérieur n’a fait que son devoir ».
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Autant de déclarations qui ont révolté le fondateur d’Open Arms, Oscar Camps : « Dire que si un ministre bloque pendant des jours des personnes secourues en mer, ce n’est pas un délit, cela signifie légitimer l’utilisation de la souffrance humaine comme instrument politique. »
Commentaires (3)
Si ce bateau avait été rempli de jeunes Suédois, on ne l’aurait jamais laissé dériver en mer.
L’Africain doit revoir son comportement pour être respecté. Une rupture totale est nécessaire.
Un retour aux sources, à un véritable esprit de travail et de solidarité, qui ne doit plus rester au stade des mots.
Je suis en Espagne comme professeur de français dans une université, et un jour j’ai demandé à mes étudiants quel était le groupe ethnique (appelez-le comme vous voulez) le plus présent en Espagne.
Sans sourciller, une étudiante me répond : les Subsahariens (pour ne pas nous nommer directement).
Je leur ai alors montré les statistiques — qui, en Espagne, sont d’ailleurs très fiables, car même sans papiers, on doit obligatoirement se faire recenser pour justifier plus tard son ancienneté de séjour.
Résultat :
environ 250 000 Subsahariens (Sénégal, Mali, Nigeria),
1 000 000 de Marocains,
850 000 Colombiens,
600 000 Roumains,
70 000 Sénégalais, etc.
Ils n’en revenaient pas.
Cela montre bien que, même si nous sommes une minorité numérique, nous sommes extrêmement visibles, indexés et racisés.
Sonko et Diomaye, appelez-nous, facilitez réellement le retour pour construire le pays. Mais pour de vrai, pas avec des plans à la Abdoulaye Wade.
Faites comme au Rwanda, où les fonctionnaires ne sont pas corrompus et sont au service du peuple.
Allégez cette bureaucratie de merde.
Nous ne demandons qu’à servir de l’intérieur, mais assez d’envoyer de l’argent et de souffrir ici, où — je le répète — personne ne nous aime.
Nous sommes traités comme la poubelle du monde.
La suprématie blanche est en train de revenir, et la seule façon d’être protégés, c’est la connaissance, comme les Chinois.
Vous avez raison sur plusieurs points concernant l’ostracisme des blancs envers notre communauté mais par contre vous êtes en Europe et vous revendiquez le retour à l’Afrique tout en restant la bas! Ce n’est pas à l’Etat du Sénégal de vous trouver du travail, c’est à la diaspora d’utiliser son ingéniosité, son experience, son expertise et sa volonté de travailler dur pour se faire sa place au pays! Si vous êtes professeur en Espagne c’est parce qu’il y avait un besoin pour enseigner le français a des élèves et étudiants. Le gouvernement ne crée pas ce besoin. C’est un besoin dynamique. À vous de voir quel est le besoin réel d’une partie de la communauté locale et d’y subvenir. Sinon ce ne sera que de beaux discours bien calés dans son fauteuil …en occident.
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