Ziguinchor : Vision citoyenne, le FRAPP et l'ONA2J dénoncent des irrégularités sur les frais d'inscriptions dans les établissements publics
Dans un communiqué commun, Vision citoyenne, le FRAPP et l'ONA2J affirment avoir constaté le non-respect des dispositions de "l’arrêté interministériel n°007430 du 27 mars 2024 portant réglementation des frais d’inscriptions et d’études dans les établissements d’enseignement et de formation professionnelle et technique, ainsi que de la circulaire rappel n°00002256 MEN/CAB du 26 avril 2025 relative au respect des dispositions réglementaires concernant les frais d’inscription et la gestion financière des établissements scolaires publics ". Ces organisations de la société civile affichent ainsi leur désolation face à cette situation et appellent à une mobilisation pour exiger le respect de ces mesures.
Elles rappellent qu'au préscolaire et au primaire, les inscriptions sont gratuites. Au collège et au lycée, les frais d’inscriptions sont strictement encadrés, entre 3 000 et 5 000 F CFA. Ce qui n'est pas le cas à Ziguinchor, dénoncent ces organisations. "Nous constatons avec regret que ces dispositions sont largement bafouées dans la majorité des établissements publics du département de Ziguinchor", lit-on dans leur communiqué qui cite les cas du collège Tété Diadhiou et du CEM Malick Fall où "les frais d’inscription sont fixés à 22 000 F CFA".
Au collège de Boucotte Sud, par contre, ces organisations soulignent que "les élèves paient 8 000 F CFA, dont 3 000 F CFA sont destinés à l’association des parents d’élèves (APE)". Outre ces irrégularités sur les frais d'inscriptions, Vision citoyenne, le FRAPP et l'ONA2J pointent l'achat exigé de tenues de sport fixé directement par les professeurs d’EPS et non inclus dans les 8 000 F CFA exigés.
Poursuivant leur dénonciation, ces organisations affirment que dans certains établissements, il est demandé "2 000 F CFA pour des cours d’informatique qui, dans les faits, ne sont jamais dispensés".
Vision citoyenne, le FRAPP et l'ONA2J considèrent ces pratiques comme "une violation flagrante des textes officiels et une injustice sociale envers les parents d’élèves déjà durement éprouvés par la cherté de la vie ".
Elles demandent aux parents de refuser de payer tout frais d’inscription pour les élèves du préscolaire et du primaire ; de ne pas dépasser 5 000 F CFA pour les inscriptions au collège et au lycée, tout en exigeant un reçu après tout paiement effectué dans un établissement public ; de réclamer le remboursement de tout montant supérieur aux plafonds légaux déjà versé.
Vision citoyenne, le FRAPP et l'ONA2J rappellent aux chefs d’établissement et aux parents d’élèves que "l’État du Sénégal, à travers le ministère de l’Éducation nationale et les inspections d’académie, est le seul détenteur légitime du pouvoir de définir et d’appliquer la politique éducative nationale".
Commentaires (3)
Les 2,4% des diolas de la Basse Casamance pensent-ils pouvoir tenir le pouvoir et nous imposer leurs élucubrations ?
Ils sont disqualifiés pour représenter la République du Sénégal.
Ils se sont rebellés contre l’État du Sénégal et se réclament jusqu'à présent des sudistes.
Tu es bête
Ce qui est déplorable c est qu ils de vrais idiots. Tout ce qu'ils savent faire ,comme leur patron menteur, c est deballer ce qui ne les arrange pas. Ils n'ont jamais critiqué les exactions commises par les rebelles. Quand les rebelles ont posé une mine pour tuer de jeunes étudiants partis faire la prière du vendredi à Kanilai, Guy et sonko avaient ils réagi
Quand les rebelles qui travaillaient pour la cedeao ont été capturés et 4 tués, ont ils pondu un communiqué
De toutes façons ce qui se passe dans le milieu éducatif au Sénégal est déplorable. Le Ubbi tay Jang tay n'est qu'un slogan creux. Malgré les décisions et la volonté de bien faire affichées par le Ministère, les établissements font comme bon leur semble, au grand détriment des parents et des élèves. Une semaine après la rentrée, je vois des écoles privées ici à Dakar ne disposer d'aucun enseignant, surtout pour les classes d'examen, dont les élèves de terminale, se déplacent pour ne voir personne. pourtant les examens comme le bac doivent se préparer le plus tôt possible. Le problème est qu'ils ne tolèrent aucun retard à la fin du mois pour les frais de scolarité. Messieurs les déclarants, sachez que l'école est une entreprise qui doit disposer de son propre personnel, et ne doit pas dépendre de la disponibilité des enseignants du public
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